Depuis son élection à titre de chef du Parti québécois (PQ). Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) a toujours montré patte blanche dans ses positions à l’égard des divers dossiers sur lesquels il a pris position en tenant en tout temps des propos francs, honnêtes et circonspects.
Or l’épineux dossier sur l’abolition ou non de la bourse du carbone aura démontré de toute évidence que PSPP peut aussi être victime de dérapages dans la foulée de la majorité des politiciens. En effet, faisant fi de la position traditionnelle du PQ dans la lutte aux changements climatiques en favorisant les énergies propres, le chef du PQ a proposé d’harmoniser la taxe sur le carbone sur les autres provinces canadiennes tout en maintenant la bourse du carbone, une mesure financière qui pourrait atteindre la somme faramineuse de 1,5 milliard $.
Par ailleurs sur une autre scène, les derniers sondages en lien avec l’élection partielle dans Arthabaska démontre que le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, est en bonne position dans les intentions de vote, un scénario qui laisse entrevoir que PSPP joue le jeu de la petite politique partisane. En termes clairs, le chef du PQl a troqué son image de la fidèle brebis blanche pour celle du finaud renard gris… un faux pas malheureux pour tous ses partisans qui le définissaient jusqu’à maintenant comme celui qui faisait de la politique autrement!
Argument antinomique
À mon sens, la participation du roi Charles III à la lecture du discours du Trône à la Chambre du Sénat en guise d’ouverture d’une nouvelle session parlementaire est basée sur un argument antinomique. En effet aux yeux du premier ministre fraîchement élu, Mark Carney, l’invitation adressée au roi s’inscrit dans une volonté de « souligner la souveraineté du Canada ». Or constitutionnellement, Charles III est le souverain roi du Canada. Alors conséquemment, comment l’argument du premier ministre à l’effet d’inviter le roi du Canada peut-il être considéré comme un geste de souveraineté de la part du Canada? J’avoue que j’en perds mon latin...et vous?
Henri Marineau, Québec
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