Depuis la cinglante débandade du Parti libéral du Québec (PLQ) aux dernières élections tenues à l'automne 2018, une défaite tellement bien méritée du reste, les résultats de la répartition des votes se sont montrés des plus révélateurs.
En effet, il appert sans l'ombre d'un doute que ce parti déserté par les Québécois pure laine est devenu le parti de refuge exclusif des anglophones et des allophones repliés défensivement dans la région de Montréal.
Les chiffres sont éloquents et ne laissent aucun doute planer: 90% des Québécois francophones n'ont pas voté pour le PLQ. C'est un rejet catégorique et sans appel.
Les Québécois de souche ont fait preuve de leur gros bon sens habituel en retirant en masse leur appui à ce parti gangrené par les malversations en tout genre, comprenant bien que leurs intérêts n'allaient pas dans le même sens qu'un parti vendu au fédéralisme, au multiculturalisme, à la diversité de remplacement du peuple fondateur, accordant la priorité aux intérêts des anglos et des allos avant les leurs.
En toute logique, on devrait s'attendre à ce que toutes les communications et déclarations en chambre ou dans les médias de ce parti honni par les Québécois de souche se fassent uniquement en anglais afin de mieux servir son électorat cible.
Ce qu'il faut déduire de cette façon concertée de voter contre tout ce qui peut rendre le Québec plus à l'image des Québécois, c'est que ce groupe anglos/allos soudés comme des siamois n'est vraiment pas installé au bon endroit sur la carte.
Les Québécois n'ont certainement pas besoin de groupes de gens bien identifiés qui ne veulent pas aller dans le même sens qu'eux. Et encore moins de gens qui se positionnent ouvertement contre eux. Ces groupes aussi indésirables que superflus seront beaucoup plus dans leur élément en se relocalisant dans le ROC. Qu'ils répondent donc à notre aimable invitation en ne se faisant pas prier pour le faire.
Pour mieux refléter la composition de ses partisans, le PLQ devrait songer à changer de nom pour "Le Parti libéral des anglophones et des allophones" (PLAA), ou bien "Le Parti libéral pro-anglos et pro-allos" (PLPAPA), ou tant qu'à faire autant être explicite, "Le Parti anti-Québec" (PAQ).
De cette manière, on jouera cartes sur table. On saura qui est de notre bord et qui est de l'autre. On saura à qui on a affaire.
L'élan en avant du Québec ne peut aller que dans une seule direction, celle qui respecte et raffermit son identité collective historique, sa nature profonde, dans la continuation de ce nous avons toujours été en tant que nation de souche française, et qui ne pourra s'accomplir pleinement que par la création de son propre pays.
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1 commentaire
Éric F. Bouchard Répondre
16 juin 2019Vous vous rendez compte M. Labrie que le Parti libéral est le parti à l’origine du néonationalisme québécois, cette identité civique issue du progressisme libéral d’après-guerre et qui s’imposa à nous au tournant des années 1970.
Vous avez sans doute conscience aussi, que le Parti libéral a contribué autant que le PQ (lui-même largement formé de libéraux) aux 50 années de rééducation identitaire qui ont suivi.
Cette rééducation visait à faire naître une identité nationale commune aux communautés anglophones et francophones qui forment le peuple québécois. Le Parti libéral, il est vrai, est plus associé aujourd’hui à la défense des intérêts de la communauté d’expression anglaise, mais cela est tout sauf « anti-Québec », bien au contraire.
En vertu de quoi le Parti libéral devrait-il alors changer de nom?