Cérémonial factice - Traité de paix de pacotille

Les Hurons proposent une autre cérémonie - Konrad Sioui.

Les peuples doivent être consultés nommément pour fonder une Paix vraie

Tribune libre

Le Soleil-2009 02 19-Simon Boivin-
Les Hurons proposent une autre cérémonie

Pour mettre un baume sur les plaies, les Hurons-Wendats suggèrent qu'un «traité de paix, d'harmonie et d'alliance» soit ratifié sur les Plaines l'été prochain au cours d'une cérémonie «positive et fraternelle».

La controverse des dernières semaines autour du 250e de la bataille des plaines d'Abraham éveille des tensions inutiles, plaide le grand chef Konrad Sioui, qui a fait connaître sa proposition, mercredi.

M. Sioui considère de son devoir de proposer une façon d'apaiser les tensions. À partir d'un cérémonial historique rassemblant toutes les nations qui le souhaitent, le grand chef suggère de «souligner notre convivialité collective» avec un traité de paix comme celui de la «Grande Paix de Montréal, en 1701».

Le grand chef tient à rappeler que les Hurons ont aussi pris part à la bataille des Plaines, et qu'un traité de paix a été signé avec les conquérants anglais.


Chefs Hurons-Wendats début du XXe siècle,

Archives nationales du Québec Colloque Autochtones

Si le peuple huron accepte que ses chefs signent en leur nom un Traité de Paix, le peuple souverain du Québec lui n'accepte pas que ses chefs signent sans les nommément consulter quelque paix factice que ce soit. D'autant quand nos chefs et notre députation par la voie de l'Assemblée nationale, répudient cet État du Canada actuel imposé d'autorité.
Un Traité de paix pourra être signé quand l'État du Canada unilatéral imposé de force et d'autorité sans jamais se nommément soumettre aux voix du peuple depuis la Conquête, appellera le peuple démocratique et souverain du Québec à nommément et clairement approuver des Actes qui le fondent, le constituent et le gouvernent capables d'emporter l'adhésion de ce peuple à un Canada qui reconnaisse son existence souveraine et propose un partage des pouvoirs conséquents. Ce qui n'est pas le cas dans cet État actuel d'un statu quo de blocage.
Cérémonial factice
Dans cette absence, toute cérémonie de concorde, de Re-Constitution et de réconciliation n'est que Traité de paix de pacotille. La paix véritable et son cérémonial ne se construisent que sur une vraie concorde et ne peuvent se tenir valablement et pas seulement pour le spectacle que validés par les voix démocratiques des peuples nommément, « clairement » et librement exprimées. Ce qui n'a jamais été le cas depuis la Conquête.
Si les chefs des Premières nations veulent contribuer à la pacification du Québec, ils peuvent le faire en appelant l'État unilatéral du Canada à se soumettre aux voix du peuple souverain du Québec, et non en proposant des cérémonies factices qui trahissent l'esprit de leurs anciens. Celui qui est fondé sur la libre et complète expression des voix des peuples des Premières nations dans de grandes réunions qui sont aujourd'hui transposées dans de démocratiques appels aux urnes qui n'ont jamais eu lieu. J'ai trop de respect pour la spiritualité et les coutumes sociétales et politiques ancestrales des Premières nations pour que soient considérées valides les propositions du chef Konrad Sioui. Du moins, tant et aussi longtemps que le peuple souverain du Québec n'aura pas été appelé à se prononcer sur la Constitution d'un État du Canada légitime qui corresponde à la reconnaissance et aux aspirations de ce peuple pacifiste, démocratique et souverain du Québec. Ce qui n'est pas le cas.
Luc Archambault


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7 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    23 février 2009

