Extraits choisis

Les Français perdus

Pour le général de Gaulle il existait des « Français de part et d’autre de l’Atlantique », ou encore des « Français du Canada ».

548976ee821ece98ac1e25e545e9855e

EXCLUSIVITÉ - « Les fondements historiques des réclamations de nationalité française émanant des descendants des Français de cette ancienne province. »

Lettre du docteur en histoire Édouard Baraton


Vigile.Québec,


L’une de nos connaissances communes, maître Christian Néron, m’a fait savoir l’intérêt que vous avez manifesté à l’égard de mon travail concernant les fondements historiques des réclamations de nationalité française émanant des descendants des Français de cette ancienne province.


Il m’a aussi fait part de votre très généreuse offre de donner de la publicité à mon travail, et en l’occurrence au livre « les Français perdus, essai historique sur la nationalité française en Amérique du Nord » que je viens de publier à la suite d’un premier article universitaire (Le traité de Paris de 1763 et la nationalité française en Amérique, Outres-mers, 06/2019).


​Je tenais à vous écrire directement pour vous faire par de ma reconnaissance, d’autant plus vive que ce travail, fruit de plusieurs années de recherche, me semble avant tout devoir être connu du public nord-américain, et particulièrement québécois, que je n’ai que trop peu d’occasions d’atteindre depuis ma position hexagonale.


Avec une fois encore l’assurance de ma reconnaissance,


Edouard Baraton


Spécialiste en Histoire des empires et de leurs héritages. Relations franco-canadiennes post 1763. Gaullisme. Nationalisme français et canadien français. Histoire des Croisades. Histoire byzantine (XI-XIIIe siècles). Chrétiens d'Orient. Etats latins d'Orient. Relations entre pouvoirs locaux et pouvoir impérial en méditerranée orientale.






Extraits du livre Les Français perdus, essai historique sur la nationalité française en Amérique du Nord du XVIIIe siècle à aujourd’hui


En additionnant les chiffres contenus dans ce recensement, on arrive à un total de 10 millions 700 mille personnes parmi lesquelles, aux États-Unis, nous pouvons supposer trouver une part très importante de gens dont l’origine « française » est liée à la Nouvelle-France. [p.16]


Pour le général de Gaulle, il existait bien des « Français du Canada », partie intégrante de la nation française « de part et d’autre de l’Atlantique ». La formule, limpide, revint comme un leitmotiv dans sa bouche, que ce soit au balcon de l’hôtel de ville de Montréal ou lors de sa conférence de presse de novembre 1967, dans le cadre d’un exposé plus élaboré de ses conceptions, ce qui ne laissa aucune ambiguïté, si tant est qu’il y en eut encore parlant de la présence, au Canada, d’« une Nation française – morceau de notre peuple – » [p.25]


La création de la Nouvelle-France a donné lieu à l’établissement d’un corpus législatif inédit relatif à la qualité de naturel français, à ses modes d’acquisition et de dévolution. Tirant les conséquences de la jurisprudence en cours de généralisation et anticipant sur la législation ultérieure, le droit français inscrivit dans le cas de la Nouvelle France un principe d’hérédité stable de la naturalité hors du royaume. Il couvrit l’ensemble des immigrants français et étrangers naturalisés installés dans le territoire, ainsi que leurs descendants. Outre cela, ce territoire devint le cadre de l’établissement d’une modalité d’acquisition de la naturalité complètement inédite et originale, basée sur l’adhésion des Indiens au christianisme catholique. Cette filière de naturalisation n’a jamais été remise en cause fondamentalement dans le droit malgré les discriminations dont ont pu être l’objet ses bénéficiaires. [p.58]


Pour commander le livre : https://www.decitre.fr/livres/les-francais-perdus-9791020327543.html




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé