Il est atterrant d’apprendre la démission de M. Duceppe dans de nébuleuses circonstances. Quelque chose ne tourne pas rond dans tout ça. Quand j’ai vu le visage rayonnant de Mme. Marois à Radio-Canada, cela m’a rappellé le mot que j’écrivais récemment suite à l’article de Robert-Barberis Gervais,
’’Machiavélique et pédagogique Drainville’’. Je disais ceci :’’ Je me demande même si elle n’est pas complice de ce machiavélisme. Elle et son mari ont toujours frayé dans ce cloaque.’’ Les fédéralistes peuvent se réjouir maintenant car même si je n’étais pas un chaud partisan de Gilles Duceppe, il était évident qu’il était une menace pour eux. Un autre assassinat politique, ils ont réussi à s’en débarrasser. En parlant de Mme. Marois, je disais aussi : ‘’ La population n’en veut pas, ce n’est pourtant pas difficile à comprendre, le nier est une infamie, une aide incroyable à nos ennemis. Vous verrez aussi les médias tenter de la rehausser en abaissant Gilles Duceppe. Si cela s’avère vous verrez qui est derrière l’"engluage" de Marois.’’ Voilà, c’est fait. Tout a été beaucoup plus vite que je ne l’aurais cru cependant. Vous doutez encore de l’acoquinement de Marois avec les fédéraux?
Elle est là pour anéantir le PQ au même titre que Charest est là pour anéantir le Québec. Je n’ai pas envie de faire le procès de Pauline Marois, d’autres l’ont fait bien avant moi et très vertement. En ce qui me concerne, ce qui m’est resté à travers la gorge la concernant c’est d’abord son implication dans l’affaire Michaud et plus dernièrement son obstination à faire adopter la loi inique, la loi 204, on ne peut plus antidémocratique, le faisant à la place de J J Charest. On aurait dit deux larrons en foire. Maintenant, c’est la disparition du seul personnage qui pouvait lui faire ombrage. La façon de faire partir Gilles Duceppe est hautement suspecte. Quel est le fond de l’histoire?....qui a fait des pressions?...payé par qui? Nous aurons des réponses peut-être dans une vingtaine d’années mais en attendant, je doute fort que la population du Québec tombe dans le panneau malgré les médias qui évidemment la soutiennent. Mme. Marois ne l’emportera pas au paradis selon l’expression populaire. Elle devrait retourner à son château cultiver ses fleurs, elle serait moins nocive.
Quiconque osera tenter de lui barrer la route devra surveiller ses arrières. Elle a l’establishment derrière elle, le rouleau compresseur fédéral. J’entends d’ici les cris des vierges effarouchées féministes m’accuser de machisme mais ce n’est pas important, ce qui l’est cependant, c’est tout le tort qu’elle fait au Québec en semant la zizanie et la division.
Ivan Parent