Dans ce Québec aux allures parfois de Far West, Jean Charest se voit perdre le Nord et tout exil vers l’Est.
L’avance des Socialistes à ce premier tour des élections en France risque de désorienter plus que jamais notre Honorable premier ministre Jean Charest, décoré déjà de la Légion d’Honneur par son bon ami, Nicolas “bling bling” Sarkozy et candidat à la présidence de la France à qui l’on semble montrer royalement la porte de sortie. Le choc est encore plus grand pour leur parrain politique et fédéraliste de toujours, Paul Desmarais, PDG de Power Corporation.
Habitué aux petits fours du Fouquet’s et reclus dans son Domaine Laforest, cette “petite cabane” de Sagard au Canada qui a accueilli par le passé ces deux chefs d’État, celui qui a agit comme leur mentor est sans doute dévasté par ces premiers résultats d'élections françaises qui seront “affaires classées” dans quelques jours, le 6 mai. Pour Jean Charest, il est minuit moins 16,25 secondes. La récréation est terminée.
En ce Jour de la Terre, la clef semble même bien enfoncée à double tour pour un quelconque poste si convoité et la Gloire de ce qu’aurait été une fin de règne au plan international, soit dans la Francophonie ou en Environnement; deux valeurs et tendances si chères à l’Avenir d’une nation comme la nôtre et surtout pour de simples étudiants, trop mésestimés pour ne pas aller voter.
En plus, refuser en 2012 de voir le pouvoir des médias sociaux et de ces 100 000 personnes qui, en quelques jours seulement, auront signé en toute spontanéité une page Facebook qui exige une démission - une deuxième requête similaire en moins de 12 mois! - est une immense, irréparable et irréversible bourde.
Une gaffe encore plus grande encore envers la démocratie que ce mépris manifeste affiché devant un parterre de gens d'affaires salivant devant un simili plan de marketing et qui ignore ces importants changements climatiques devenus de nos jours, de grands vecteurs de changements politiques.