La ministre Lise Thériault part en congé de maladie

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Il faut qu'elle parte !






CHICAGO | Le premier ministre Couillard refuse de relier le départ de Lise Thériault en congé de maladie à la crise autochtone de Val-d’Or.




«Son absence temporaire est due à des questions de santé qui sont personnelles à elle et à son médecin», a déclaré Philippe Couillard, quelques minutes après son arrivée à Chicago, où il participe à une mission économique.




Durée indéterminée




Selon M. Couillard, la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, aurait elle-même décidé de consulter et de requérir des soins médicaux. Conséquemment, elle est en retrait de ses fonctions, et ce, pour une durée «indéterminée», selon ce qu’a précisé le premier ministre.




Ses dossiers ont été confiés jusqu’à nouvel ordre au ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau. «Il a une grande capacité de travail», a fait valoir M. Couillard.




Les problèmes dont souffre Mme Thériault «sont de toutes sortes», s’est-il limité à dire.




«Ils sont ou ne sont pas en rapport avec des activités professionnelles, ils peuvent être totalement indépendants, a-t-il laissé planer. [...] Je veux qu’elle aille mieux, je veux qu’elle reçoive des soins et j’ai hâte qu’elle revienne parmi nous.»




Dans l’eau chaude




Dans une perspective plus générale, «la vie publique, c’est un exercice difficile», a reconnu M. Couillard, sans faire ici de lien avec sa collègue. «C’est exigeant, les fonctions de ministre au gouvernement», a-t-il ajouté.




Lise Thériault est sur les charbons ardents depuis une semaine à la suite d’une série d’allégations d’agressions sexuelles à l’endroit de femmes autochtones qui visent huit policiers de la Sûreté du Québec à Val-d’Or.




Mme Thériault a été mise au courant d’une partie des faits au mois de mai et n’a toutefois pas demandé d’enquête indépendante, ce qui a soulevé la colère des partis d’opposition. Le PQ a d’ailleurs exigé sa démission.




– Avec la collaboration de Charles Lecavalier






♦ Plusieurs centaines de personnes ont participé à une vigile en appui aux femmes autochtones hier, à Montréal. Les organisateurs ont notamment rappelé l’urgence de créer une commission d’enquête sur les femmes autochtones tuées ou disparues.



 




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