Des influenceurs pour combattre «l’infodémie»

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Une propagande mondiale pour défendre le narratif mondialiste


La Croix-Rouge a lancé mardi ce qu’elle présente comme le premier réseau mondial d’influenceurs pour lutter contre la désinformation sur le nouveau coronavirus et diffuser du contenu essentiel pour le grand public.


Les fausses informations, théories du complot, traitements inappropriés, faux conseils de prévention ou publicités mensongères sur la pandémie abondent sur les réseaux sociaux et l’Internet.


 

Sur son site, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dresse une longue liste de « mythes » en circulation à propos de la maladie COVID-19, comme les vertus supposées d’une exposition prolongée à la lumière pour s’en protéger ou en guérir.


Mais cette information n’atteint pas tous les publics et n’empêche pas « l’infodémie » de se répandre.


« Une information vérifiée dans un contexte d’urgence est aussi importante que la réponse médicale », estime Nicola Jones, porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge (IFRC), dans un communiqué.


Pour atteindre les jeunes, l’IFRC et l’agence de marketing Billion Dollar Boy ont recruté une petite trentaine de personnes bénéficiant d’une large audience sur les réseaux sociaux, aussi appelées « influenceurs ». Ensemble, ils comptent près de deux millions d’abonnés dans quatre pays, selon l’IFRC.



70  %

C’est l’augmentation de l’achalandage dont fait état Facebook sur ses différentes plateformes.


Concrètement, l’IFRC leur enverra chaque semaine un message à partir duquel ils pourront créer leur propre contenu. Celui-ci devra être approuvé par l’ONG avant sa diffusion.


Parmi les influenceurs sélectionnés, l’Italien Antonio Nunziata, dont le pays est l’un des plus touchés par la pandémie, suivi par plus de 230 000 abonnés, et la Britannique Katie Woods, dont le blogue sur le design d’intérieur est suivi par près de 190 000 personnes.


Des influenceurs du Mexique et des Émirats arabes unis font également partie du projet.


Selon des données du cabinet Nielsen, 33 % des personnes interrogées dans ses enquêtes indiquent passer plus de temps sur les réseaux sociaux dans les pays dont les autorités ont décrété un confinement. Facebook indique pour sa part que le temps passé sur ses différentes applications a augmenté de 70 % depuis le début de la crise sanitaire.



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