    Je respecte les Hurons de Wendake, mais je dois dire que leur chef actuel, monsieur Conrad Sioui, me donne surtout l'impression de vouloir faire parler de lui, et souhaiter avoir sa photo dans les journaux.
    Par ailleurs, monsieur Sioui a récemment battu aux élections de Wendake, le chef précédent, Max Gros-Louis; c'est Gros-Louis qui était le candidat traditionnaliste, et Sioui celui qui voulait incarner le jeune chef à l'allure moderne, et plus «occidentalisée», pour ainsi dire... Et maintenant, c'est Conrad Sioui qui nous propose une grande cérémonie traditionnelle? Ça me semble plus ou moins cohérent. ¨Ça me semblerait un petit peu opportuniste, peut-être...
    Enfin, si oui, je veux vivre en harmonie avec les représentants des premières nations, je voudrais quand même respectueusement inviter Conrad Sioui à parler soit en son nom personnel, soit au nom des Hurons de Wendake; pas au nom de notre nation à nous. Nous signerons une paix avec le Rest of Canada, quand ils auront vraiment appris à respecter nos droits et notre identité! Pas avant!

  • Nicole Hébert Répondre

    21 février 2009

    Petite rectification au précédent message:
    Le roman de Folch-Ribas n'a pas pour titre "La chair de Pierre" mais bien "La chair de pierre" (sans majuscule). Désolée du lapsus!
    Il y est question du charpentier-architecte Claude Baillif qui a conçu plusieurs des bâtiments de Québec aujourd'hui disparus ou refaits. En 4e page couverture du roman , François Nourissier, de l'Académie Gongourt, affirme que, finalement "La chair est la vraie pierre du Temps""

