La dissimulation comme politique

À la UNE

La société québécoise est unique en Amérique du Nord : française, social-démocrate, pacifiste et démocratique. Elle est actuellement soumise à des forces de "normalisation" hostiles à cette identité : anglicisation, militarisation et néo-libéralisme. Le gouvernement Charest, la concentration de la presse, la propagande montante relayée par les apôtres du "marché" et de la "sécurité" (euphémisme dissimulant des opérateurs furtifs, véritables imposteurs démocratiques) poursuivent des buts incompatibles avec la volonté des Québécois. Elle doit prendre conscience de ces enjeux et défendre sa liberté d’être elle-même. Elle doit savoir distinguer entre amis et ennemis. Surtout ses ennemis intérieurs. Elle ne doit pas craindre de défendre ses valeurs qui l’inscrivent dans "l’axe du Vrai". Qu’est-ce que la vérité ?, diront les cyniques. Tout le contraire du mensonge, de la dissimulation, de l’imposture. Tout le contraire de la Guerre, de la propagande, de la brutalité. Tout le contraire de l’Inégalité, de l’iniquité. Notre combat s’inscrit dans l’universel, contre les forces hostiles à la Liberté, à la Justice et à la Paix. - Vigile


Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 janvier 2008

    À ceux qui posent franchement la question : Qu'est-ce que
    la Souveraineté,
    C'est la reconnaissance par soi-même d'une éducation
    collective qui sert à l'épanouissement d'une société et
    qui lui garantie son avenir par ses choix sans entraves
    par des étrangers venus d'ailleurs
    La souveraineté c'est le courage de voter sans se
    faire distraire par les beaux parleurs du pouvoir qui
    s'enrichissent et enrichisent leurs petit zamis!
    Roch Gosseliin
    East Angus pq
    1933 assez vieux pour comprendre toutes les
    arnaques que le système nous imposent !

  • Jacques Bergeron Répondre

    25 janvier 2008

    Monsieur Frappier, est-ce qu'à partir de ces données on ne pourrait pas explorer d'autres avenues que l'indépendance, dont je suis un grand et fervent partisan depuis le début des années 60,si nous voulons protéger et promouvoir le «français» en terre des Amériques en attendant que l'indépendance soit réalisée?On pourrait par exemple proposer aux Canadiens et aux Canadian, même si nous n'y croyons pas trop, d'inscrire dans leur«Constitution» que le Québec est un «État» (ou pays) de langue française dont toutes «ses lois», doivent s'inspirer, le Québec s'engageant par ailleurs à protéger les droits «sic» de sa minorité «!» «anglaise». À partir de ce fait, le Québec devrait se donner des politiques capables de valoriser et de promouvoir notre langue et notre culture en terre des Amériques,dans tous les domaines d'un État possédant cette autonomie. Ainsi il devrait se donner une loi et des règlements sur l'immigration qui lui permettrait de choisir celles et ceux qui voudraient venir enrichir , culturellement et économiquement,notre peuple de langue française en Canada et en Amérique du nord. Il pourrait ainsi inviter nos frères du Canada et des États-Unis d'Amérique qui désirent vivre en «français» à venir se joindre à nous dans notre démarche culturelle, économique et sociale. Cet «État» pourrait aussi faire ce que ses dirigeants politiques n'ont jamais fait, soit de se donner des politiques de la famille et de la population pouvant lui permettre de se développer dans tous les domaines nécessaires de la vie de ses concitoyennes et de ses concitoyens. Il pourrait faire de même ce qu'il s'est toujours refusé de faire, soit d'inscrire par une loi et dans nos lois, que toutes les personnes, d'âge scolaire, désirant se joindre à nous, sont tenues d'aller à l'École de langue française, de la maternelle à l'université, considérant que les cours d'anglais langue seconde font partie de la formation «globale» des personnes chez nous, que de ce fait ils répondent aux besoins de «toute» notre population, et qu'ils suffisent à répondre aux exigences de la mobilité des personnes en terre des Amériques et dans le monde.Si nous considérons que la majorité des indépendantistes luttent afin de conserver leur langue (française) et leur culture,(celle qui est inhérente à cette langue) l'obtention et l'inscription des droits indiqués ici dans la consitution du Canada devraient répondre à la plus grande partie de l'idéal qu'ils recherchent.Comme tout n'est pas parfait en ce bas monde, qu'il nous faut atteindre l'essentiel de notre combat en attendant que le Québec jouisse des bienfaits de l'indépendance des peuples libres et indépendants, outil capable de participer au bonheur de son peuple et de celui des autres peuples de la terre,pourquoi ne pas tenter cette démarche, en attendant que le Québec ne devienne un État libre et indépendant? Nous avons peut-être ici les moyens de protéger et de promouvoir notre langue et nos valeurs sociales,politiques, culturelles et économiques en attendant d'atteindre l'idéal que nous recherchons pour notre peuple,soit un «État indépendant de langue française en terre des Amériques.Si ensemble, individus, sociétés nationales,partis politiques, on s'y mettait?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 janvier 2008

