En lien avec le scrutin prévu le 26 octobre dans l’Argentine du président ultralibéral Javier Milei, son homologue états-unien, Donald Trump, a osé déclarer : « S’il gagne, nous restons avec lui, et s’il ne gagne pas, nous partons. Nos soutiens sont d’une certaine manière liés à qui remporte l’élection. »
Il s’agit clairement d’une ingérence dans les élections d’un pays démocratique. C’est inacceptable ! J’espère que les Argentins voteront selon leurs convictions et enverront paître señor Trump.
Tout comme les Groenlandais l’ont fait en début d’année. Rappelons qu’un sondage de l’hebdomadaire groenlandais Sermitsiaq et du journal danois Berlingske indiquait en mars que 84 % des quelque 57 000 Groenlandais souhaitent que leur pays constitutif du royaume du Danemark obtienne une pleine indépendance, et aussi que 85 % rejettent l’idée de se joindre aux États-Unis.
On aurait pu croire que les menaces de Donald Trump d’annexer le Groenland auraient rendu les Groenlandais craintifs devant la perspective d’une pleine indépendance (car sans le Danemark, pas d’OTAN), mais non !
Sylvio Le Blanc
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