  • Nicole Hébert Répondre

    20 février 2009

    Madame Sioui,
    et par la même occasion Grand chef Konrad Sioui,
    Quelle surprise et quel plaisir que celui de vous lire sur cette Tribune! Et de choisir de croire à la liberté, à la neutralité et au désintéressement de votre démarche.
    Personnellement, je suis moi aussi une admiratrice des valeurs fondamentales de votre peuple et je trouve que nous devrions tous nous en inspirer souvent et sérieusement. À l’été passé, dans le cadre des Fêtes du 400e de Québec, je n’ai pas participé à beaucoup d’activités festives parce que déjà, je me révoltais de voir le Canada s’installer sur le devant de notre scène. J’ai participé au spectacle d’ouverture parce qu’il faisait place à l’Histoire, et votre culture y était présente, et j’ai goûté chaque rare activité qui avait été pensée dans le respect de ce sens historique. J’ai participé à un spectacle de danse inoubliable dans les rues de Québec, « Le Fil de l’Histoire », j'ai vu le film "Infiniment Québec" et j’ai visité avec une grande émotion les institutions qui nous ont ouvert les portes de cette mémoire nôtre (Ursulines, Jésuites, Hospitalières) et donc de nos trésors. Et j’ai visité Wendake. Vraiment visité Wendake! J’ai assisté au spectacle Kiugwe et redécouvert, par ce spectacle et ses légendes, par le Musée et par les gens rencontrés alors, toute la belle relation - en redécouverte et en reconstruction - de ce peuple qui est le vôtre avec la nature. J’admire votre culture, elle me touche, et je souhaite que vous continuiez à refaire contact de plus en plus profondément avec elle et à nous l'offrir en partage.
    Ceci dit, je suis du même avis que MM. Archambault et Julien. Une paix réelle ne peut se faire qu’entre partenaires égaux et libres. Et aussi longtemps que le Québec ne sera pas autonome, maître de son territoire, de ses choix et de ses orientations de société, il ne saurait être question de vraie paix. Je sais que vos peuples pourraient nous tenir le même langage. Je crois cependant que la relation entre vos peuples et le nôtre aurait été toute autre si cette Conquête n’avait pas eu lieu. Depuis quelques années, pour ma part, j’étudie mes ascendances et je sais que mon sang est mêlé avec celui des Malécites et probablement des Cris. Et cela me plaît. Ceux des Français qui sont venus ici avec le goût d’un nouveau Monde étaient fascinés par la vie libre et saine des peuples inconnus qu’ils découvraient. Ils ne sont pas devenus des coureurs des bois et des explorateurs pour rien. Il faut lire le roman « La chair de Pierre » de Jacques Folch-Ribas, pour voir illustrée l’admiration et l’envie de certains de nos premiers venus devant la liberté des vôtres. Et je crois que les explorateurs qui ont bénéficié de l’accueil et des connaissances de leurs hôtes d’alors ont souligné, comme vous le mentionnez, ces richesses dans leurs écrits. Ceux-là ensuite, avec les vôtres et les suivants, ont tricoté les Canayens que nous étions. Les Canayens. Ceux que Jules Verne a ensuite appelés les « Sans nom » parce qu'on leur a subtilisé celui qu'ils portaient, hérité de vous. Et QUAND le Québec choisira enfin son destin, libéré du Canada d’aujourd’hui, je souhaite pour ma part que vous y trouviez votre compte et que nous reprenions et poursuivions cette histoire de partage entamée – non sans abus et erreurs réciproques assurément. Nous avons eu l’asservissement, un asservissement camouflé et nié, en héritage principal de cette Conquête avec, de notre côté une grande « Réserve » - de plus en plus rapetissée - et de votre côté, les « Réserves » fédérales. Ceux qui prêchent pour le multiculturalisme aiment généralement bien les « ghettos » tout en se prétendant tellement ouverts. Du juxtaposé. La culture de la courtepointe de Trudeau.
    La réaction des Québécois à cette commémoration de 1759 n’est pas une question de chicane à laquelle on peut mettre fin dans la négation et l’oubli. Je ne crois sincèrement pas que vos ancêtres auraient proposé de fumer le calumet dans des conditions d’inégalité, d’irrespect et de manipulation. Quelque chose me dit qu’ils étaient trop fiers pour cela. Si j’en crois mes lectures, ils ne partageaient pas le pétun impunément et lorsqu’ils proposaient ce cérémonial, les conditions nécessaires étaient réunies et la symbolique en était très profonde. Il n’y avait pas alors place je crois au simulacre.
    Mais je lisais hélas tantôt dans la Presse canadienne: « Mme Verner a affirmé vendredi que cette suggestion du grand chef Konrad Sioui faisait «du bien», après la controverse suscitée par la commémoration de la bataille sur les hauteurs de Québec, qui a marqué la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques, il y a 250 ans. «Tout ce qui fait la promotion de la paix et qui exclut les menaces et la violence, moi, je suis toujours partie prenante dans ça», a-t-elle déclaré. » Ben oui! quelle échappatoire!
    À cause de ce respect que m’inspire votre culture, je me désole de penser que votre proposition offre cette nouvelle occasion au Fédéral et aux fédéralistes de désigner les souverainistes - qui refuseront je l’espère une telle autre esquive – comme étant de mauvaise foi. Et par le fait même de donner l’impression de nous opposer à vous. Pour nous, c’est une question de dignité et de respect et non de « chicanes » comme aiment à le laisser entendre les opposants à ce projet d’autonomie. Jamais n’avons-nous été un peuple belliqueux! Ils savent bien qu’au fond nous n’aimons pas la chicane, alors ils nous la serinent à l’oreille sans arrêt! Ils suggèrent... Nous sommes si facilement culpabilisés!
    Merci quand même pour cette proposition qui, pour ma part je veux le croire, vous est venue spontanément et librement.

