Saviez-vous ça sur le Québec? (Capsules radio 13,14,15 de 15)

Faire l'indépendance pour dire quelque chose au monde!

On gagnera en disant la vérité

Chronique de Jean-Jacques Nantel

Ces dernières capsules de la série expliquent que, si le Québec n'est toujours pas indépendant, c'est certes à cause de la médiocrité historique de ses chefs, mais aussi parce que le Canada a toujours utilisé une immigration et une propagande massives pour l'en empêcher.

Pour réaliser son indépendance et jouer enfin un rôle dans le monde, le Québec doit se donner des chefs solides comme PKP et commencer à utiliser les puissants arguments moraux, géopolitiques et économiques qu'il a toujours négligé d'employer.

C'est le sujet de la présente série de capsules radiophoniques.

Bonne écoute,

Jean-Jacques Nantel, ing.

Voici le résumé écrit de ces trois capsules radiophoniques:

Puisque le Canada anglais et tout le monde anglo-saxon sont présentement en train de s'affaiblir, le Québec devrait déjà avoir accédé à son indépendance. Si ce n'est pas le cas, c'est, bien sûr, à cause de la médiocrité historique de ses chefs. Le meilleur exemple de cela fut Lucien Bouchard qui fut le seul chef indépendantiste de l'histoire à avoir été au pouvoir quand, au début de 1996, les sondages indiquaient qu'on avait une majorité de ¨oui¨. Trop craintif pour passer à l'action, le pauvre homme a alors décidé de s'occuper des ¨vraies affaires¨ plutôt que de s'occuper du ¨vrai problème¨. Et notre majorité s'est évaporée.

L'autre raison pour laquelle le Québec n'est toujours pas indépendant, c'est parce que la vallée du Saint-Laurent est tellement stratégique pour le Canada anglais que ce dernier a toujours employé tous les moyens possibles et imaginables pour nous empêcher d'en prendre le contrôle: propagande massive, immigration massive, appauvrissement artificiel des Québécois, etc.

Pour gagner un troisième référendum et pouvoir enfin réaliser notre indépendance, nous devons nous donner des chefs solides comme PKP mais aussi nous mettre à utiliser les arguments moraux, géopolitiques et économiques que nous avons toujours négligé d'utiliser pour convaincre les 10% d'électeurs qui nous manquent pour atteindre le 50% + 1 que l'indépendance sera une affaire payante (la valeur stratégique de notre position géographique, la rentabilité économique de péages pour la traversée du Québec en autos, en autobus, en camions, en bateaux, en trains, en oléoducs, en gazoducs, etc.).

Faire l'indépendance permettra entre autres au Québec de rétablir le sens normal d'écoulement des économies de tout le Canada de l'est; soit dans le sens ouest-est qui est naturel au continent plutôt que dans le sens anormal est-ouest comme c'est présentement le cas. Nous pourrons aussi accroître le développement de l'axe nord-sud par lequel passe désormais 70% de notre commerce international. Enfin, Montréal redeviendra le carrefour des axes ouest-est et nord-sud qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être.

L'indépendance sera également importante pour le reste du monde puisque nous avons beaucoup de choses à lui apporter. Nous l'avons déjà fait en faisant accréditer l'idée qu'un référendum était la norme à respecter pour réaliser une indépendance. Nous avons aussi un rôle à jouer dans la francophonie ou dans le mouvement pacifiste internationale puisque nous sommes opposés aux guerres; par exemple quand il s'agit d'aller massacrer des Musulmans dans leurs pays d'origine.

Un Québec indépendant pourra enfin jouer un rôle utile dans la réorganisation du monde qui devrait se faire au cours du présent siècle.


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Peter Benoit Répondre

    12 janvier 2016

    Message à Pierre Cloutier,
    On commence à se préparer pour les 3 prochaines années et c'est une condition nécessaire, mais non suffisante.
    Vous savez très bien que dégraisser et reprendre le contrôle de l'état va prendre un certain temps. De même, dépendamment des reculs électoraux de la CAQ et de QS, la mobilisation ne s'amorcera qu'àprès le post-mortem de la défaite électorale, soit au printemps 2019.
    Enfin, le dépôt de la Constitution québécoise va prendre un certain temps.
    Bref, penser tenir un référendum en 2019 est irréaliste, à moins bien sûr qu'on désire le perdre absolument.
    Sortez de vos ornières. De l'imagination SVP !

  • Pierre Cloutier Répondre

    11 janvier 2016

    Message à Peter BenoiT
    Ce que vous dites, nous avons 3 ans devant nous pour le faire. Et 3 ans en politique, c'est une éternité.

  • Peter Benoit Répondre

    10 janvier 2016

    Je suis d'accord avec vous et j'apporterais la nuance suivante: Pour moi, présenter l'indépendance de façon honnête et vraie c'est de bien l'expliquer et de consulter tout le monde y compris les gens qui sont en désaccord avec notre projet collectif.
    Je trouve que de publier des études techniques quelques semaines avant la tenue d'un référendum ne fait pas sérieux. Surtout quand elles ne sont même pas débattues.
    On l'a vu avec le référendum écossais: La monnaie a été la talon d'Achille de la campagne et le "Oui" était gagnant ou presque, juste avant que les unionistes ne s'emparent de la question...
    Au Québec, contrairement à l'Écosse ou la Catalogne, on a l'avantage de contrôler de 50 à 60% de l'état par rapport au fédéral.
    Il faut pouvoir répondre à toutes les questions et avoir un plan "B" s'il n'y a pas de consensus: La monnaie à utiliser, les relations internationales (Alena, OTAN, ONU, etc.), la Constitution québécoise avec sa Chambre des Régions, les droits des anglophones, les Premières Nations, les frontières, les douanes, la circulation des biens et personnes, la double citoyenneté, le partage de la dette fédérale, les actifs fédéraux, etc.
    Quand les gens auront été consultés, que le projet d'indépendance est clair et qu'une Constitution moderne et respectueuse des minorités est proposée, alors le Québec obtiendra un référendum gagnant et deviendra un pays.