Le PQ doit se repenser et se relancer

PQ - stratégie revue et corrigée

Le véritable choc qu'a été pour le Parti québécois le scrutin du 26 mars commande à cette formation d'effectuer un véritable examen de conscience, condition première d'une redéfinition et d'un nouvel élan. Car pareille défaite, pour amère qu'elle soit, peut se révéler salutaire si la direction du parti et l'ensemble des membres tirent promptement les leçons qui se dégagent de l'événement.

La première d'entre elles consiste, à mon sens, à redéfinir et actualiser la raison d'être du parti dans une véritable prise en compte des préoccupations et des inquiétudes du peuple québécois telles qu'elles paraissent bien s'être exprimées le 26 mars et qui expliquent l'essor fulgurant de l'ADQ au cours des derniers mois dans la majorité des régions du Québec, notamment au sein de la classe populaire et d'une partie de la classe moyenne.
La deuxième leçon à tirer pour le PQ du verdict populaire est qu'il faut exprimer un véritable dynamisme et une profonde confiance en soi, propres à impressionner l'opinion et à lui démontrer que le PQ reste et entend rester un acteur de premier plan de la scène politique québécoise.
Enfin, il revient aux militants de rappeler en permanence la singularité et la nécessité de l'option et de la mission du Parti québécois.
Ce regain de confiance est d'autant plus justifié que l'expérience politique et le niveau culturel des quelque 35 députés du PQ en font un groupe parlementaire d'une qualité exceptionnelle dans lequel les femmes occupent une position de premier plan, nettement plus que dans les autres formations. Autant de motifs d'espérer une véritable relance du parti.


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