La partition

Billet de Caroline


Alors qu’il était,

par la société St-Jean Baptiste de Montréal,

désigné Patriote de l’année,

Bernard Landry

rappelait son amour profond

pour sa patrie

pour le Québec « si beau »

pour son peuple

« d’une solidarité innée ».
Lundi, le 26 mars,

sera l’occasion pour le vieux lion,

ainsi surnommé par Maka Kotto,

de constater à quel point

il ne voyait pas juste.
Le Québec

n’est pas solidaire.
Il aurait fallu pour cela

tendre vers un même but.
Les indépendantistes,

en votant ADQ ou QS, Parti vert,

par ce geste

entendent envoyer un message au PQ.

Le message ne serait-il pas plus clair

si 55% des électeurs lui confiaient leur vote

et le mandat de faire la souveraineté ?

Quel choix aurait le parti

devant une telle pression populaire ?
Le lapsus de Charest n’en était pas un.

Le Québec est divisible.

C’est d’ailleurs ce qui le rend si vulnérable,

exposé, semble-t-il, à tous les vents.
Les indépendantistes

n’ont pas compris contre qui, contre quoi

ils se battaient

et ils se battent entre eux

pour un peu plus d’autonomie,

plus de logements sociaux,

des accommodements plus raisonnables,

pour la manière de redistribuer l’argent

qui poussent dans les arbres à Ottawa.
Ottawa conserve ainsi tous les pouvoirs

celui surtout

de nous encanadaniser.
Une défaite du PQ

sera une défaite pour le Québec.
Pourtant, en 1995,

le Québec accédait à son indépendance volée.

C’est sur cette base

que lundi

nous devons voter.
Reprenons le dessus.

Pensons à notre avenir, à celui de nos enfants.

Pensons à notre survie.
Ferons-nous une croix sur le Québec

ou une croix pour le Québec ?

Featured df5b7351bef44f5ef9d14600f6d8203f

Caroline Moreno476 articles

  • 265 475

Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





Laissez un commentaire



6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2007

    Si l’on analyse ces résultats de façon scientifique en pondérant l’effet psychologique de l’idiosyncrasie du peuple québécois, aujourd'hui, 26 mars 2007, le Parti Québécois devrait gagner les élections.
    Voici ces résultats :
    QUESTION DU JOUR à Cyberpresse
    Question du 12 Mars 2007
    À votre avis, qui va gagner le débat des chefs?
    André Boisclair_______________ 26,4%
    Jean Charest ______________________ 32,6%
    Mario Dumont_____________ 20,9%
    Je ne sais pas________ 8,5%
    Ça m’indiffère___________ 11,5%
    Nombre de votes : 10037
    *********************************************
    Question du 13 Mars 2007
    À votre avis, qui a gagné le débat des chefs?
    André Boisclair_______________________ 43,0%
    Jean Charest_____________ 28,1%
    Mario Dumont________ 18,4%
    Je ne sais pas____ 4,7%
    Ça m’indiffère_____ 5,9%
    Nombre de votes : 10037
    **************************************************
    Question du 16 Mars 2007
    La performance des chefs au débat télévisé va-t-elle influencer votre choix en vue de l’élection du 26 mars ?
    Oui_____________________________ 35,0%
    Non______________________________________ 54,3%
    Je n’ai pas regardé le débat____ 8,1%
    Je ne voterai pas____________ 2,5%
    Nombre de votes : 10686
    ***************************************************
    Question du 17 Mars 2007
    Élections: les sondages peuvent-ils modifier votre vote?
    Oui__________________ 8,8%
    Non________________________________________ 87,2%
    Je ne sais pas___ 0,9%
    Ça m’indiffère______ 3,0%
    Nombre de votes : 6571
    *****************************************************
    Question du 18 Mars 2007
    Politique: vous diriez-vous de gauche ou de droite?
    De gauche_______________________ 32,3%
    Au centre____________________________ 34,4%
    De droite___________________ 24,6%
    Je ne sais pas______ 3,9%
    Ça m’indiffère______ 4,8%
    Nombre de votes : 11359
    ******************************************************
    Question du 20 Mars 2007
    À votre avis, le budget Flaherty règle-t-il le déséquilibre fiscal pour de bon?
    Oui__________________ 23,6%
    Non__________________________________ 65,0%
    Je ne sais pas_____ 8,7%
    Ça m’indiffère_____ 2,7%
    Nombre de votes : 7982
    **************************************************
    Question du 21 Mars 2007
    À votre avis, un gouvernement adéquiste serait-il «une catastrophe»?
    Oui_________________________________ 54,8%
    Non_______________________ 39,5%
    Je ne sais pas___ 4,4%
    Ça m’indiffère___ 1,3%
    Nombre de votes : 13215
    **************************************************
    Question du 24 Mars 2007
    Intentions de vote: pouvez-vous encore changer d’idée?
    Oui_________________ 15,6%
    Non____________________________________ 81,3%
    Je ne sais pas___ 1,1%
    Ça m’indiffère____ 2,1%
    Nombre de votes : 5462
    *
    Jean-Louis Pérez
    ________________________________
    ” La statistique est l’art de dépouiller les chiffres de toute la réalité qu’ils contiennent. “Un” égale “un”, parfois ; le plus souvent : 1 = x “. Remy de Gourmont

