Au Québec, il faut réinventer la roue

"Faire de la politique autrement"

Et s'il vous plaît, pas de "Top Gun"

Tribune libre

Ça fait plusieurs décennies que des cerveaux bien intentionnés ont lancé cette idée, devenue maintenant une marotte plus ou moins vraie et surtout, plus ou moins possible.


Effectivement, ça prenait du courage pour faire cette affirmation considérant les nombreuses démissions d’élus à toutes sortes de responsabilités politiques.


Peut-on faire de la politique autrement que celle que nous avons toujours connue? Pourtant, les préoccupations des besoins humains ne manquent pas : éducation, santé, habitation, mobilité, travail… condition de vie… 


Pour faire de la politique autrement, il faut nécessairement définir la «politique» qui se fait depuis toujours, et après, définir la politique que nous souhaiterions mettre en pratique. Là, le travail peut sembler immense; il faut peut-être commencer tranquillement, sans trop vouloir tout changer, et trop vite «en jetant le bébé avec l’eau du bain». Oui, je sais, facile à dire…


Personnellement, le premier changement à penser serait de s’interroger sérieusement sur la nécessité des partis politiques : sont-ils vraiment la bonne façon de faire vivre la démocratie et l’État? Leur nécessité et les allégeances imposées aux candidats sont-elles la voie d’une vraie ou meilleure démocratie et un vrai État de droit? Sont-ils la seule façon de créer une nation où il fait bon vivre? Être bleu, rouge, orange, vert, etc., a-t-il une signification sociologique si marquante pour l’élaboration d’un État où nous vivons et souhaitons tous vivre en paix? Pour la vaste majorité des municipalités, les partis politiques sont inexistants; pourquoi en faut-il aux paliers «supérieurs»? L’arrimage des municipalités avec les autres gouvernements serait-il meilleur si les gouvernements «d’en haut» n’étaient plus sous des étiquettes ou des allégeances?


Entre vous et moi, les partis politiques je n’y crois plus, car c’est donner priorité aux valeurs d’un parti et oublier l’évolution des peuples, des personnes… de la société dans son ensemble et de ses besoins vitaux. C’est oublier l’évolution de la démocratie et surtout de l’État et ses citoyens. Les citoyens sont et doivent être le commencement et la fin d’un État; non pas les croyances des partis qui s’entredéchirent sur la place publique, bêlant leurs jérémiades, et envoyant paître les citoyens en attendant la prochaine élection.


Ce n’est pas une personne qui doit diriger les destinées d’un État, mais bel et bien un gouvernement élu. Encore moins un parti politique qui trop souvent ne rassemble dans sa croyance qu’une petite partie de toute la population.


Veut-on vraiment faire de la politique autrement? Si oui, il faut arrêter d’avoir foi dans des partis qui ressemblent à des religions et leur doctrine, sans vraiment s’occuper des besoins des citoyennes et citoyens lesquels peinent tous à survivre tous les jours. 



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