1. De complément à ennemi
L’homme et la femme sont normalement considérés comme complémentaires, mais pour les féministes l’homme québécois est d’abord et avant tout un ennemi avant que d’être un complément.
Les féministes disent plutôt que les femmes sont obligées de vivre avec les hommes, et ne voient guère de complément de l’un à l’autre. Elles se sont créés (à même les fonds publics) plein d’organismes bien à elles desquels sont exclus tous les hommes, tout en ayant toujours crié à la discrimination dans le cas inverse.
2. L’aveuglement de l’homme québécois
Les hommes québécois ne regardent pas la réalité en face, font l’autruche, ils refusent de voir la dégénérescence programmée des générations successives de garçons depuis le début du féminisme.
Vu qu’il y a encore assez d’hommes de la société patriarcale précédente qui sont encore actifs au Québec, qui ne sont pas encore retraités, les hommes québécois ne regardent pas plus loin et ne voient pas ou ne veulent pas regarder le désastre en cours pour eux. Ils ne se rendent pas encore compte qu’au niveau de la majorité des professions les jeunes hommes sont déjà écrasés par les jeunes femmes, et que la société québécoise de demain va être dominée par ces jeunes femmes d’aujourd’hui. Quand tous les hommes issus de la période patriarcale précédente vont être à la retraite ou morts, les femmes occuperont alors la grande majorité des places importantes au Québec, les hommes étant principalement confinés aux métiers manuels, au chômage ou à l’assistance sociale.
3. L’hypocrisie féministe
On constate l’hypocrisie des féministes en voyant qu’elles ne cessent et ne cesseront jamais de crier à la discrimination des femmes par les hommes sans jamais parler de l’effondrement de l’homme et du garçon québécois. Elles cherchent de façon complètement indécente, immorale, à toujours augmenter leurs nouveaux privilèges sans égard à l’homme québécois qui se fait toujours davantage écraser.
Par exemple, une de leurs protestations classiques est que l’homme gagne encore davantage que la femme ayant le même bagage scolaire. Certes, la chose est à corriger le cas échéant; mais elles ne mentionnent pas par exemple qu’au niveau de la majorité des professions il y a maintenant chez les nouvelles générations jusqu’à deux ou trois femmes pour un homme, et que les un ou deux autres hommes pour équilibrer l’équation sont certainement pas mal plus bas dans l’échelle sociale, l’un travaillant sans doute dans un entrepôt ou au mieux dans un métier, et l’autre étant au chômage ou sur l’assistance sociale. Cette inégalité que l’on constate dans les sphères professionnelles n’est évidemment jamais présentée, jamais évoquée dans les raisonnements ou revendications féministes.
4. Le mythe d’une société plus juste
Une croyance qui a été entretenue par le féminisme et auquel la majorité des hommes québécois ont cru en toute bonne conscience est que le féminisme allait amener la société vers un modèle d’égalité homme-femme et de justice sociale. Force est de constater qu’il s’agit d’un mythe. Les filles et les jeunes femmes, par exemple, continuent sans cesse au niveau de l’éducation d’accroître leur avance sur les garçons et les jeunes hommes sans que les féministes se soucient le moins du monde du sort de ces derniers.
Les femmes montrent qu’elles sont finalement autant sinon davantage égoïstes que les hommes. Les féministes ne se préoccupent aucunement d’une réelle justice et d’une réelle égalité homme-femme, bien qu’elles n’arrêtent pas depuis un demi-siècle d’en parler, car elles ne se soucient que des femmes. Elles disent d’ailleurs volontiers en privé que les hommes n’ont qu’à s’arranger eux-mêmes, qu’elles n’ont pas à se préoccuper de leur sort; et ajoutent même carrément que les femmes ont déjà été opprimées et que c’est maintenant au tour des hommes de l’être, point à la ligne. Au reste ou de fait, le « politiquement correct » féministe impose dans notre société maintenant matriarcale qu’absolument rien ne soit fait pour aider les garçons et les hommes.
Le féminisme québécois a été financé par les fonds publics à hauteur totale d’au moins un demi-milliard de dollars depuis un demi-siècle, depuis les années soixante-dix; et au moins la moitié de cette somme colossale a été payée par les hommes québécois. Ces derniers ont donc eux-mêmes financé leur descente aux enfers, ils ont payé pour se faire progressivement enterrer vivant par le féminisme ou les femmes.
Le matriarcat est autant sinon davantage égoïste que le patriarcat, contrairement à la perception des plus naïves de tant et tant d’hommes. On peut certainement et même il est plus que temps de commencer à parler de totalitarisme féministe.
