Le «temps du réveil» a sonné pour le PQ, estime Bernard Landry

Pacte électoral - gauche et souverainiste



Les trois députés démissionnaires «sont des gens profondément indépendantistes» et leur départ a bien peu à voir avec le dossier de l'amphithéâtre, a fait valoir M. Landry.
Photothèque Le Soleil


Martin Ouellet La Presse Canadienne Québec - Le départ fracassant des députés Pierre Curzi, Lisette Lapointe et Louise Beaudoin est «un tremblement de terre qui risque de devenir un tsunami», a affirmé lundi l'ancien chef péquiste Bernard Landry.
En entrevue à La Presse Canadienne, M. Landry s'est dit ébranlé par la crise qui secoue le Parti québécois mais a refusé d'évoquer une fronde contre le leadership de Pauline Marois. Il est toutefois d'avis que la démission des trois députés forcera la tenue d'une réflexion en profondeur au sein du PQ.
«C'est le fond des choses qui doit nous préoccuper. Ce parti a été fondé pour mener le Québec à l'indépendance nationale et aux Nations unies, pas au Conseil de la fédération. C'est peut-être une occasion extraordinaire pour battre le rappel», a-t-il dit.
Les trois députés démissionnaires «sont des gens profondément indépendantistes» et leur départ a bien peu à voir avec le dossier de l'amphithéâtre, a fait valoir M. Landry.
«C'est la goutte qui a fait déborder le vase et c'est peut-être le temps pour le vase de repenser sérieusement ses objectifs et ses façons de procéder et si c'est ça, c'est un tremblement de terre qui pourrait faire tsunami, un tsunami favorable au Québec et au Parti québécois», a-t-il analysé.
Le «temps du réveil» a sonné pour le PQ, a poursuivi l'ex-premier ministre, qui souhaite que le parti remette à l'avant-plan l'option indépendantiste.


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