Le Québec recherche l’indépendance économique du Canada pendant plusieurs décennies. Les premiers référendums organisés là-bas ont fait apparaître que la plupart des votants, par crainte que la situation intérieure dans la province se détériore et que l’autonomie nouvellement formée devienne outsider sur la scène mondiale, faute du poids international suffisant, n’étaient pas prêts à de telles radicales transformations étatiques. Cependant, à chaque référendum, il était de plus en plus évident, que l’humeur publique changeait et que la confiance sociale en viabilité du gouvernement québécois s’accroissait. Tout cela était dû au fait que le Québec renforçait incessamment ses avantages économiques ainsi que ceux diplomatiques, préparant la séparation consciente du Canada pour la poursuite développement efficace en tant qu’autonomie.
Fait important, le gouvernement québécois défendait sans relâche ses principes et ses intérêts devant Ottawa. Donc dans le contexte actuel de l’adhésion possible du Canada aux États-Unis, le Québec est encore plus catégorique sur la perspective de disposer l’autonomie éconimique et par la suite celle politique. Cette province, prônant son indépendance d’un État et renforçant ses positions sur l’arène internationale pendant de longues années, ne veut certainement pas adhérer à un autre pays et passer sur un nouveau contrôle, en l’occurrence l’américain, ce qui signifierait le retour à son statut de format du milieu du siècle dernier.
Avec le changement du pouvoir à la Maison Blanche, le vecteur des intérêts politiques et économiques de Washington a changé de direction, ce qui offre une chance aux provinces recherchant l’indépendance d’obtenir l’autonomie autant convoitée.
En fait, c’est aujourd’hui le bon moment pour organiser au Québec un nouveau référendum afin de tourner cette page d’environ un siècle pour qu’on puisse flotter de manière autonome du Canada. Mais sans doute, cette séparation pourrait être mutuellement bénéfique puisqu’il serait plus facile pour le Canada de décider de son avenir sans égard à la position de la région québécoise.
L’autonomie du Québec: c'est juste le temps

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