Conclusion
Le féminisme québécois a fait merveille pour la « nation » des femmes; mais il figure « dignement », aux côtés du fédéralisme et du multiculturalisme massif ou de l’immigration massive, dans la liste des fossoyeurs du peuple québécois et de l’indépendance du Québec. Ces trois forces ont impitoyablement affaibli la moitié de la nation québécoise, à savoir les garçons et les hommes. On peut certainement parler ici d’une dégénérescence programmée pour ces derniers. Le projet d’indépendance du Québec s’en est trouvé aussi impitoyablement affaibli, et on parle même maintenant d’agonie du peuple québécois.
Par cette dégénérescence de l’homme québécois au cours des dernières décennies, Ottawa s’est assuré que plus jamais un autre René Lévesque ou un autre Jacques Parizeau ne surgissent, ne soient produits dans le peuple québécois.
Il restait quand même certains baby-boomers qui pouvaient encore être dangereux tant qu’ils n’étaient pas encore morts, par exemple Parizeau. Pour parer toute menace de ce côté, Ottawa a placé ses chiens de garde dans tout le mouvement souverainiste.
C’est ainsi que Lucien Bouchard et Bernard Landry se sont occupés de tasser Parizeau au plus vite après le référendum de 1995, et lui ont enlevé tout goût ou toute velléité d’un éventuel retour politique.
Gilles Duceppe est un autre chien de garde du fédéralisme, et on l’a vu allégrement écraser Mario Beaulieu et Martine Ouellet. Il était également prêt à sauter sur Pierre Karl Péladeau si ce dernier devenait vraiment trop dangereux pour le fédéralisme.
Mais c’est finalement Jean-François Lisée qui a directement et sauvagement attaqué Péladeau, et ce encore plus fort que ce que faisaient les fédéralistes, le décrivant comme une « bombe à retardement ». Lisée est considéré par plus d’un souverainiste (parmi lesquels nous sommes) comme un autre Claude Morin, donc un autre chien de garde du fédéralisme au sein du mouvement souverainiste.
On a donc eu un statu quo politique total depuis le dernier référendum en 1995, en même temps que les vannes grandes ouvertes de l’immigration massive faisaient année après année grossir les forces fédéralistes et rendaient de plus en plus impossible le projet d’indépendance du peuple québécois.
Pendant que rien ne va plus depuis longtemps du côté des hommes québécois, on aurait quand même pu espérer que du côté des femmes et de notre société maintenant matriarcale le féminisme finisse par produire une « sauveuse » du peuple québécois, une sorte de Renée Lévesque ou de Jacqueline Parizeau. Les hommes ou le peuple québécois auraient ainsi quand même eu par là une sorte de « retour sur l’investissement », les énormes fonds publics engagés dans le féminisme servant finalement non plus seulement aux femmes, mais aussi au peuple québécois dans son ensemble en assurant sa survie par la réalisation de son indépendance.
Mais le féminisme a tellement couché avec le fédéralisme et le multiculturalisme pour écraser l’homme québécois qu’il est incapable ou ne veut en aucun cas produire une telle sauveuse. Il ne nous offre ainsi que des Françoise David, Hélène David, Manon Massé, etc., qui rejettent toute identité québécoise et veulent nous imposer un multiculturalisme massif ainsi que l’anglicisation et la canadianisation du Québec qui viennent avec.
Massé crache en plus ouvertement sur l’homme québécois. On est en 2018, après un demi-siècle de féminisme québécois des plus prospères et financé en grande partie par les hommes, mais on constate quand même encore cette haine féministe de l’homme québécois qui ne finira visiblement jamais. Finalement, la femme qui a jusqu’ici le plus ressemblé à une sauveuse pour le peuple québécois est Martine Ouellet…
En ce qui concerne Pauline Marois, elle avait peur de prononcer le mot « indépendance » en public, et poursuivait uniquement l’objectif féministe d’être la première femme à devenir première ministre du Québec. Sa priorité était évidemment accordée au féminisme et non à la survie du peuple québécois, à la nation des femmes et non à la nation québécoise.
Le Québec semble bien en voie de devenir assez rapidement la Louisiane du nord, mais le féminisme québécois sera quand même béat de contentement car la phase terminale du peuple québécois se sera déroulée sous les « auspices » d’un matriarcat total (totalitaire).
André Lafrenaie
P.-S.: Nous n’avons même pas parlé dans ce texte des quelque 25 000 avortements pratiqués annuellement au Québec contre quelque 85 000 naissances (soit un bébé « avorté » sur quatre ou cinq); ni de l’opposition de féministes comme la ministre du Parti libéral du Québec à la Condition féminine, Hélène David, à une politique nataliste québécoise comme le propose la Coalition Avenir Québec, la ministre ajoutant que le monde est surpeuplé, signifiant évidemment par là que l’on doit plutôt recourir à l’immigration, l’augmenter toujours davantage, massivement.
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