Grégor Puppinck : « L’Open Society de Soros veut agir sur les peuples par le biais d’instances supranationales comme la CEDH ! »

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Les juges de l'UE mangent dans la main de Soros


Il y a quelques semaines, déjà, l’association ECLJ (European Center for Law and Justice) dénonçait les relations troubles entre l’Open Society fondée par , association politique à visée idéologique qui prône l’ultralibéralisme, et un certain nombre de juges de la Cour européenne des droits de l’homme (). Depuis, les choses ne se sont pas vraiment arrangées puisqu’un nouveau juge bulgare inféodé à l’Open Society vient d’être nommé.


Retour sur cette affaire et explications de Grégor Puppinck pour Boulevard Voltaire.



Il y a quelques semaines, vous révéliez les liens troubles entre la CEDH et l’Open Society de George Soros. La CEDH a fait élire à la fonction de président de section le juge bulgare Yonko Grozev, qui connaît très bien l’Open Society. Pouvez-vous nous expliquer cette affaire ?


Au fil des années, un certain nombre d’ONG, en particulier l’Open Society, ont acquis une présence importante au sein de la Cour européenne des droits de l’homme, par l’intermédiaire de juges qui sont élus et choisis parmi leurs anciens dirigeants et salariés. Étonné du phénomène, nous avons fini par faire une étude. Nous avons observé que, pendant les dix dernières années, vingt-deux juges sur les cent qui ont siégé à Strasbourg ont été des collaborateurs directs employés dirigeants ou dirigeants de cette ONG, en particulier l’Open Society de George Soros. Toutes ces ONG sont, en outre, financées à différentes hauteurs par l’Open Society de George Soros ou par George Soros directement. La conclusion est claire. Vingt-deux juges ont été financés ou ont été des collaborateurs de l’Open Society de George Soros pendant les dix dernières années à la CEDH.


Pouvez-vous nous parler du juge bulgare ?


Le juge bulgare fait partie des quelques juges qui ont eu les plus hautes responsabilités dans l’organisation de George Soros. Il a fait toute sa carrière dans des ONG comme avocat militant en Bulgarie, jusqu’au point d’arriver à un poste à responsabilité mondiale au sein de la branche de l’Open Society spécialisée dans l’utilisation des institutions judiciaires à des fins politiques.

L’Open Society a créé une ONG dont le but unique est d’agir sur les politiques nationales au moyen de recours judiciaires. Monsieur Yonko Grozev était l’un des dirigeants mondiaux de cette organisation.


Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est l’Open Society ? En quoi le fait que des juges travaillant à la CEDH en proviennent est un problème ?


Cette organisation a été fondée par le milliardaire George Soros. Cette organisation est d’inspiration ultralibérale, qui veut dire « société ouverte ». Ce modèle de société est promu comme étant totalement déraciné, désaffilié et sans frontière. Elle fait donc la promotion de toutes les libertés libertaires et abolitions des frontières. En Occident, ce modèle de société est bien connu. Elle est promue par cette organisation à coups de milliards. Grâce à sa fortune et à différentes subventions, l’Open Society est parvenue à tisser un réseau gigantesque d’organisations qu’elle finance à travers l’Europe et à travers le monde.

L’Open Society, principal mécène de ces organisations, est devenue un réseau d’influence considérable. On a du mal à mesurer son étendue et à connaître précisément l’étendue de ses actions. Ces dernières sont en cause dans les révolutions de couleur, en Europe centrale et dans des campagnes contre le Brexit en Angleterre ou pour l’avortement en Irlande. Cette organisation a parfaitement compris le monde globalisé et médiatisé. Elle veut agir sur les peuples par le biais des instances supranationales. La CEDH est une pièce maîtresse sur l’échiquier de la gouvernance mondiale supranationale.


On observe, aujourd’hui, une présence forte de cette organisation par l’intermédiaire des juges en particulier qui sont, pour un grand nombre d’entre eux, d’anciens collaborateurs ou salariés de l’Open Society à Strasbourg. Ce n’est pas un problème que l’un ou plusieurs juges agissent dans des organisations environnementales, mais cela devient un problème quand une portion importante vient de la même organisation et que cette organisation a une visée essentiellement idéologique et politique. Ce n’est pas une organisation caritative mais une organisation politique.