Kathryne Lamontagne - La copine de Nicolas Murray, ce jeune homme de 22 ans sauvagement poignardé le soir de la fête nationale, a confiance de le voir se rétablir et de retrouver le ou les agresseurs qui l’ont plongé entre la vie et la mort.
« Ils ne méritent pas de vivre, ces gens-là. On est ici parce que Nicolas est dans le coma et qu’il lutte pour sa vie, alors qu’eux autres doivent fêter encore », a dit Stéphanie Kearney dans une entrevue à TVA que Le Journal a pu regarder dans son intégralité.
Son copain, un étudiant en charpenterie et menuiserie à Rivière-du-Loup, repose dans un état critique à l’hôpital depuis qu’il a été poignardé à plusieurs reprises au thorax et à un épisode à la tête. Cette dernière blessure a provoqué les dommages les plus graves.
« Il se bat. Il est stable dans son instabilité. C’est un combattant. Les chances, ils ne peuvent pas nous le dire. Ce sont les heures qui suivent qui décideront. Mais il va s’en sortir », martèle-t-elle.
Altercation surprise
Il reste que la jeune femme peine encore à comprendre ce qui a pu se produire ce soir-là. Après avoir passé une trentaine de minutes à la haute-ville de Québec, Stéphanie, son copain et d’autres amis attendaient un taxi quand la première altercation, qui a rapidement pris fin, est survenue avec un groupe d’individus.
« Ils se sont donné la main. Tout allait bien. On s’en allait », se souvient celle qui assistait à sa première soirée de la Saint-Jean-Baptiste à Québec.
C’est alors qu’un homme de race noire, possiblement armé d’un couteau, aurait fait irruption dans la bande. « Ça a dégénéré et ça s’est transformé en bagarre générale. Il a sauté de même, il a dit des conneries. Pour lui, c’était drôle ce qui arrivait. Personne n’a vu de couteau. J’étais à côté, mais je n’ai jamais vu le couteau », dit-elle.
Les agresseurs enfuis, Nicolas Murray a grièvement été blessé dans cette démêlée. « J’ai vu du sang. Il y avait juste ça, rien d’autre. Il ne bougeait plus, on pensait qu’il était mort. À un moment donné, il a parlé et il a dit: «Appelez une ambulance, je suis correct». Il n’était pas correct, mais il était conscient. Même à l’urgence, il collaborait », s’encourage Stéphanie.
La jeune femme souhaite de tout cœur que soient retrouvés les fautifs. « C’est un manque de savoir-vivre. On n’a pas été élevés de même nous autres. Ils ont un problème. On va les retrouver, je fais confiance aux enquêteurs. On a déjà des bonnes pistes. »
Son AMI poignardé à la Fête nationale
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