Le drapeau de nos ancêtres dérange très certainement les forces de l'ordre du SPVM, force est de constater dans la tentative d'intimidation et de zèle que des policiers nous ont fait subir à moi, ma blonde et ma fille de 8 mois.

On est présentement le 24 juin 2011 et au moment où j'écris ces lignes, seulement quelques heures se sont écoulées depuis l'évènement. Je suis allé avec ma famille aux festivités à Dorval et, comme tout bon militant pour la cause de la souveraineté et la libération de notre peuple, je suis arrivé là-bas avec mon drapeau du Québec et mon drapeau des Patriotes.
Lors du spectacle, je brandis fièrement mes deux drapeaux dans les airs (A noter que nous étions 3 ou 4 à arborer le fleurdelysé en cette fête nationale à la cité de Dorval). Pour revenir, mes drapeaux volent dans le vent tout inoffensivement, se laissant guider par la brise du fleuve St-Laurent. Le drapeau patriotique montre fièrement le vieux dans le milieu des trois couleurs du Vert, du Blanc et du Rouge.
Du coin de l'oeil, j'aperçois des policiers se regrouper derrière nous et tous du même pas s'avancer vers nous en formant un demi-cercle. Nous étions une grande menace, je répète, il y avait moi, ma copine et ma fille de 8 mois, tout pour provoquer une émeute, c'est assuré.

Tout s'est déroulé en 30 secondes, ils étaient 8 polices, 2 femmes et 6 hommes de taille XXXL, les 8 compères positionnés en face de nous prenant un air de je-me-bombe-le-torse-pour-paraître-encore-plus-gros. Les 2 policières, elles, de leurs 5 pieds 4 pouces, sortirent leurs lampes de poche et les pointèrent en direction du puisard dans lequel moi et ma copine avions jeté nos mégots de cigarette 5 min auparavant; c'est dire qu'ils nous observaient depuis un moment. Mais ils pensaient quoi, trouver une bombe ou je--ne-sais-quoi?
Devant un tel spectacle, je ne pouvais que rire de la médiocrité de leur intimidation et de leur zèle pour une simple petite famille arborant le drapeau des patriotes. Nos valeureux protecteurs sont ensuite repartis en se divisant chacun de leur côté comme si rien ne s'était produit, peut-être avaient-ils compris tout le pathétique de leur action.

***
Luc St-Aubin
24 Juin 2011