Quel beau texte de Robert Laplante que paraît dans l'Action nationale, intitulé: La réponse est dans l'audace. Ce texte mériterait un lac à l'épaule d'une journée par le caucus du parti de Madame Marois. Derrière les mots choisis pleins de sens par l'auteur, existe la société du Québec sur laquelle et avec laquelle nos politiciens veulent intervenir.
Hier, lors d'un café conférence organisé par les députés et Ministres Ouellet et Lisée, Jean-François Lisée rappelait avec raison que le parti de Madame Marois n'est en poste que depuis le 4 septembre 2012 et que l'héritage laissé par Jean Charest était largement faux et dilapidé. Cela est noté.
En revenant au texte de Robert Laplante, il y a abondance matière.
Je commence par un article de l'actualité tiré de La Presse d'hier, page A 10, intitulé " Les craintes des anglos persistent ". Le sous-titre dit, je cite: " Le renforcement de la loi 101 ne passe pas, malgré la lettre ouverte du PQ ". Cette lettre a été publiée hier dans le quotidien anglophone The Gazette et porte le titre, je cite: " We have listened " je traduis, " Nous avons écouté ".
Premièrement, j'aimerais consulter la version française de cette lettre ouverte. Existe-t-elle au moment présent ?
2 ièmement: il faut se rappeler que le Ministre Lisée a participé à une interview sur la radio CJAD le 18 janvier 2013 lors de laquelle le Min. Lisée a publiquement interpellé la STM questionnant sa gestion des services bilingues offerts par les guichetiers de la STM dans les mots "insultants", je cite: " STM, Are you listening ? " J'ignore l'évolution de ce dossier.
3 ièmement: À la suite de la lettre en anglais du 17 mai 2013 dans The Gazette, les premiers résultats sont estimés "négatifs" dans l'article de La Presse du 18 mai 2013, page A 10, signé par le journaliste Hugo Pilon-Larose et intitulé "Les craintes des anglos persistent. L'interprétation du journaliste est-elle prématurée ou risque-t-elle à se métamorphoser en son contraire, soit un accueil positif de la communauté anglophone du Québec envers les amendements de la loi 101, amendements contenu dans le projet de loi 14 déposé par la Ministre De Courcy.
Envers le dossier du renforcement du français au Québec, et à Montréal en priorité, je choisis cette phrase extraite du début du 5e avant-dernier paragraphe de Robert Laplante, je cite: " Le redressement national est possible. Et nous le réussirons si nous cessons de nous consoler avec la pensée molle, de nous leurrer avec la complaisance."
À la lumière de l'interview du 18 janvier 2013 du Min. Lisée à la radio anglophone CJAD, je crois que la phrase de Robert Laplante fait comme un gant à Jean-François Lisée dans le dossier de la langue: une pensée molle et complaisante.
Après la défaite du référendum du Québec du 20 mai 1980, Pierre Elliot-Trudeau a-t-il recouru à une pensée molle et complaisante ? NON, il a agi avec fermeté en utilisant tous les artifices du pouvoir qu'il possédait pour imposer sa vision du bilinguisme pan-canadien qui est devenu aujourd'hui le multiculturalisme. Ce multiculturalisme a étouffé toute pertinence au bilinguisme historique du Canada, français-anglais si bien que tous les néos-canadiens ont compris que leurs droits incluaient tout bilinguisme: anglais-chinois, anglais-italien, anglais-ukrainien, etc.
Monsieur le Ministre Lisée, votre molesse et votre complaisance feront bien rire les non-francophones du Québec qui se diront: circulez, il n'y a rien à voir ! Au contraire, en toute urgence, vous devriez vous approprier l'approche du Dr Camille Laurin pour mettre vos idées claires et les enseigner aux québécois non-francophones en tout temps et en toutes saisons.
Actuellement, vous choisissez un comportement de "vendeur de balayeuse" et vos clients en possèdent déjà deux modèles: leur culture d'origine et leur culture d'adoption, celle de l'Amérique du Nord multiculturelle. Comme disait l'ex-ministre Pierre Petegrew, la culture Québec indépendant est une culture de "perdants". Définitivement, vous ne possédez pas le "physique de l'emploi" dans le dossier de la langue.
Défense de la langue française au Québec
Lisée manque d'audace, dit Robert Laplante
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