Pour vrai, que devient la démocratie? Trudeau et Legault ont dit «NON» à la réforme électorale; et après, est-ce que tout est beau? Pour vrai, qu’en pensez-vous?
Il est remarquable de voir la vocation de nos élus.Es devenir très rapidement après leur élection une carrière au service des lobbyistes des entreprises, et plus rien au service des gens ordinaires. Vocation devient carriérisme. Et l’on traite de «dictature de la minorité» tous les citoyens sans plus aucun égard envers ceux-ci.
Nos élus.Es seraient-ils sous la tutelle de collaborations souterraines? Il semble qu’ils le sont absolument et c’est comme ça encore qu’on fait de la politique au Québec, nous dirait le premier ministre actuel.
La désillusion se lit facilement sur tous les visages de nos représentants; même celles et ceux qui sourient de leurs plus belles dents n’arrivent plus à se sortir de ce carcan de la finance mondiale. Ils n’ont pas seulement les mains et les pieds liés, mais aussi leur esprit : ils ne peuvent plus penser par eux-mêmes et dire la vérité! Il n’y a plus que des sujets confidentiels et cachés.
Et les gens ordinaires ne s’occupent plus de la gestion de la cité sauf pour des marches occasionnelles dans la rue pour promener des pancartes qui dénoncent l’inaction des gouvernements, nos élus.Es; ceux-ci sont trop occupés à faire des affaires avec d’autres gouvernements ou entreprises où le capital financier sera nécessaire aux deux partis. L’intérêt redevient celui des plus riches, la voix la plus forte. Les personnes de lois savent se faire écouter, sans crier, par le pouvoir très docile.
L’écoute des populations n’est plus, ne porte plus. Ce qui a été le fer de lance au siècle des Lumières par l’établissement de cette voix publique démocrate chancelle et s’éteint plus que jamais; elle est même reconnue comme agressante et agressive auprès des élus.Es qui démissionnent pour démontrer l’impossibilité de faire vivre adéquatement cet héritage difficilement acquis par nos ancêtres en quête de respect.
Exprimer une opinion est aujourd’hui considéré comme une incompétence et ignorance crasse : cette volonté d’exister, d’oser penser par soi-même et de le dire sans danger d’être ridiculisé et même ostracisé par l’autorité qui a peur et qui craint l’insurrection! Chez Desjardins, depuis Monique F. Leroux en 2010, on a instauré dans toutes les Caisses, 2 règlements pour exclure les membres qui osaient dire : «Oh là! Desjardins; tu vas trop loin». On condamne à la disparition celles et ceux qui osent penser autrement que l’autorité. C’est un recul de plus de 250 ans; une vraie paranoïa. Et que penser de la loi 21?
Si la démocratie retourne à la rue, pourrions-nous au moins nous demander ce qui cloche dans cette forme de gouvernance actuelle? Pourquoi, nos élus.Es n’arrivent plus à la faire vivre, mais plutôt à la faire mourir? Est-ce pour revenir à une nouvelle forme d’autoritarisme, de monarchie, de théocratie où le «chef» dirige tout de son bureau aux portes fermées et barrées?
Non, nous ne rêvons pas : la démocratie devient de plus en plus un cauchemar pour toutes et tous.
Que devons-nous faire? Que peut-on faire? Sommes-nous capables d’être assez adultes matures comme humains grégaires pour refaire nos devoirs et réapprendre nos leçons pour éviter de revenir officiellement à l’âge de pierre ou de Robespierre?
Pour vrai, peut-on réinventer la démocratie? Son évolution est-elle achevée?
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé