La normalisation des disparités socio-économiques

Une fracture sociale génératrice de violence

Tribune libre

On assiste depuis quelques années à une mise en sourdine du problème des écarts de revenus croissants entre les deux Québec, le Québec prospère et le Québec qui l'est moins.
Le but des décideurs semble être désormais de considérer normal la pauvreté et les vies brisées qui en découlent. "C'est la vie!" pourrait-on dire.
Le 50% le plus riche accapare près de 90% de la richesse. Il n'en reste pas beaucoup pour l'autre 50%.
Et quand viennent les élections, c'est le 50% le plus riche qui se rend davantage aux urnes, probablement motivé par l'intérêt de classe qui exige le maintien du statu quo social, économique et politique.
Avant l'an 2000, il y a eu beaucoup d'effort de la part de divers groupes sociaux pour inciter le gouvernement à instituer le concept de "pauvreté zéro".
Maintenant, on en entend évidemment plus parler. Par contre, on entend parler continuellement du déficit zéro, une exigence qui fait que ce sont encore les plus pauvres, par exemple les assistés sociaux, qui subissent des coupes.
Un des mes amis, très croyant et lecteur assidu de la Bible, m'a dit que tout ça avait été prévu dans les Écritures.
Plus on va approcher la fin des temps, plus le monde va devenir comme dans le temps de Noé, m'a-t-il dit.
Je commence sérieusement à croire qu'il a raison.
Et je me rappelle que la Bible dit qu'à l'époque de Noé, la terre était remplie de violence.
Ne pas offrir une vie décente à une grande partie de sa population: assistés sociaux, travailleurs à petit salaire, chômeurs etc... n'est-ce pas une forme de violence?
Qui voudrait vivre une année avec ce que donne l'aide sociale au Québec?
Quand le loyer est payé, il ne reste pas grand chose.
C'est pourquoi le regretté Michel Chartrand militait pour l'instauration du revenu de citoyenneté universel afin que tous les Québécois sans exception puissent vivre décemment et heureux.


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2013

    @ monsieur Michel Riffon,
    C'est tout à votre honneur d'être attentif aux diverses prophéties.
    À notre époque, c'est rare.
    Les gens sont peut-être trop pris par l'amour de l'argent, pour ceux qui en ont.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mai 2013

    J'ai lu votre texte avec beaucoup d'intérêt, Michel. Et je comprends très bien votre déception face à la grande injustice qui règne dans notre monde.
    Mais il ne faut pas se décourager. De meilleurs jours approchent pour l'humanité.
    Je vous écris ça après avoir relu pour la Xème fois, hier, les étonnantes et troublantes prophéties du pape Jean XXIII qui datent de 1935 et qui couvrent la période qui nous amène en 2033,date du Jugement dernier selon lui. Mais je vous rassure tout de suite à ce sujet. Il dit que ce sera un BON jugement. Donc, il ne faut pas avoir peur. Ça se terminera bien pour l'humanité puisqu'un nouveau monde débutera tout de suite après selon ses prophéties.
    J'ai vraiment l'air d'un "preacher" en vous écrivant ça mais je ne le suis pas du tout. Ce n'est pas du tout mon genre.
    Certaines des prophéties de Jean XXIII sont vraiment précises et plusieurs se sont déjà vérifiées. En tout cas, elles sont troublantes et font beaucoup réfléchir.
    Les prophéties qui semblent concerner les temps actuels nous prédisent que "l'Europe aura du sang dans les rues" et que peu de temps après l'arrivée d'un nouveau pape qui se fera va-nu-pieds (François ?), une insurrection ou une guerre civile éclatera à Rome. Est-ce que cette prophétie aurait un rapport avec la crise de l'euro ? Peut-être !
    Je trouve pour ma part que ces prophéties sont absolument fascinantes. Le pape Jean XXIII avait un don prophétique extraordinaire, semble-t-il.
    Ne soyez pas trop déprimé, Michel. Il y aura des périodes difficiles bien entendu.Mais je suis convaincu, après la lecture de toutes ces prophéties, qu'il faut garder confiance en l'avenir.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mai 2013

    @ Jean,
    La normalisation de la pauvreté des plus démunis ( de dire: "on n'y peut rien") est une forme de violence institutionnalisée.
    Et le sort des plus démunis ne s'améliorera jamais au Québec, ni dans un an, ni dans dix ans, ni dans cent ans. Bien des pauvres le seront toute leur vie au Québec, occasionnant bien des vies brisées. On a déjà parmi eux un taux élevé de gens seuls et sans enfant. Et, comme je l'ai dit, si on s'en remet seulement aux humains, cela ne changera pas.
    La seule carte cachée que je vois, ce sont les diverses prophéties de la Bible, et d'autres aussi, qui semblent viser notre époque.
    Selon beaucoup de prophéties, l'humanité, un peu comme au temps de Noé dont j'ai parlé dans l'article, subira un châtiment divin à un moment donné, probablement sous la forme d'un cataclysme naturel.
    Mais nos décideurs ne sont pas des naïfs comme moi, semble-t-il... ou ils n'ont pas la crainte de Dieu. Combien de fois entend-on dire dans les médias mainstream que les gouvernements ont des projets à compléter en 2020, 2025, 2050 etc...

  • Serge Jean Répondre

    9 mai 2013

    La poursuite perverse de l'argent, rend les gens insensibles à la vie autour d'eux; c'est pour cette raison qu'ils ont besoin de beaucoup d'argent pour stimuler leur sens avec toutes sortes de moyens matériels subtils et grossiers, dans l'espoir inconscient de ressentir un jour enfin la vie; l'apothéose, l'annonciation, le repos cosmique prétentieux et bien sûr ils n'y parviendront jamais;
    toutefois pendant ce temps là il y a eu, il y aura, beaucoup de morts, de vies misérables, provoqués par cette funeste attitude égoïste. Non seulement en prennent-ils plus que les autres, mais empêchent-ils les autres de prendre leur part naturelle en les fourrant avec des lois et règlements filtres hiérarchiques de toute nature. L'esclavage de tous pour soulager la névrose pompante de quelques-uns. Il y a un Bailli Gesler à tous les coins de rue, et autant de Guillaume Tell qui s'éveillent.
    Jean