« Des belles façons, des belles chansons! »

Ignatieff - le PLC et le Québec



Ça recommence! « Des belles façons, des belles chansons! » Hier Stephen Harper. Aujourd’hui Michael Ignatieff. Deux petits couplets, un en anglais, l’autre en français, se contredisant, et un refrain : « levez vos verres, saluez votre compagnie et swinguer la! » Nous étourdir! Nous saouler!
Le procédé est toujours le même. « Je suis nouveau. Je vois grand. Je vous aime. Vous faites partie de mes plans. » Il y a eu le discours de Baie Comeau de Mulroney, le discours de Québec d’Harper et, dernièrement, le discours de Laval d’Ignatieff. À chaque fois, la pomme! Et le verre! Et les vers!
La pomme? Nous étourdir avec « la reconnaissance… la cohabitation des identités… la société du savoir, etc. ». Le verre? Nous saouler avec le pouvoir « c’est là la place du Québec ». Les vers? Institutionnels! Cachés dans la pomme. Aux multiples têtes! Envahissant systématiquement le champ des responsabilités du Québec : petite enfance, alphabétisation, éducation, formation professionnelle, santé, culture, développement sectoriel, énergie, développement régional, représentation internationale, etc. etc. Les institutions de l’État canadien n’épargnent aucune des compétences de l‘État québécois. Comme Trudeau, Mulroney, Chrétien et Harper, Michael Ignatieff continuera à bâtir le nouveau Canada. Celui de 1982 qui a exclu le Québec.
Lui aussi nous chantera la pomme. Lui aussi lèvera plusieurs fois son verre en notre honneur. Mais avant tout il travaillera avec autant d’acharnement pour nous empêcher d’éradiquer ses vers qui mettent en péril l’avenir de notre nation. Grand mal lui prendra parce qu’en quarante ans nous avons beaucoup appris. Notamment que notre avenir n’appartenait qu’à nous. À personne d’autre. Et pas au Canada.


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