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2007

    Rappelons-nous avant et après d’avoir voté demain, le 26 mars, de ces pensés d’une profonde réflexion pour déceler les raisons de l’échec politique au Canada que le peuple québécois subit depuis 1867 :
    ” L’indépendance est à la fois le seul aboutissement logique de notre histoire, la seule réponse féconde à notre situation, la condition absolue d’une vie normale, hors de quoi la lutte pour la survivance ne serait qu’un combat d’arrière-garde et un odieux mensonge. ” René Lévesque
    ” Je sais aujourd’hui de façon définitive que dans la conjoncture actuelle de notre vie nationale, mon pays, ce n’est pas et ce ne sera jamais le Canada. J’ai honnêtement cherché un dénominateur commun entre Canadiens de langue française et anglaise, et je ne l’ai pas trouvé. En conséquence, je reviens à la terre Québec plus québécoise que canadienne-française, parce que j’ai appris durement, douloureusement et définitivement que pour demeurer fidèle à la ligne profonde de mon passé, de mon présent et de tout ce qui compose mon être de langue et de culture françaises, je dois vivre au Québec dans un pays qui, un jour, deviendra peut-être mon pays. ” Solange Chaput-Rolland. Romancière, ex-députée de l’Assemblée nationale, ex-sénatrice (1919-2001).
    ” Ceux qui luttent contre l’independance du Québec favorisent, consciemment ou inconsciemment, avec bonne ou mauvaise foi, la disparition de leur peuple. ” Guy Bertrand
    ” Qu’on appelle ça souveraineté, indépendance, affirmation nationale ou autrement, l’important pour moi, c’est que je veux que ce territoire appelé Québec appartienne à son peuple. ” Yves Blais
    ” Le Canada constitue un triomphe de la Politique sur l’Économique –si, mais au dépens du Québec–. ” John A. MacDonald
    ” L’indépendance est un choix personnel, la dépendance est une contrainte implacable. ” Josiane Criscuolo
    ” On peut deléguer l’autorité, jamais la responsabilité. ” Stephen Comiskey
    ” Quand on ne profite pas de l’expérience… l’enfance est perpétuelle. Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter. ” Georges Santayana
    Il n’y a pas de peuple plus mal enchaîné que celui qui a acheté ses propres chaînes.
    Que ces votes qui seront déposés aux urnes demain, soint-ils des votes de conscience pragmatique et non des décisions de revanches partisanes intersouverainistes que ineludiblement iront contre le present et le futur inmédiat de toute une NATION, le QUÉBEC.
    Bonne journée de votation à tous.
    Jean-Louis Pérez

