La démission de madame Normandeau: Qui a cru que les femmes feraient mieux?

Tribune libre

Alors que les médias mainstream nous annoncent la démission de madame Nathalie Normandeau, vice-première ministre du Québec, je viens de constater qu'en août j'avais publié le texte suivant sur Vigile:
"Et dire qu’on nous disait que si les femmes étaient au pouvoir ça irait mieux..."
http://www.vigile.net/Et-dire-qu-on-nous-disait-que-si
Il est vrai que les femmes occupent de plus en plus de place en politique dans les pays occidentaux. Mais nul ne peut prétendre que leur présence a amélioré les façons de faire des politiciens.
Alors que depuis le début du 21e siècle en particulier, les femmes sont de plus en plus présentes en politique au Canada et au Québec, ce que l'on constate au Québec c'est que les soupes populaires, banques alimentaires et comptoirs vestimentaires ne fournissent plus dans un Québec pourtant riche en ressources. Les besoins de ces services de dernier recours sont en croissance (contrairement à l'économie du Québec).
Cela donne un coup au mythe de la femme plus attentive aux besoins des gens, ayant l'instinct maternelle etc...
Et Christine St-Pierre qui espère le retour de madame Normandeau.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201109/07/01-4432280-christine-st-pierre-predit-le-retour-de-nathalie-normandeau.php
Personnellement, je ne l'espère pas tellement, pas qu'elle était pire que ses collègues masculins, mais elle n'était pas mieux.
De plus, comme tous les autres députés de l'Assemblée nationale, elle avait voté pour cette motion "guerrière" en mai dernier:
"L’Assemblée nationale rappelle que « le Québec a été et continuera d’être un allié de l’ensemble de la communauté internationale en matière de sécurité et plus particulièrement face à la menace terroriste ».
Elle salue aussi « la persévérance des États-Unis et de ses alliés dans la recherche d’une plus grande sécurité à l’échelle mondiale ».
Enfin, elle « souligne l’importance de demeurer vigilant et réitère son appréciation de la contribution des Québécoises et des Québécois déployés en Afghanistan »".
Donc, les femmes en politique supposément pacifiques et démontrant plus d'empathie, vous en reparlerez à d'autres qu'à moi.


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8 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    8 septembre 2011

    @ Didier:
    «Et maintenant ce sera une autre femme, dame Beauchamp, qui sera vice première-ministre.».
    Ah oui? Eh bien, là, nous aurons dans un avenir proche, de quoi rire, en regardant les nouvelles, en fin de journée! Ça pourra même nous faire du bien, de pouvoir rire ainsi à gorge déployée...

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2011

    Et ce n'est pas mieux dans le monde des médias mainstream. Lire Lysiane Gagnon par exemple, c'est comme lire n'importe quel journaliste masculin à la solde de la riche aristocratie capitaliste des affaires et de la finance. En un sens, madame Gagnon est aussi servile envers l'aristocratie d'argent qu'une politicienne du genre Nathalie Normandeau et aussi servile envers cette même aristocratie que certains hommes des médias comme les Richard Martineau et Éric Duhaime.
    Malheureusement, l'aristocratie financière capitaliste recrute en général ses politiciens et ses gens de médias parmi ceux qu’on ne pouvait sentir lorsque nous étions sur les bancs d’école au secondaire ou au cegep : les contrôlants, les ambitieux, les opportunistes, les m’as-tu-vus, les peu sincères, les égocentriques etc...
    Et maintenant que tous ces individus gagnent beaucoup d'argent et font la belle vie, on leur donne une tribune pour qu'ils puissent défendre le statu quo favorable aux élites financières et d'affaires (et favorable à eux aussi), mais qui brise des vies partout sur la planète par la pauvreté, les guerres etc...

  • Sylvain Meunier Répondre

    8 septembre 2011

    La seule chose que je retiens de la ministre Normandeau est sa déclaration stupide qu'une vache dégage plus de gaz à effet de serre en pétant qu'un puit de gaz de schiste. Je suis donc pas triste qu'elle dégage !

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2011

    @Mr Didier,vous avez oubliez qu'elle a dit"c'est Jean Charest qui m'a tout appris en politique"

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    Et maintenant ce sera une autre femme, dame Beauchamp, qui sera vice première-ministre.
    Attristant de constater que les femmes en politique sont identiques aux hommes, c'est à dire prêtes elles aussi à toutes les compromissions en autant qu'elle conserve leur salaire, leur titre, leur statut social.
    Les femmes politiciennes sont aussi prêtes, semble-t-il, que les hommes politiciens à trahir le peuple et ses besoins pour le profit de la riche élite capitaliste de la finance et des affaires qui régit ce monde et qui n'a pas fini de le régir pouvant compter sur un réservoir inépuisable d'opportunistes prêts à la satisfaire.
    On se court même pour satisfaire cette élite. Il n'y a qu'à voir l'empressement qu'ont certains de ces opportunistes à vouloir être candidat pour François Legault advenant que ce dernier fonde un nouveau parti.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    Le potentiel minisitrable de l'entourage de double face Charest ne cesse de se réduire comme une peau de chagrin. Demander à des poules de couver des oeufs d'autruche, c'est du Charest tout cru ça!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    7 septembre 2011

    «Et Christine St-Pierre qui espère le retour de madame Normandeau.».
    Il faut dire qu'il ne fallait quand même pas compter sur des femmes du PLQ, qui sont (ou étaient) en poste, au sein de l'équipe Charest, en mission du Rest of Canada pour nous assimiler, pour faire preuve de beaucoup d'empathie, de respect de l'autre, etc...
    Ces deux femmes-là sont plutôt des exemples, pas de ce qu'il y a de mieux, mais de ce qu'il y a de pire, chez la femme politicienne québécoise... Québécoise d'adoption, Néo-Brunswickoise d'origine, pour Saint-Pierre.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    Ce n'est pas le «show de boucane» de la «motion guerrière» qui retient mon attention. Cette motion pour laquelle Normandeau a voté selon la ligne de parti me rappelle sans plus ce «mot historique» d'un éditorialiste d'un journal régional québécois qui au temps de la guerre froide avait conclu son analyse en écrivant: «Que Staline se le tienne pour dit.»
    Ce que retiens de Normandeau, c'est l'ensemble de son oeuvre. Elle a bradé tout le potentiel éolien du Québec, le plus souvent à des intérêts étrangers, et jusqu'aux règles éthiques des élus municipaux quand certains d'entre eux ont été pris la main dans l'assiette au beurre du privé. Elle a bradé le territoire québécois aux schisteux, jusqu'à faire la promotion de l'industrie du haut de son fauteuil de ministre. Elle a bradé le pétrole d'Anticosti et celui du golfe Saint-Laurent. Elle a bradé les rivières du Québec pour les projets de petites centrales des maisons d'ingénieurs et les ressources du nord aux minières étrangères. Et elle a bradé l'argent des Québécois en subventionnant tous ces projets avec leurs taxes. Elle a probablement bradé davantage, comme par exemple la réserve Dunière, dont elle a confié la gestion à des amis. Ne s'est-elle pas valu une chronique de Michel David, dans Le Devoir, intitulée «La bradeuse»? C'est le prix à payer quand on est «le bras droit» de Jean Charest.