L’Anti-costi

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Et une deuxième flèche au coeur qui nous permet de confirmer d'où vient le tir





Le premier ministre Couillard a montré ses vraies couleurs le mois dernier. Lui qui n’avait jamais montré de réel engouement pour le projet d’exploitation des hydrocarbures sur l’île d’Anticosti avait jusque là respecté les engagements de ses prédécesseurs. Il est désormais clair que le gouvernement ne tiendra pas sa paro­le.


Engagements


Rappelons que le gouvernement n’a pas seulement autorisé des tiers à sonder le sol d’Anticosti. Il est même devenu leur partenaire. De ce fait, nous nous sommes collectivement engagés à investir une centaine de millions dans cette aventure.


Pourquoi? Parce que le Québec a besoin de diver­sifier ses sources de revenus, d’endiguer sa dépendance aux hydrocarbures d’ailleurs et d’exploiter de manière responsable ses richesses naturelles. Nous ne sommes plus à l’époque où nous détruisions sauvagement notre territoire. Nous avons appris des erreurs du passé. Les mécanismes sont nombreux, rigoureux.


En 2016, le Québec recevra 10 milliards de dollars découlant de la péréquation. De l’argent de quêteux. De l’argent du «sale» pétrole de l’Alberta. Il faut croire qu’à cheval donné, Philippe Couillard ne regarde pas la bride. Au lieu d’être fiers et de nous dire que nous méritons de nous enrichir nous aussi, notre PM choisit d’être de mauvaise foi. On prend l’argent de l’Ouest, mais on joue vert dans l’Est.


Choix coûteux


Les tergiversations de monsieur Couillard coûteront cher. Très cher. Les partenaires d’antan poursuivront. Aux pertes sèches découlant des sommes investies s’ajouteront des millions de dollars en compensations, frais juridiques et autres. Sans oublier l’impact sur la réputation du Québec auprès d’investisseurs étrangers qui décoderont le message: le Québec n’est pas fiable.


Les mauvaises langues vous diront que notre premier ministre a favorisé ses intérêts personnels de chasseur au détriment de ceux de la province. Il paraît que c’est vraiment beau, Anti­costi. Je ne sais pas, je n’ai pas les moyens d’y aller. Et vous?




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