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2007

    Lettre ouverte à tous les Québécois
    "Ceux qui peuvent abandonner une liberté essentielle --dans ce cas, la souveraineté nationale du Québec-- en échange d'un peu de sécurité immédiate ne méritent ni liberté ni sécurité. " Benjamin Franklin
    Quand on ne posséde pas tous les outils politiques pour assurer l'avenir d'une collectivité sociale singulière, comme c'est le cas de la nation québécoise, et qu'en plus, celle-ci est constamment menacée par les intérêts de mainmise d'une majorité périphérique d'esprit hanséatique, la pleine souveraineté devient le sauf-conduit qui peut garantir la survie de cette collectivité remarquable, faisant de sa démarche socioéconomique un modèle de coexistance, liberté, générosité et de modernité pour le monde. Les arguments relatifs à ce que l'on vient de dire seraient sans justification si la démarche inévitable pour assurer ce modèle devenait stérile.
    Or, il ne faut pas oublier qu'en démocratie, c'est la majorité des électeurs qui décide quels sont ceux qui doivent contrôler le pouvoir politique; c'est précisément ce même pouvoir qui donne la prérogative d'obtenir tous les autres pouvoirs décisionnels, c'est-à-dire les pouvoirs économique, judiciaire, militaire, culturel, financier, scientifique... Pourtant, un peuple numériquement faible, tels les québécois, se battant dans un contexte multiculturel divergent et en constante augmentation démographique de manière exponentielle, les autres citoyens du Canada, ce même peuple québécois ne peut pas assurer son devenir collectif sans faire de la suveraineté son leitmotiv jusqu'à atteindre cet objectif de conquête nationale.
    Il faut avoir un large horizon de vue, aux dépens même de notre propre existence et bénéfices individuels, pour ne pas tomber dans l'irresponsabilité collective et dans l'action traîtresse contre les intérêts nationaux, en échange de croire que cela donne l'unique possibilité d'obtenir des biens matériels et autres bénéfices ou privilèges circonstanciels qui seront toujours éphémères. Pour ceux qui pensent ainsi, l'appartenance à une réalité nationale en péril n'a pas l'importance requise. Mais heureusement, dans un futur immédiat le Parti Québécois aura une autre opportunité de continuer son travail politique, débuté il y a 30 ans, en accédant au pouvoir lors des prochaines élections du 26 mars 2007, afin de mettre en place d'autres lois essentielles qui feront éviter le péril qui menace la nation québécoise. Ceci, pour empêcher d'être constamment en minorité dans un contexte de pouvoir supranational pan-canadien en constante expansion démographique et qui lui échappe, pouvoir incompatible avec son défi d'évolution sociale de progrès, de sa singulière destinée collective et de préservation de son identité nationale.
    Aujourd'hui un débat houleux est ouvert à l'intérieur de deux pricipaux partis politiques fédéralistes, concernant la reconnaissance de la nation québécoise pour arriver à élever le nombre de députés au Québec, de manière à pouvoir contrôler l'appareil politique à Ottawa. Il s'avère que le manque de scrupule laisse libre cours à plusieurs commentaires et propositions parmi les responsables politiques de ces deux partis, allant jusqu'à la relecture de la Constitution pour porter la possibilité de reconnaître le fait social distinct et incontestable du Québec comme étant une nation à l'intérieur de la Confédération canadienne. Ce qui permettrait de "nouvelles" négociations politiques biaisées, avec la possibilité de proposer de faux arrangements alternatifs afin de sauver l'unité canadienne. Devant une telle stratégie les avis sont partagés de sorte que l'on assiste à des surenchères politiques des libéraux et des conservateurs avant la célébration des prochaines élections fédérales, et surtout au défi que supposera, pour ces manipulateurs politiques, de faire obstacle au triomphe du "oui" du troisième référendum qui se tiendra probablement en 2009.
    C'est par conséquent la peur (bleue et rouge) de ces partis fédéralistes craignant pour leur survie politique et celle de leur pouvoir économique partisan dans un contexte de partitocratie fédérale, qui les incitent à trouver, par des leurres(1), des manières rusées d'empêcher que la majorité des Québécois ne prenne conscience de cette possibilité rapportée dans le manifeste du projet national intitulé " quand nous serons vraiment chez nous ", qui fut soumis aux membres du PQ lors du congrés d'octobre 1972 : " De cette constatation --de pouvoir devenir souverain-- aussi simple vraiment et révolutionaire que celle de toute maturité, du constat d'échec à répétition du régime fédéral a découlé tout naturellement que le Québec doit devenir au plus tôt un État souverain ".
    Afin de parvenir à assurer l'avenir économique et l'épanouissement social et culturel du pueple québécois, le Québec doit inévitablement devenir un pays pleinement libre et souverain. C'est-à-dire, un État possédant tous ses pouvoirs politiques, pour constituer, avec ces pouvoirs, une Nation reconnue par la communauté internationale afin de préserver de manière indépendante et souveraine la place qui lui reviendrait dans le concert des nations, à l'ONU, dans le but d'apporter, par cette reconnaissance institutionnelle internationale, la contribution de notre savoir-faire technologique, culturel et politique pour l'avancement des droits humains et socioéconomiques des peuples du monde.
    Jean-Louis Pérez
    _________________
    (1) La présentation du budget fédéral dans quelques jours --avant les élections du 26 mars-- va figurer un montant d'argent destiné à réduire le déficit fiscal du Québec, faisant que ce soit une façon de leurrer à nouveau les Québécois. Cette manière d'intervenir pendant la campagne électorale devrait être suspendue de la même façon qu'a été interdite la publication du rapport D'Option Canada, pour éviter que Jean Charest subisse la perte de votes.
    Note: Cette lettre a été envoyée à plusieurs forums et journaux digitaux avant l'annonce du ministre fédéral des Finances concernant le montant destiné à "réduire" le déficit fiscal du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2007

    Madame Moreno, très bien dit, et il faudra, encore et souvent, le dire et le redire, avec notre coeur, avec notre raison,avec notre amour et notre passion du Québec. Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2007

    Qui nous a divisé?
    La réponse est simple: ceux-là qui devaient nous unir.
    Pour unir, il faut une cause. Des objectifs clairs. Des mots précis.
    Qui a semé l'ambiguïté, le double discours, la cha-cha du vocabulaire? Il ne faut pas accuser nos adversaires. Il faut regarder à l'intérieur des troupes. A ne vouloir jamais parler de ce qui doit rassembler, on sème le doute, le désarroi et on fait fuir les troupes dans toutes les directions.
    Boisclair devait faire la campagne sur l'indépendance du Québec. Il ne l'a pas fait. Qu'il s'en aille et que l'on recommence...avec autre chose qu'un parti-bazou, qui a les quatre pneus crevés.
    JE cherche un chef. Pas un pantin...
    Nestor Turcotte- Matane

  • Fernand Lachaine Répondre

    25 mars 2007

    Merci Québec Solidaire, merci le Parti Vert, merci les souverainistes qui veulent toutes autres choses que la souveraineté: selon les derniers sondages c'est Charest qui sera probablement le premier misistre du Québec....Quelle pitié.
    On a réussi à nous diviser et ainsi nous sommes en train de perdre le chemin vers la libération.
    Merci