Le Québec doit réussir sa "Révolution démographique" en implantant un dispositif, un contrat d’intégration linguistique et démocratique (redressement de la francisation : cégep, PME, immigrants, affichage). Le lien canadian ne doit pas nuire à ce projet ; son offensive perpétuelle de bilinguisation du Québec doit cesser. Ainsi, le fédéral doit abandonner sa politique de "pont-bridge" et se soumettre à la loi 101. Autrement, la "citoyenneté québécoise" passera de virtuelle à essentielle... beaucoup plus rapidement qu’on pense. Ce n’est pas pour rien que les mercenaires de GESCA se fendent en quatre pour dissocier les crises linguistique et démographique et que les blattes canadian vocifèrent leurs propos haineux avec une ampleur démesurée. (Vigile)
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
6 décembre 2012Un petit rappel de la loi 101 aurait été sympathique, mais sinon bon article.
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13 novembre 2012J'ai bien adhéré à votre manière d'aborder le sujet.
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4 novembre 2007Sur la dynamique des rapports de forces dans la société
Dimanche 4 novembre 2007 Bruno Deshaies
L’éditorial de VIGILE au sujet de la langue associe celle-ci à « une révolution démographique » qui passerait – si je peux m’exprimer ainsi – par « le devoir d’intégration. » Partons de là.
Cet objectif me paraît sensé et louable. C’est probablement ce que pense aussi l’écrivain Yves Beauchemin et le « Mouvement Montréal français » (MMF). » Cependant, un point m’inquiète. Ce combat n’est pas nouveau et il n’est même pas récent.
La question de la langue a un long passé dans notre histoire du « deuxième » Canada. Le problème, c’est que les Québécois-Français ont de la difficulté à comprendre que ce fait historique dépend principalement de leur subordination par superposition – et sur place – avec en plus un cheval de Troie bien installé au Québec dans lequel se trouvent les Anglo-Québécois canadians ou assimilés à eux depuis la conquête britannique. Ils ne cesseront jamais de lutter pour se défendre.
Ce scénario n’est pas de la science-fiction. Il est inscrit dans notre passé depuis la conquête britannique. On aura beau dire qu’il nous faut des actions d’éclat à répétition, qu’il n’est pas suffisant de faire l’éducation de la population à l’indépendance ou autres sornettes du même genre que cela ne changera pas la dynamique d’action du Canada-Anglais. Cet adversaire est redoutable. À tous ceux qui l’ignorent, qu'ils se rappelent seulement le passage de Trudeau, père, à Ottawa et l’échec retentissant de Lévesque au Québec en 1980.
La dynamique des forces dans une société inclut à la fois les aspects politique, économique et culturel. Une nation complète ne se contente pas d’un facteur, comme par exemple, le culturel surtout, même aussi dynamique qu'il pourrait être. À fortiori, la question de la langue doit être vue dans une perspective globale sinon le combat se limite à des revendications typiques de n’importe quel groupe minoritaire.
L’intégration pourra sûrement se faire lorsque des Québécois-Français auront pris conscience que tous les aspects de la dynamique des forces au sein de la société dépend de leur désir de maîtriser tous les domaines de la vie collective nationale tant à l’interne qu’à l’externe et surtout de les exprimer clairement.
En ce moment, c’est la dérive des constitutionnalistes et des juristes traditionnalistes et quelques autres rêveurs souverainistes qui croient – comme René Lévesque – en la démocratie canadienne ou, comme Trudeau, aux vertus des constitutions.
Alain Dubuc vient de répondre au nom des fédéralistes (cf. « Le PQ, parti de droite ? »). http://www.cyberpresse.ca/article/20071104/CPOPINIONS/711040720/6741/CPOPINIONS
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2 novembre 2007C'est pas la première fois que je le dis sur lumenlumen.blogspot et dans mes billets sur la commission sur les accommodements raisonnables, mais je sais pas qu'est ce que ça va prendre pour avoir au moins une réaction au fait que le Rest of Canada (ROC) sont des racistes. Ça peut pas être plus clair que ça.. ah oui y a la loi de la clarté qui est semble t il plus clair que ça...
Ce matin ici cyberpresse sur l'insulte faites aux artistes francophones, tsn avec 146 réactions racistes sur le français de Koivu. Ce sont encore une fois des exemples frappants que le racisme, l'intolérance, le traitement injuste, inéquitable ne vient pas de NOUS les québécois de souche, mais des anglos de tout acabit.
Je vais vous donner un autre exemple de racisme. Imaginez un québécois unilingue français capitaine des Maple Leafs de Toronto. Seulement que le dire c'est suffisant pour dire que ça aurait été impossible à voir.
Faut il mêler les genres, politique et sport ou divertissement?
Je vais vous répondre par un autre exemple. En France, le français est enseigné dans des cours spécifiques de français, mais lorsque les élèves étudient les maths, la géographie, l'histoire et toutes les autres matières, les fautes de français sont pris dans l'évaluation globale. On a donc mélangé le français à toutes les autres matières.
Dans le fond, lorsque l'on achète un CD ou un film vendu par un acteur, parce que cet artiste nous divertis, nous lui procurons l'argent qu'il a besoin pour vivre et en refaire d'autres.
Il y a plusieurs artistes internationaux qui quand ils viennent au Québec, par respect et par stratégie marketing nous parlent en français. Pour n'en citer que quelques noms, Phil Collins, Bryan Adams, Catherine Zeta-Jones, Dennis DeYoung et je pourrais continuer la liste longuement.
Saku doit faire un effort pour nous parler en français. Il est inacceptable qu'il ne le fasse pas.
Que les fédéralistes le veuillent ou pas... voilà des preuves de plus que le ROC sont des racistes
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2 novembre 2007IL y a effectivement les propagandistes et négationnistes fédéralistes de G.E.S.C.A.qui sont à l'oeuvre .
Les vautours du journalisme d'opinion , petits assimilés intellectuels qui feraient n'importe quoi pourvu que cela plaise au patron jusqu'à la limite de critiquer le sein de leur mère .
Il y a , à la fin de la pyramide , les idiots utiles qui aiment se faire dicter une opinion pour la véhiculer sans en connaître le sens et la valeur , pourvu que cela leur semble la tendance .
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2 novembre 2007Si nos vis-à-vis du ROC sont impolis envers nous, il est plus utile de ne pas l'être à notre tour pour leur répondre sur le même ton parce qu'on se place à la hauteur de leur terrain. S'ils nous traitent de Nazi, on ne doit pas les traiter de blatte parce que ça tend à tenir le niveau d'arguments trop bas pour trouver des solutions.
Rien n'empêche le Québec de faire une loi pour obliger les immigrants à fréquenter le CEGEP anglais et de franciser les entreprises de 25 à 50 employés et autres affaires comme remettre les COFI sur pied. Faudrait aussi que nos écoles enseignent mieux la langue française plus l'anglais afin que nos jeunes ne soient pas "poignés" unilingues déficients ou bilingues comme Mme Marois en attendant des changements à la place du Québec dans la fédération canadienne.
Faudrait pas, parce que le français et l'anglais sont mal enseignés au Québec qu'on vienne à parler 2 langues secondes comme Jean "le nouvel Ontarien" Chrétien ou Elvis Gratton qui parle très très bien le bilingue.