  • Jacques Bergeron Répondre

    20 février 2009

    Avant de signer la paix proposée par M. Sioui, analysons les motifs qui pourraient nous permettre d'aller de l'avant avec ce projet. Par exemple, mettons sur pied un «colloque» sur l'Histoire» du Canada et du Québec qui nous permettra de mieux saisir ce qui s'est passé depuis 1759, puisque c'est un pojet qui émane de cette date qui a été préposé «sic», par la commission dirigée par André Juneau.En ce «450ème» anniversaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier, anniversaire qui sera souligné à Gaspé l'été prochain, en cet autre anniversaire,le «375ème» de Trois-rivières, qui devrait être aussi souligné cette année,ne serait-il pas approprié de «revisiter notre Histoire» et de situer notre action en fonction des résultats de cet exercice historique?J'aimerais bien qu'on échange sur les «11» lois linguistiques anti-françaises du Canada Anglais, de la déportation(à presque 100%) du peuple de l'Acadie,des maisons brûlées par les Anglais sur les deux rives du Saint-Laurent lors de la courte guerre de 1759, mais combien importante pour les Canadiens-français,et des nombreuses exactions faites à notre peuple depuis cette guerre et le Traité de Paris de 1763.Oui,j'aimerais bien qu'on parle de la modification et du rapatriement de la constitution de 1982, du vol du référendum de 1995 par les Fédéralistes, toutes ethnies confondues, des nombreux scandales dont le Québec et ses lois furent victimes à cette occasion, des 400,000 votes illégaux , des 30,000 citoyennetés accordées par anticipation, de la loi sur la clarté, concoctée par Jean Chrétien et ses sbires, genre Jean Pelletier,Stéphane Dion, Pierre Pettigrew et autres Lucienne Robillard, Denis Coderre,oui, j'aimerais bien qu'on analyse tous ces faits et gestes, afin que les Québécoises et les Québécois comprennent que seul un État indépendant peut assurer leur développement, culturel, social, politique et économique dans la langue de leurs ancêtres venus de France, ce Québec qui pourra devenir le foyer de tous les locuteurs de notre langue en terre des Amériques. Alors on pourra signer,lors d'une «cérémonie», un «traité de paix» entre «deux peuples indépendants et souverains» pouvant oeuvrer au bonheur de leurs peuples,sans intervention de la cour suprême du Canada cette fois.C'est à ce seul titre que l'on devrait entrevoir une cérémonie de signature d'un traité de paix entre les peuples du Québec et du Canada. Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2009

    @ Linda Sioui
    Pour que la Terre-mère guérisse, il faut que les belligérants renoncent à la guerre, à son pouvoir de domination sur l'autre. Ce qui n'est pas le cas du Canada. Un Canada qui ne renonce pas à son pouvoir sur le peuple souverain du Québec. Un État qui s'impose d'autorité et unilatéralement sur lui.
    Pour qu'il y ait concorde, il faut que le Canada soit autre chose. Il faut qu'il se soumette nommément aux voix du peuple démocratique et souverain du Québec. Ce qui n'est pas le cas.
    Un cérémonial dans ce contexte ne purifie rien. Au contraire il sanctionne un État d'abus d'autorité. Cela n'est pas souhaitable.
    J'ai trop de respect pour la spiritualité des Premières nations pour que de tels cérémoniaux s'appliquent à la situation actuelle qui s'impose de force sans se soumettre aux voix du peuple. Cela discrédite cette spiritualité. Il s'agit d'une perversion. « Enterrer la hache » de guerre dans ces conditions est une fumisterie partisane. Les rites des Premières nations ne sont pas du bling bling insignifiants. Les utiliser dans ce contexte les rend vide de sens, insignifiants. Je m'oppose à telle manipulation.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2009

