Le PQ, une sérieuse réflexion

Il en va de son avenir

Tribune libre

On dit souvent que le temps arrange bien les choses. Le récent sondage CROP, aux données probantes, effectué pour La Presse annonce un nuage plutôt noir pour le PQ. Ô surprise, la grande majorité des jeunes n'est pas intéressée par la souveraineté. Pourtant, cette importante relève potentielle déserte cette ambition pour gagner d'autres horizons. Certains ambitionnent même de vivre à l'extérieur du Québec et du Canada. Suite à ces données qui donnent le vertige, le PQ devra procéder à une sérieuse réflexion pour se refaire une santé déjà trop vacillante.

Nul doute que l'avenir du PQ doit passer par un curateur subjectif qui, habilement, guidera la nouvelle mouture de membres, visionnaires et colportant de nouveaux défis. Le menu actuel du PQ, malheureusement, semble vider de plus en plus la salle. Ce parti a besoin de nouveaux meubles et des couleurs plus vives. Pour cela il faudra être patient car le but gagnant ultime arrivera, faut-il croire, par une future génération. La transition avant le changement de garde devra s'effectuer harmonieusement dans l'éducation et la formation de la nouvelle équipe. C'est cela que le PQ doit effectuer et surtout comprendre pour ne pas manquer le virage.


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4 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    8 juin 2014

    "C’est cela que le PQ doit effectuer et surtout comprendre pour ne pas manquer le virage." (?)
    Le virage, il l'a amorcé tellement lentement qu'il s'est fait rentrer au derrière par le Canada! Belle réflexion de Serge Cantin: http://www.vigile.net/La-souverainete-dans-l-impasse "De quoi payons-nous le prix ? De la défaite ou d’y avoir survécu ?"
    "... parierais même que les Québécois demeureront nationalistes jusqu’à leur dernier souffle, voire au-delà, je veux dire lorsqu’ils n’auront même plus de mots français pour exprimer leur attachement à leur défunte patrie, comme dans la chanson Mommy qu’interprétait naguère Pauline Julien et qu’a reprise l’incomparable Fred Pellerin. […]"
    Si la jeunesse est une maladie qui se guérit bien vite, entre temps elle peut produire de grands changements. Elle a vu mourir le Parti qu'elle croyait attardé à des vétilles comme la langue française, le repli, l'invasion. Individualiste, elle préférera parler le globish pour avoir accès à la grosse tarde économique mondiale. En oubliera-t-elle la pollution, fille de la consommation? Regardez les Chinois, chantait Mitsou.

  • François Ricard Répondre

    8 juin 2014

    Les maîtres de céans ont toujours permis à la nation canadienne-française de parler de souveraineté. Une approche d'animation sociale plutôt que de recourir à une approche répressive, le calcul étant le suivant: puisque l'option de souveraineté demeure démocratiquement possible, le peuple fracophone préférera la patience à l'insurrection. Les souverainistes convaincus se disent que ce n'est qu'une question de temps. Le temps passe. La ferveur diminue. La fatigue et la répétition délogent la ferveur.Patience et longueur de temps. Voilà la recette gagnante des descendants de lord Durham et une lente et insensible agonie nationale pour un peuple. Et c'est là une politique voulue depuis la conquête. L:a mise en minorité définitive des Québécois de souche dans leur propre province. Les deux instruments de cette assimilation: l'immigration et le multiculturalisme.
    L

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    7 juin 2014

    Commençons par dire que de se fier aux sondages bidon des fédéralistes pour réorienter le programme du PQ est parfaitement risible. La stratégie de propagande de La Presse et des fédéralistes en général est pourtant claire comme de l'eau de roche. En fait, c'est enfantin!
    D'autre part, si les jeunes sont moins favorables à la souveraineté que leurs ainés, ce n'est pas parce que, contrairement à tout le reste de l'humanité, ils sont immunisés contre le patriotisme, mais parce que, pour se faire élire et réélire, le PQ et le Bloc Québécois ont refusé de faire leur travail d'éducateurs depuis le dernier référendum. Les jeunes, en effet, ne savent même pas de quoi il s'agit parce que personne, depuis 1995, n'a fait régulièrement le tour des Cégeps ou des assemblées de jeunes.
    Allez leur expliquer avec des arguments convaincants, percutants et VRAIS que le Canada anglais nous vole depuis 254 ans et vous les verrez venir tout naturellement (et facilement) à la cause souverainiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2014

    Cent ans, c'est long.
    Sans se plaindre.
    Sting - Fragile
    http://www.youtube.com/watch?v=lB6a-iD6ZOY&feature=kp