À l’occasion d’un congrès d’orientation du Parti québécois (PQ) qui se tiendra les 4 et 5 décembre à Trois-Rivières, le chef du parti, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), fera la promotion du PQ comme seule alternative à la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault qui domine largement dans le dernier sondage Léger avec 46 % d’intention de vote contre 20 % pour le Parti libéral du Québec (PLQ) et 13 % pour le PQ, nez à nez avec Québec solidaire (QS) en troisième position.
Aux yeux du chef du PQ, son parti « sera le véritable adversaire de la CAQ pour défendre la nation québécoise ». Lors du congrès, le PQ se présentera sous un nouveau jour en arborant un nouveau logo, et en dévoilant le slogan pour la prochaine campagne électorale : « Changeons d’avenir ». Toujours selon le chef du PQ, la popularité de François Legault est grandement attribuable à sa gestion de la pandémie, et les prochains mois feront place aux questions de fond dans l’espace public, notamment le déclin de la langue française, de la culture québécoise et de la place du Québec à l’international.
Parmi les propositions qui seront au menu, on retrouve l’octroi d’un financement aux cégeps et aux universités anglophones qui soit le reflet du poids démographique de la minorité historique anglophone, l’application de la loi 101 au cégep et l’obligation pour les immigrants de connaître le français avant leur arrivée au Québec.
Nonobstant la ferveur de PSPP envers la lutte au déclin du français, et la pertinence des mesures proposées pour y remédier, force est de constater que le fer de lance du PQ, soit l’indépendance du Québec, n’est pas du tout dans le paysage de la scène politique du Québec, notamment chez les jeunes.
Toutefois, je suis d’avis que le nationalisme « mou » de François Legault, notamment dans le projet de loi sur la nouvelle mouture de la loi 101, procure des provisions à PSPP eu égard à ses propositions sur la relance et la promotion du français au Québec.
Somme toute, à moins d’un miracle, le PQ, même s’il peut aspirer à faire des gains en octobre 2022, ne pourra dépasser plus de 20 % du suffrage populaire, tout en parvenant, peut-être, à se glisser comme troisième opposition officielle ou même deuxième advenant une déconfiture du PLQ.
Henri Marineau, Québec
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3 commentaires
François Ricard Répondre
22 décembre 2021Il faut que le PQ se donne et donne à la population un plan de match clair et simple.
2022:
---Voir aux urgences:
a) la loi 101 aux CEGEP
b) la laicité à tous les fonctionnaires et tous les enseignants
c) immigration: connaissance préalable du français
d) la Santé---Les vieux chez eux
---Préparer 2026
a) se donner une citoyenneté québécoise
b) éalborer uen constitution républicaine
2026 :ÉGALITÉ OU INDÉPENDANCE
a) élection référendaire
b) référendum sur constitution
Michel J. Grenier Répondre
17 décembre 2021Il n'y a rien de plus aveugle qu'un aveugle qui ne veut pas voir...
Après plus de 50 ans à proposer une option qui ne marche pas, un état unitaire, genre de monarchie déguisée, ce serait plus que le temps, pour le PQ, d'analyser froidement et en profondeur pourquoi ça ne marche pas.
Au lieu de jeter son dévolu sur les médias et tenter de démoniser les " méchants " fédéralistes, dont je suis, pourquoi ne pas adopter une solution logique, mûrement réfléchie, mise au point sur plus de dix ans, consignée par écrit et enregistrée sur de courtes capsules vidéos ?
Je parle ici d'élever le débat, d'adopter le Projet Liberté-Nation, au-delà de la petite politique partisane, et de travailler tous ensemble à le mettre en pratique, peu importe le parti.
Entendons-nous sur la structure de l'amphithéâtre à bâtir, avec un plan précis, en enlevant, pour un moment, nos chapeaux de gauche, de droite, du centre ou de leurs extrêmes.
Transformons les 17 régions administratives actuelles en 17 États autonomes, près des véritables besoins de la base des citoyens, qui s'occupent de tout, sauf de ce qu'ils délèguent à un 18ième état fédéral, à Québec.
Cet état fédéral s'occupe de l'immigration, de la langue, de la laïcité, de la monnaie, de la poste, de la voie maritime, bref, strictement de ce qui est vraiment commun aux 17 états autonomes.
Hors d'un Canada multiculturel, sans âme ni identité propre, dans lequel nous ne nous reconnaissons pas, les 17 états autonomes ont pleins pouvoirs de gestion, imposition, taxation et décision pour développer leur propre coin du pays d'un Québec francophone, laïque et interculturel, selon les besoins, objectifs et ressources de chaque état.
Les indépendantistes sincères et allumés cessent de tourner en rond et les fédéralistes-nationalistes sont heureux.
L'ensemble des Québécois.es obtiennent un pays qui leur ressemble et les rassemble tous, de façon pratique, originale et unique, au lieu de se diviser et se chicaner constamment entre eux.
Ensemble !
Michel J. Grenier Répondre
17 décembre 2021Si vous aimez ça le multiculturalisme canadien, sans âme ni identité propre, qui divise, légal, certes, mais qui, néanmoins, a été enfoncé de force dans la gorge des Québécois.es, en 1982, et qu'aucun Gouvernement du Québec n'a jamais signé, par la suite, alors allez-y, mais foutez la paix aux Québécois.es qui n'en veulent pas.
La façon dont vous vous conduisez, présentement, mes amis anglophones du ROC, devant une loi dûment votée par l'Assemblée nationale du Québec, me pousse encore plus à promouvoir le Projet Liberté-Nation, seule option originale, positive, légale, excitante, unique et gagnante, pour faire du Québec un pays francophone, laïque, moderne et prospère, qui nous ressemble et nous rassemble tous, indépendantistes sincères et allumés, travaillant main dans la main avec des fédéralistes-nationalistes dont je suis.