    Bonjour chers auditeurs et auditrices,
    Ce que propose notre Grand Chef, Konrad Sioui, est une Grande Paix afin d'enterrer tous les vieux ressentiments, guérir la Terre-Mère (Plaines d'Abraham)où a coulé le sang de tous (autochtones et allochtones) afin d'aller de l'avant et de bâtir un avenir plus harmonieux. L'appel à une telle cérémonie, nous l'espérons, contribuera à changer les coeurs et à créer une ouverture pour que la guérison prenne place. On vous invite, Messieurs Julien et Archambault, à venir faire l'expérience d'une telle cérémonie, dans l'ouverture du coeur (car c'est là en tout premier lieu que prend place le moteur d'un changement).
    Pour ce qui est de Louis Riel, oui, nous connaissons l'histoire, mais il est futile de continuer à faire du ressentiment pour quelque chose qui s'est passé il y a tant d'années. Nous sommes en 2009 et nous avons deux choix: préparer un avenir plus harmonieux entre nos peuples pour les générations à venir dans la Paix, ou encore continuer à s'accuser les uns les autres et à nourrir et entretenir de vieux ressentiments, ce qui ne génère rien de positif
    Quant au " plan historique " dont vous parlez, Monsieur Juien, s'il vous plaît, consulter à fond les archives; vous seriez surpris de ce que vous y trouveriez. Lorsque Jacques Cartier et ses hommes ont mis les pieds sur notre sol, au XVIe siècle, avec l'aide de qui ont-ils surmonté le scorbut ? Ne serait-ce pas plutôt l'inverse : si les Iroquoiens du St-Laurent, et un siècle plus tard, les Hurons n'avaient pas aidé les "découvreurs", le premier établissement français en Amérique n'aurait sans doute pu être fondé. Également, dans les archives des Ursulines, on retrouve des documents qui parlent d'une bataille des Français (au nombre de 250) et de leurs alliés autochtones (au nombre de 650). Dans ces proportions, je me demande qui a aidé qui ? Consultez également les archives concernant l'attaque des Iroquois sur les Hurons à l'Ile d'Orléans au XVIIe siècle; vous seriez surpris de voir que les Français avaient laissé tomber leur "alliés". Il y aurait mille et une raison pour nourrir de vieux ressentiments, ce qui ne mènerait à rien. Le point central est: Mettons derrière nous les querelles, guerres et ressentiments pour bâtir un avenir meilleur. Si on transforme notre coeur, on peut être surpris de voir les autres transformer le leur également.
    Vôtre dans la Paix !

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2009

    Et vlan monsieur Archambault!
    Je voudrais dire à mon tour à monsieur Sioui que les concordes s'effectuent lorsque les parties font amende honorable, qu'elles expriment du regret et qu'elles ont le ferme propos de ne pas recommencer. La réparation des torts causés est souvent nécessaire.
    Le Québec n'a rien à se faire pardonner du Canada-anglais.Je vous rappelle que c'est le Canada-anglais qui a pendu Louis Riel. Ca vous dit quelque chose Louis Riel monsieur Sioui? C'est encore le Canada-anglais avec la loi 17, qui a permis l'abolition de tout le réseau scolaire francophone de l'ontario.C'est aussi le Canada-anglais qui a envoyé son armée sur le Québec en 1970. C'est finalement le plus haut tribunal du Canada qui a taillé en pièces plus de 75% de la Charte de la Langue Française.Le peuple québécois ne doit pas ressentir la moindre culpabilité à l'égard du Canada.
    Aussi,en 1701, nos ancêtres signèrent la Grande Paix de Montréal avec les populations autochtones. C'est en 2001 que Bernard Landry, alors premier ministre du Québec,exprima sa fierté à l'occasion du 300ème anniversaire de l'évènement.Je tiens aussi à vous rappeler monsieur Sioui, qu'en 1983, le gouvernement de René Lévesque a reconnu l'autonomie gouvernementale des nations autochtones du Québec.
    Il est aujourd'hui reconnu sur le plan historique que la nation huronne n'aurait pas survécu aux massacres iroquois si nos ancêtres ne les avaient pas pris sous leur protection. Wendake n'aurait jamais existé!
    C'est très noble de votre part de vouloir servir de médiateur.Par contre, je vous met en garde contre l'éventualité que la CCBN se serve de vous à des fins politiques.Cela aurait pour effet d'entacher les bonnes relations que votre nation a toujours entretenu avec le peuple québécois.