Le multiticulturalisme de Trudeau nous tue

Le Canada ne veut pas des «deux peuples fondateurs»

Les Canadians se désintéressent du francais!

Tribune libre

Le 1er énoncé de la Loi sur le multiculturalisme, votée en 1971, dit:”Il n’y a pas de culture majoritaire au Canada”. Peu de temps après le premier ministre québécois Bourassa écrivait à Trudeau pour lui dire que cela ne convenait pas au Québec.
Maintenant, c'est au tour du PQ de corriger le tir et de dire que le multiculturalisme ne convient pas au Québec.D'où le projet de charte de la laïcité.
L'ex FHQ Roméo Paquette(il a vécu près de 60 ans hors Québec), du
Conseil de Vie française en Amérique(CVFA), a très bien décrit cela
dans la revue Franc Contact Volume 5 , No 4, Décembre 1997:
"L'Histoire démontrera que l'enjeu fondamental, tel qu'exprimé par le
mandat de la Commission royale FÉDÉRALE d'enquête sur sur bilinguisme et le biculturalisme(1963), était le suivant:
RECOMMANDER LES MESURES A PRENDRE POUR QUE LA CONFEDERATION CANADIENNE SE DEVELOPPE
D'APRES LE PRINCIPE DE L'EGALITÉ ENTRE LES DEUX PEUPLES FONDATEURS... Cet enjeu, c'est un gouvernement fédéral dominé par des Québecois (surtout Trudeau) et par des préjugés anti-nationalistes.Ils ont condamné la notion de peuples fondateurs, inventé le multiculturalisme et le bilinguisme, comme si un pays pouvait se morceler en enclaves culturelles et véhiculer 2 langues sans en préciser les bases communautaires".....
En effet, devenu premier ministre canadian, Trudeau balaie du revers de la main la notion de "biculturalisme" et remplace cela par
"bilinguisme".Résultats:les recensements, de 5 ans en 5 ans,
témoignent de 3 évidences: -le Canada d'aujourd'hui est moins
bilingue qu'avant l'adoption de la Loi des Langues
officielles......et les bilingues au Canada sont les Québécois et les
Francophones- -Le français est une langue locale et marginale hors
Québec.
"Dans une étude publiée en mai dernier, Statistique Canada nous apprenait que le bilinguisme recule au pays. Alors que le pourcentage de personnes bilingues a augmenté de 12,2 % à 17,7 % entre 1961 et 1971, il a connu un recul de 0,2 % dans la décennie qui a suivi. On remarque aussi un désapprentissage du français chez les anglophones. Pas moins de la moitié des jeunes qui maîtrisaient cette langue en 1996 l’avait perdue en 2011. Les auteurs de l’étude s’alarment de ces résultats, tout comme le commissaire aux langues officielles. Ils auraient pu s’inquiéter aussi du recul du français. Sauf que cette situation n’est pas surprenante. Les prémisses qui sous-tendent notre bilinguisme reposent sur des considérations politiques, et ce, au détriment de la réalité historique et sociologique du pays."
http://www.ledevoir.com/politique/canada/381858/un-bilinguisme-politique
"Même dans la capitale fédérale le projet de bilinguisme ne fonctionne pas.
Elle permet de nier le caractère distinct du Québec, ramenant celui-ci au statut d’une province égale aux autres et qui ne saurait avoir plus de pouvoir. Ce succès a été consacré maintes fois, entre autres lors du rapatriement constitutionnel et avec l’échec de l’accord du lac Meech. En cela le bilinguisme a été et continue d’être une très grande réussite."


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2 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    9 mars 2014

    « Le Canada ne veut pas des « deux peuples fondateurs »
    Eh bien ils n'avaient qu'à arriver avant, s'ils voulaient être seuls avec les premières nations qu'ils enferment et méprisent du reste.
    Serge Jean

  • François Ricard Répondre

    8 mars 2014

    La notion des deux peuples fondateurs, galvaudée par plusieurs de nos historiens et plusieurs de nos politiciens, n'a jamais eu cours ni chez les historiens ni chez les politiciens de langue anglaise.
    Plusieurs des nôtres ont véhiculés ce concept dans leurs écrits. Mais je défie quiconque d'en trouver une trace dans les ouvrages sérieux anglophones.
    Nous nous sommes leurrés. Nous avons trompé nos compatriotes.
    Même Harper, lors de sa déclaration bidon sur la nation n'a voulu y incorporer cette notion.