    Bon, Québécois, il faut se reprendre en main et vraiment aider les familles, même si les politiques natalistes déplaisent aux ailes gauchistes et féministes des trois partis représentés à l'Assemblée nationale.
    Il est normal en quelque sorte que le PLQ dissimule ces chiffres et veulent augmenter l'immigration : les non francophones et les immigrés sont sa base électorale.
    Par contre, le PQ n'a rien fait non plus pour la natalité...
    La démographei aujourd'hui n'est pas du tout en plein baby-boom, elle est au niveau de 1994, avant la prise du pouvoir du PQ, son arrêt brusque de l'allocation universelle de naissance (baby bonus) et la mise en place d'une politique 10 fois plus cher : les garderies pour 50% des enfants de la province. Garderies destinées aux femmes modèles, celles qui travaillent dans un bureau à heure fixe, bref des petites péquistes idiotes et gauchistes.
    "En 1982, Claire Bonenfant, présidente du Conseil de la femme, avait demandé, au sujet d'une politique avec de timides conséquences natalistes : «Cette politique sera-t-elle une politique nataliste déguisée» [comme s'il s'agissait là d'une tare !] cherchant à nous retourner aux berceaux et aux fourneaux ou bien se présente-t-elle comme une politique de justice sociale ?» "
    Il faut demander des politiques natalistes et valoriser la famille.
    La récréation est finie, les partis doivent penser à sauver la francophonie d'Amérique, pas de faire du Québec un lieu aussi gauchiste, pro-gay, pro-drogue-douce, ouvert sur le monde et l'anglais que Boston ! (Non, je n'ai pas parlé de M. Boisclair, ni M. Landry qui voyait dans l'anglais son rêve espérantiste de jeunesse exaucé !)
    Les électeurs québécois qui veulent sauver ce qui fait du Québec une terre unique en Amérique du Nord doivent en tirer les conséquences et avertir les politiques qu'ils connaissent qu'il faut sauver les meubles : la langue, c'est ce qui distingue le Québec, pas sa législation aussi progressiste que celle de la Nouvelle-Angleterre, ni ses restaurants chinois, thaïs, mongols, ou son métissage qui font en fait que tout commence à se ressembler dans le monde moderne.

  • Christian Charron Répondre

    24 janvier 2008

    M. Frappier,
    Pour répondre à votre question, la vérité est le caractère de ce qui est conforme à la réalité, tout simplement, quoiqu'en disent les cyniques. Elle a des liens avec le concept de justice, mais vérité et justice constituent tout de même deux choses différentes.
    Mais trève de discussion sur des concepts philosophiques, on aimerait que Vigile se prononce clairement sur les gestes de souveraineté que propose Mme Marois. Qu'est-ce Bernard Frappier en pense et qu'est-ce que les chroniqueurs de Vigile en pensent ? Car c'est bien beau les grands discours, mais il est maintenant temps de se prononcer sur un projet qui est sur la table.