D’accord, avec le programme d’Option nationale, mais… (II partie)

Tribune libre

Bonjour à toutes et à tous. J’ai laissé la meilleure partie de mon intervention en vue du premier congrès. Je crois qu’Option nationale doit profiter de l’occasion pour faire des changements radicaux pour amener la population à croire en politique. Aujourd’hui, je crois que nous faisons plus confiance à un vendeur d’autos qu’à nos politiciens. Bref, pour attaquer l’abstentionnisme et redonner la confiance à la classe politique, voici mes propositions :
D’abord, pour attaquer l’abstentionnisme il faut faire des modifications à notre mode de scrutin UM1 — système électoral uninominal majoritaire à un tour – pour celui d’UM2 – système électoral uninominal majoritaire à deux tours. Je ne suis pas d’accord avec le point 6.2 – Reverra le mode de scrutin afin d’y insérer une composante de proportionnalité. – Si un candidat ne réussit pas avoir 50 % + 1 – majorité absolue ou simple — alors, on choisit les deux meilleurs scores pour finalement choisir le candidat qui a la majorité relative. Aussi, valider le vote en blanc. Dans une circonscription, où il y a des candidats qui ne jouissent pas la confiance de la population, si le score des votes en blanc gagne par majorité relative, alors, on refait cette élection et les candidats qui se sont présentés ne peuvent pas se représenter! Bref, commençons pour utiliser notre système électoral actuel reformé avant de songer à utiliser un autre. Le gouvernement actuel est là grâce à l’abstentionnisme, mais pas à cause de notre système électoral.
Ensuite, pour revenir au point 6 du programme – Pour des institutions et un État modernes et fiables – on doit créer une loi d’empêchement. Cette loi consiste à la destitution d’un député par l’entremise d’une pétition. Plus de 51 % des électeurs de la circonscription concernée devraient la signer en version papier pour punir leurs députés qui ne jouissent pas la confiance de leurs citoyens. Bref, avec cette méthode, nous n’aurons plus des cas comme Tony Tomassi avec son scandale de carte de crédit, ou le cas de John James Charest avec 80 % de la population qui lui demande une enquête publique sur l’industrie de la construction et un moratoire sur l’exploitation de gaz de schiste. Bref, Option nationale doit profiter de l’occasion pour que la classe politique jouisse de la confiance de la population québécoise, pour que la démocratie revienne au peuple et pour que nos institutions soient pourvues des forces morales.
ESCLANDRES : il faut ne pas oublier que nous n’avons pas signé la Constitution de 1982. Nous avons besoin d’un gouvernement crédible, qui aie de couilles et qui soit digne pour parler de TU à TU avec Ottawa. Si Ottawa a réussi – pour le moment – faire plier notre gouvernement avec ses demandes, pourquoi ne sera pas possible le faire à l'envers? Parce que pour le moment – au Québec – il n’y a pas cette volonté! Grève des étudiants Vs le gouvernement. Le gouvernement de Charest doit changer son discours sur le motif par lequel, il fait ceci. Bref, c‘est vrai qu’ici au Québec les études coutent moins cher, mais c’est vrai aussi que le Québec est plus taxé que le reste du Canada et qu’en Ontario – par exemple – une infirmière gagne 1000 $ de plus en comparaison d’ici. Dans ce cas, on compare des citrons avec des oranges!
Pablo Lugo Herrera.-


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2 commentaires

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    11 novembre 2011

    Bonjour André. Très d'accord avec vous et — croyez-moi — je vais apporter votre pensée à Aussat.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2011

    Monsieur Herrera
    Pour ma part, je suggère que le parti Option Nationale n'utilise que le mot I-N-D-É-P-E-N-D-A-N-C-E qui a l'avantage de ne pas créer de confusion comme le PQ l'a fait depuis des années en le galvaudant à l'infini; Il faut que ce soit clair en partant selon moi.
    André Gignac 11/11/11