Comme il était prévisible, Le Devoir, lui aussi au service de Desmarais, en remet une couche selon l’expression populaire. Que voit-on à la une ?....la madame triomphante avec un Daniel Paillé hilare. Après que son adversaire potentiel ait été assommé par une sale magouille journalistique on dit : ‘’Duceppe aurait suivi les règles’’. En ouvrant le journal, qu’a-t-on en face de soi ?...la page à François Legault, la A-3 avec une belle photo en plein centre. Devinez qui est sur la photo de la page 3 ?...François Legault bien sûr… comme à l’habitude. Je le disais dans mes textes précédents, les médias de masse vont abaisser Duceppe pour mousser la madame en laissant entendre que Legault est la solution. Le procédé est d’une bassesse digne de La Presse. On m’a récemment demandé pourquoi je ne me désabonnais pas de ce journal et j’ai répondu ceci. Les nouvelles politiques locales et internationales ont des odeurs de fèces, de la tromperie, du mensonge et de la désinformation, cependant, au niveau de la science et des arts, c’est très bien fait. Ce journal a gagné des prix pour la présentation et la mise en page. Ce n’est que le contenu politique qui lui, est nauséabond, au service bassement obéissant de nos ennemis, de l’oligarchie, des banquiers et du pouvoir, des larbins de Power. En moussant la madame, les médias jouent le jeu des fédéraux qui savent bien sûr, qu’au point où nous en sommes, la madame va gouverner son PQ directement au bas de la falaise. Plus ils vont la mousser et plus elle va entraîner les crédules avec elle et plus Legault a de chances de s’emparer du pouvoir.
Parlant de crédules, savez-vous qui a été publié ce matin dans Libre Opinion du Devoir ? Notre ineffable crédule maroisien qui a repris le texte vilipendé dans Vigile, ’’Machiavélique et pédagogique Drainville’’. Là, il est certain que personne ne va le contredire. Merci M. Barberis-Gervais de servir innocemment la cause des fédéralistes, ça vous va bien. Pourtant il est de plus en plus clair que la madame est à leur service. Il faut être aveugle ou féministe pour ne pas s’en rendre compte.
Dans toutes les colonies, dont nous sommes, les conquérants ont toujours utilisé des collabos internes, autochtones. Certains sont clairement identifiés mais d’autres sont beaucoup plus discrets et souvent plus dangereux car on ne les voit pas venir. Cette dernière histoire de salissage de Gilles Duceppe fait ressortir toute la pourriture de certains politiciens, politiciennes. Il était prévisible que le rouleau compresseur de l’oncle Paul n’allait s’encombrer d’aucune limite, d’aucune balise éthique et force est d’admettre que la madame y est partie prenante, tellement, qu’elle ne peut réprimer ce triomphalisme outrageant d’avoir abattu un adversaire d’une façon aussi dégradante. Comme je le disais dans un article précédent, je n’étais pas un fan de Gilles Duceppe mais j’espère, profondément, qu’il va en ressortir plus fort et qu’il va finalement déloger celle qui, hypocritement, sert nos ennemis, ceux qui veulent nous faire disparaître. Elle tente apparemment avec un certain succès, de rassembler ses suiveux et suiveuses, les crédules.
Ivan Parent