Le ministre Jean-Marc Fournier qualifie de «faux débat» celui entourant la définition du bilinguisme fonctionnel qu'exigera Ottawa des candidats au poste de juge à la Cour suprême du Canada (CSC).
Le nouveau processus de nomination concocté par le gouvernement libéral exige des candidats à ce poste qu'ils soient «effectivement bilingues». La ministre fédérale de la Justice, Jody Wilson-Raybould, a fait sursauter le chef néo-démocrate Thomas Mulcair en offrant sa définition du nouveau critère de sélection, jeudi dernier.
En réponse à une question de M. Mulcair, elle a dit que c'était l'«exigence qu'un juge soit capable de comprendre des arguments en français à l'oral et à l'écrit sans l'assistance d'un interprète».
À l'issue de la réunion du comité où s'est déroulé cet échange, le leader néo-démocrate s'est montré fort étonné par cette définition «ambigüe» qu'il n'avait «jamais entendue auparavant».
Pour le ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-Marc Fournier, le problème a simplement été «mal posé», et il en a résulté un «faux débat».
«Si, comme la ministre [Wilson-Raybould] a dit, on comprend l'écrit et l'oral, forcément, on est capables de le parler», a-t-il tranché en entrevue téléphonique, mardi.
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Le bilinguisme des juges, un «faux débat»

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