L'U.Q.A.M. et le cégep Maisonneuve

La mollesse souverainiste et autre devant le fascisme " antifasciste " (3/3)

Tribune libre

L’U.Q.A.M. et le cégep Maisonneuve


 


     On peut, en plus de ce qui est mentionné plus haut, évoquer aussi le débat prévu à l’U.Q.A.M. auquel devait participer Mathieu Bock-Côté.  Les organisateurs l’ont annulé à cause de pressions, de menaces, d’une association étudiante, à savoir l’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH), qui fait penser très fort à Singh, au GRIP Concordia et à Solidarité sans frontières.  Cette association crache sur Bock-Côté qui est un nationaliste québécois, de la même façon que des « antifascistes » s’empressent d’aller battre au sang un Québécois âgé marchant avec un drapeau des Patriotes. 


 


     On aurait fermement dû ici blâmer publiquement le recteur de l’U.Q.A.M., M. Robert Proulx, jusqu’à demander son remplacement rapide compte tenu qu’il n’est pas capable de réagir contre une telle intimidation et d’assurer la sécurité d’un tel événement sur son campus.  Il est en fait carrément complice de cette violente censure qu’il a laissée s’incruster dans cette université pendant son rectorat.


 


     On pourrait formuler le même commentaire à propos du colloque qui devait se tenir au Collège de Maisonneuve et Richard Le Hir figurait parmi les conférenciers invités.  Il aurait fallu demander publiquement la démission de la directrice de ce cégep, Mme Malika Habel, qui a refusé cet événement sur son campus après l’avoir pourtant accepté. 


 


     En agissant ainsi, elle se trouvait de facto à favoriser le discours et à cautionner ou récompenser les menaces de groupes comme le Mouvement étudiant révolutionnaire – MER Montréal, qui publie ses textes ou communiqués sur le site internet du Parti communiste révolutionnaire, et à défavoriser le discours et la démarche pacifiques de conférenciers comme Le Hir.


 


     Quiconque émet explicitement (tels les Singh, Couillard, etc.) ou endosse implicitement, par l’annulation d’un événement (telle la direction de l’U.Q.A.M., celle du cégep Maisonneuve, etc.) des accusations de racisme, de nazisme et autres contre des Québécois qui veulent pacifiquement et démocratiquement manifester leur désapprobation des politiques de nos gouvernements, ou simplement les questionner, les remettre en question, devrait être poursuivi pour atteinte à la réputation.  Un juge déciderait alors de façon civilisée si ces Couillard et ces Singh sont ou non des agresseurs verbaux ou physiques qui enfreignent les règles démocratiques de notre société, nos lois, en adressant sans vergogne à leurs opposants les pires injures imaginables; et si la direction d’un établissement scolaire a le droit de laisser une censure pénaliser des citoyens.


 


     Les personnes ou organisations visées par ces injures et qui ne réagissent pas par des menaces de poursuites légales ou des demandes publiques de démission donnent malheureusement à la population l’impression que ces insultes sont fondées, et laissent tout le terrain libre aux intimidateurs qui les profèrent.


 


Conclusion


 


     Les Couillard et les Singh font penser au gouvernement espagnol qui accuse le peuple catalan de ne pas agir démocratiquement parce qu’il n’a pas respecté la constitution lui interdisant d’organiser un référendum, alors que c’est cette constitution qui est non démocratique et illégale.  Le droit des peuples à leur autodétermination est reconnu par l’O.N.U., et, en conséquence, aussi le droit de tenir un référendum sur cette question.  Le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy, le gouvernement québécois de Philippe Couillard et les « antifascistes » à la Jaggi Singh ont ce point en commun qu’ils accusent sans vergogne et frauduleusement les autres de leurs propres fautes à eux.


 


André Lafrenaie


 



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