« Il y a eu un bris de confiance
entre le Parti québécois et la population québécoise.
On a arrêté de les écouter »
estime Pauline Marois.
Le Parti québécois projette de se mettre à l’écoute
de la population québécoise.

Le fera-t-il par le biais de sondages
lesquels influencent davantage qu’ils ne sondent ?
Les membres du PQ font-ils partie
de la population québécoise ou leur faudra-t-il rendre leur carte
pour avoir droit de parole ?
Les souverainistes des autres formations politiques
auront-ils leur mot à dire ?

Le Parti québécois devra-t-il lancer une nouvelle
« saison de l’absence d’idées »
pour comprendre que la population du Québec
attend d’un parti souverainiste
qu’il agisse en parti souverainiste ?
Quoi qu’il en soit, la population du Québec
qui sait
qu’il n’y a pas pire sourds que les politiciens devra,
comme elle l’a fait dans le cas de la vente du mont Orford,
prendre les choses en main.
Elle aura à manifester son opposition
à la construction, à Montréal, d’un méga centre hospitalier
de langue anglaise
et à l’anglicisation des institutions d’enseignement
de langue française.
Les politiciens n’auront d’autre choix
que d’écouter
même le Parti québécois
ou ce qu’il en reste.