Le point de non retour

Tribune libre

Il y a de sérieux coup de barres à donner. Le plus urgent concerne la motivation des Québécois à entreprendre et développer ses ressources et territoires, des emplois et débouchés. Si l'on fait cela, on va manquer de courant pour nos projets, on sera devenu notre premier acheteur.

Le "je m'en foutisme" des Québécois nous amène à croire qu'on n'y peut rien. On laisse donc le feu brûler dans la remise annexée à la maison, on va même jusqu'à engager l'incendiaire, qui leur promet de s'en occuper alors qu'il est en train d'étendre le feu au reste de la maison afin de s'assurer qu'on lève les pieds pour mieux s'emparer de nos terrains et richesses, réf. Le traité dit de l'Approche commune.

Lorsqu'on aura compris que notre avenir dépend de nous et non des autres, on aura fait un grand bond en avant et la dynamique va changer. Notre attitude défaitiste est notre pire ennemi.

Je m'évertue à crier depuis des années que c'est le peuple qui est souverain, pas les élus.

La déclaration de l'obligation du peuple à se soulever contre ses élus va de pair avec l'obligation légale d'aller voter sous peine d'amende pour tout citoyen en age de le faire, les pays nordique d'Europe l'ont compris. Le sens des responsabilités peut alors se développer. Les citoyens de toutes les dictatures ont payer très cher pour récupérer ce droit perdu, il est moins une pour le Québec.

Notre irresponsabilité est entretenue dans notre système de gouvernement et il est inscrit dans la constitution. Quand la constitution Canadienne commence par : We the government of Canada,.... on vit dans une garderie ou l'état est le tuteur du peuple.

La Constitution de tout pays libre doit commencer comme aux USA par : We the people of America, ...

Si on se levait debout tous ensemble pour montrer au monde qu'on est là. Il me semble qu'on filerait mieux après.

Le Canada nous impose les règles d'un empire, britannique dans notre cas. Il entretient la domination d'une élite privilégiée qui se partage les richesses par l'intimidation du peuple élevé comme du bétail, par exemple, il n'y a aucune humanité à instruire des enfants à 30 ou 35 élèves par classe, ce n'est pas des voitures qu'on construit.

La responsabilité cela doit se ressentir sur les bancs d’écoles.

Aller voter, c'est la première loi de la démocratie, la seule loi qui peu mener à la responsabilité et à la liberté.

L'élu sera alors tenu à des résultats, seul un Québec souverain peut maintenant changer tout cela. Si on ne le fait pas, non seulement on sera né pour un petit pain mais aussi pour la grosse misère.

Constatez avec moi autour de nous:

Les emplois tombent de tous les côtés, le coût des propriétés devient prohibitif, les hausses de taxes et de tarifs vont s'amplifiant, le coût des loyers devra suivre le coût des bâtiments et la hausse des tarifs, la dictature des élus gaspillent allègrement notre capital et gonfle notre dette publique, la plus élevé au Canada.

Le système de santé va imploser par manque de ressources et de payeurs de taxes, l'exploitation est érigé en système. Il y a des limites à se payer des services sociaux sur la carte de crédit du peuple. Les réseaux de protections pour l'emploi et d'accès à des services sont omniprésents, les membres d'un réseau passent devant et grossissent la liste d'attente pour les autres.

Beaucoup de citoyens sont à la limite de leur capacité d'assurer leurs besoins essentiels.

Réveillons nous, on nous vole le pays, on approche du point de non retour.


Jean-Pierre Plourde.


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3 commentaires

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    9 décembre 2009

    Bonjour Grand Papa:
    Il est temps de se rappeler cette phrase de Churchill :
    « Ils ont eu le choix entre le déshonneur et la guerre; ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre ».
    C'est exactement ce que l'on nous fait.
    Qu'attendons nous pour être tous optimistes.
    Tous mes textes cherchent à convaincre du bien fondé de relever la tête.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    9 décembre 2009

    @ J.-P. Plourde:
    Vous écrivez: «Lorsqu’on aura compris que notre avenir dépend de nous et non des autres, on aura fait un grand bond en avant et la dynamique va changer. Notre attitude défaitiste est notre pire ennemi.»
    Mais les Québécois veulent-ils vraiment être maîtres chez eux, prendre en mains leur destin; gérer eux-mêmes leurs ressources; et faire en sorte que survive leur culture?
    Au point où nous en sommes, avec Jean Charest qui a décroché un troisième mandat tout en étant à peu près l'homme le plus méprisé du Québec, et qui nous le savons, n'est là que pour faire du tort à notre nation, je crois que la question se pose sérieusement.
    Vous avez parfaitement raison, quand vous dites que nous approchons du point de non retour! Sauf qu'ici, l'attitude des gens est telle, qu'au lieu de profiter des dernières élections pour foutre dehors Charest et ses libéraux qui nous écoeurent depuis 2003, ils sont massivement restés chez eux au lieu d'aller voter. Le prétexte ou l'excuse fréquemment fourni(e) fut le fait d'être «tanné de la politique...»
    C'est presque comme si la nation québécoise se savait souffrante, mais qu'au lieu d'accepter le remède prescrit, préférait simplement cesser de souffrir au plus vite... Un peu comme une demande d'euthanasie nationale...

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2009

    « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté.»
    Winston Churchill