Il faut battre Gérald Tremblay

Tribune libre

La malheureuse association entre Louise Harel, qui a encore toute notre admiration, avec le magouilleur et fédéraliste Benoît Labonté aura été une magistrale erreur de la nouvelle cheffe de Vision Montréal. Depuis quand peut-on s'associer politiquement à des gens qui ont milité pour le comité du NON quand on sait que ce référendum-là a été manipulé et carrément volé par la clique des anglos et de leurs petits valets québécois qui leur lèchent le derrière ?
Les tout derniers sondages, à une dizaine de jours des élections municipales de Montréal-qui-s'anglicise-de-plus-en-plus-rapidement, démontrent que la cote Harel ne flotte pas trop haut dans les sondages car l'erreur qu'elle a commise en associant son intégrité à un politicailleux de bas étage lui coûte très cher.
Mais ce serait désastreux que Gerry Tremblay, qui prétend toujours ne rien voir ni entendre,soit réélu pour un autre quatre ans, Désastreux pour la ville et pour tous ses citoyens qui en pâtiraient car ses huit années à la mairie ne passeront pas à l'histoire comme des heures de gloire pour la métropole.
Je ne vois qu'une seule solution: Louise Harel et Richard Bergeron partagent sensiblement la même philosophie de transparence et de politique citoyenne. Leurs programmes, on pourrait presque les copier/coller...
Ils doivent absolument passer outre leurs égos et uni leurs forces pour battre Tremblay à tout prix.
Nous savons qu'Harel a déjà discuté avec Bergeron avant de faire son choix, j'ignore ce qui les sépare...mais ils doivent absolument se parler TRÈS RAPIDEMENT.
L'avenir de Montréal en dépend.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    21 octobre 2009

    Monsieur Schneider,
    De par mon travail et mes contacts, je dispose d'assez bonnes antennes dans le monde municipal montréalais. Plusieurs, par exemple, auraient aimé que madame Harel se présente à la mairie comme madame Boucher l'avait à Québec, i.e. à son "compte", sans parti. Plus difficile à faire qu'à Québec, compte tenu des particularités de Montréal. Plus nombreux cependant étaient ceux qui souhaitaient la voir joindre les rangs de Projet Montréal.
    Pour des raisons dont je ne peut dévoiler la teneur ici, disons que j'envisageais l'élection de Labonté dans un district de l'arrondissement de Ville-Marie comme n'étant rien de moins qu'un supplice. L'homme est suffisant, est certain d'avoir toujours raison, a le mépris facile et il est définitivement narcissique. On peut pardonner pour quelqu'un qui a de la vision, comme on dit, mais ce n'est pas son cas. Cependant, je ne savais pas trop pour ses magouilles. Mais l'administration Tremblay a fait bien pire, on le sait.
    Je sais surtout que des gens - ça été dit - on tenté de convaincre madame Harel de ne pas s'associer à lui. Elle n'a pas écouté. Vous me pardonnerez si je dis qu'elle a manqué de jugement quelque part. Elle a approuvé son projet d'Expo 2020, ce qui n'est pas la trouvaille du siècle. Elle est prise avec ça aujourd'hui. Cela dit, madame Harel est une femme que je respecte et admire toujours, mais il y avait des signes annonceurs dont elle aurait dû comprendre la teneur. Les règlements de comptes des derniers jours, parfaitement orchestrés, profitent à Tremblay et à Projet Montréal, un parti en construction, comme le RCM à l'époque.
    Que faire, donc? Une coalition de dernière minute bâclée sur un coin de table? Les élections auront lieu dans 10 jours. Et nous voilà dans de beaux draps.
    Je rage.