La crise de confiance se poursuit au Bloc québécois

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Et si elle restait ?

 La sortie de crise au Bloc québécois a fait l’objet de discussions ce samedi à Montréal lors du Bureau général de la formation souverainiste.


La cheffe Martine Ouellet ainsi que le président Mario Beaulieu assistaient à cette rencontre délicate.


La question du vote de confiance et celle du «référendum» sur les orientations du parti figuraient notamment au menu.


Président de l’exécutif du Bloc québécois dans La Pointe-de-l’Île, Jean-Pierre Émond a insisté avant la rencontre sur la nécessité de trouver une issue à cette crise «très difficile pour le Bloc, très difficile pour les membres, très difficile pour tout le monde».


«Il y a toujours une solution à tout», a-t-il fait savoir.


Vendredi, une trentaine d’organisations locales du Bloc québécois ont exigé un vote de confiance rapide sur le leadership de Mme Ouellet. Ils réclament, entre autres, que les membres soient consultés sur l’avenir politique de leur cheffe d’ici la fin du mois de mai.


Rappelons qu’au début mars, sept des dix députés du Bloc ont démissionné avec fracas, déclarant qu’ils ne pouvaient plus travailler avec la cheffe. Ils avaient aussi dit qu’ils n’étaient pas en accord avec la mission qu’elle donnait au parti de mousser la souveraineté, alors que, traditionnellement, le parti défend les intérêts du Québec à Ottawa.