Véritable confédération canadienne

L’option constitutionnelle de Rodrigue Tremblay

Important ministre péquiste de 1976 à 1979

Tribune libre

Rodrigue Tremblay, né à Matane, le 13 octobre 1939, est un économiste, un homme politique et un professeur québécois. Il est un spécialiste en macroéconomique, en finances publiques et en finances internationales. Il est un auteur prolifique d’ouvrages en économie et en politique.
Rodrigue Tremblay a été élu député dans la circonscription de Gouin le 15 novembre 1976, sous la bannière du Parti québécois. Il fut nommé ministre de l'Industrie et du Commerce dans le gouvernement de Lévesque. Il est responsable de l'introduction de la vente des vins dans les épiceries. Il démissionna cabinet le 19 septembre 1979 « parce qu’il ne se sentait plus appuyé par M. Lévesque ». Il retourna à l'enseignement universitaire le 15 avril 1981.
Le 7 novembre 1979, M. Tremblay, alors député indépendant de Gouin a signé la déclaration suivante, avec 5 autres députés de notre Assemblée nationale, Messieurs Bertrand Goulet de Bellechasse, Fernand Grenier de Mégantic-Compton, Michel Le Moignan, de Gaspé, Armand Russell de Brome-Missisquoi et William Shaw de Pointe-Claire :
« Nous, représentants élus de la population et membres de l’Assemblée nationale du Québec, proposons une option référendaire reposant sur le principe général de l’autonomie des provinces canadiennes et d’une véritable confédération canadienne. »
Ces députés souhaitaient qu’une troisième Option référendaire soit offerte à la population. Ils percevaient qu’un référendum qui ne porterait que sur une seule option, celle du gouvernement du PQ, dans l’éventualité fort prévisible qu’elle soit refusée par la population, laisserait le Québec plus divisé et désemparé que jamais.
Voici des informations supplémentaires sur M. Tremblay :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rodrigue_Tremblay


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2011

    «Ceux qui propagent au Canada le mythe du "gros à tout prix" le font en vertu d'une idéologie dangereuse et pour promouvoir des intérêts politiques partisans. Le Parti libéral du Canada et son frère cadet le Parti libéral du Québec sont ceux qui déploient les plus grands efforts de propagande afin de véhiculer le mythe du "gros à tout prix" parce qu'ils ont depuis longtemps fait le calcul qu'ils s'importaient des votes en recourant à une politique d'immigration ouverte et massive. Cependant, dans ce domaine comme dans d'autres, ce qui profite aux politiciens et aux bureaucrates qui les servent n'est pas nécessairement à l'avantage de l'ensemble de la population." (Rodrigue Tremblay, Le Devoir, 8-7-94)

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2011

    Vers la fin de 1999, M. Rodrigue Tremblay a publié un livre aux Éditions Transcontinental : Les grands enjeux politiques et économiques du Québec, à la section, Les questions constitutionnelles, pour l’avenir, il écrit :
    « Tant que le parlement du Québec n’aura pas entériné l’Acte constitutionnel de 1982, adopté uniquement par les provinces anglophones, le Canada anglais continuera constitutionnellement de traiter le Québec comme une sorte de colonie intérieure. Aucune paix constitutionnelle durable n’est possible tant que la Constitution canadienne ne sera pas légitimée au Québec. Cela exige un compromis de part et d’autre.
    Les partisans inconditionnels du statu quo devraient se rappeler que les droits des individus et des peuples doivent avoir préséance sur les volontés d’hégémonie politique et sur les structures politiques.
    De même, au Québec, les indépendantistes inconditionnels doivent accepter que l’autonomie des peuples ne peut être que relative. En effet, les droits des personnes viennent avant ceux des États-nations et de leurs dirigeants. En particulier, la position du Québec, entre le Canada de l’Est et le Canada de l’Ouest impose que l’on prenne en considération cette réalité géographique dans tout arrangement politique futur.
    L’Europe a réussi à abolir les anciennes frontières, il ne faudrait pas que l’on en recrée en Amérique du Nord et qu’on y transpose les vieilles maladies européennes, tel le nationalisme ethnique. Il faut se rappeler que dans une saine démocratie, ce n’est pas à la population à s’adapter aux politiciens, mais aux politiciens à s’adapter à la population.
    Nos élus devraient faire montre de « leadership » et s’attaquer résolument à la tâche de trouver une solution pratique au blocage constitutionnel actuel. L’économie ne s’en porterait que mieux. »

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2011

    M. Hastings, à la place de prendre une phrase ou deux d’une personne, hors-contexte, pour tenter de le discréditer, vaut toujours mieux considérer son œuvre, dans son ensemble.
    M. Rodrigue Tremblay, comme économiste et prof à l’Université de Montréal, a aidé le PQ à prendre le pouvoir en 1976 en plus d’avoir été un excellent ministre de l'Industrie et du Commerce.
    C’est un défaut, trop souvent trouvé chez trop de souverainistes, de tenter de diminuer ceux qui ont une opinion constitutionnelle, légèrement ou totalement différentes de la leur, à la place de tenter des les convaincre qui vaut mieux que sarcasme ou l’insulte gratuite. Faut se faire de nouveaux amis, pas des ennemis.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2011

    De l'influence d'une formidable pensée politique:
    "Sur l'échiquier politique, ceux qui occupent le centre peuvent avoir de l'influence, mais rarement le pouvoir."
    "Le fait de ne pas avoir un bon gouvernement ne signifie nullement que l'on ne soit pas gouverné."
    Citations de Rodrigue Tremblay

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2011

    Plusieurs citations de M. Tremblay, à la fin du site Internet que j'ai proposé, sont à lire dont une est :
    "Une minorité organisée est habituellement plus forte qu'une majorité désorganisée."
    Si le choix constitutionnel suggéré par M. Tremblay avait fait partie de la question du référendum de 1980, comme autre option, en plus de celle de la souveraineté-association, comme il le suggérait, elle aurait gagné, selon, les sondages du temps mais, M. Lévesque a refusé. Il a mené le Québec à l’abattoir, malgré les avertissements que son option de la Souveraineté-association, serait refusée. Le pas était trop grand pour 60 % de Québécois, ce qui était prévu depuis plusieurs mois.