PERSPECTIVES

Leçon pétrolière

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Un fiasco qui porte l'empreinte de l'Empire Desmarais (Voir à ce sujet [Anticosti : Les traces de Power Corp->http://vigile.quebec/Anticosti-les-traces-de-Power-Corp] sont partout et [L’étrange nouveau partenaire de Pétrolia->http://vigile.quebec/L-etrange-nouveau-partenaire-de])

Il est plutôt dramatique de voir, aujourd’hui, le premier ministre Philippe Couillard poursuivre ses manoeuvres visant à sortir de la mésaventure pétrolière à Anticosti tout en protégeant le respect de la signature de l’État. Ces tractations juridico-politiques confirment l’échec de Québec dans son rôle de spéculateur pétrolier.

En Bourse, on n’y a jamais cru et on n’y croit toujours pas. Québec s’y est lancé sans même s’inspirer de l’expérience bitumineuse, à quelque mois du début de l’effondrement des cours pétroliers. La spéculation sur l’or noir ne lui a pas réussi.

Déjà, en février 2014, au moment où le gouvernement Marois annonçait son engagement, les promoteurs pataugeaient en Bourse dans la zone des actions à quelques sous (penny stock). À deux, Pétrolia et Junex cumulaient alors une capitalisation boursière de 113 millions, soit l’équivalent des 115 millions que Québec s’engageait à injecter. Aujourd’hui, l’action de Pétrolia ne vaut que 21,5 ¢, lui conférant une capitalisation boursière de 20 millions. Elle valait 89 ¢ en février 2014, glissant d’un sommet sous les 2,60 $ atteint en 2011, le temps d’une offensive promotionnelle efficace où l’on faisait miroiter un gisement de classe mondiale, le sous-sol d’Anticosti devant renfermer des dizaines de milliards de barils, peut-être jusqu’à 40 milliards ! L’effet promotionnel passé, l’action est en repli quasi ininterrompu depuis.

Sans marge de manoeuvre budgétaire, en plein débat sur les redevances et alors que ce potentiel pétrolier et gazier retenait toute l’attention, le gouvernement Marois se sentait contraint d’y faire écho et de conclure des négociations entreprises sous le gouvernement Charest. L’objectif : accélérer la délimitation du potentiel et rapatrier les droits et permis cédés au privé par une division pétrolière d’Hydro-Québec à une autre époque.
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