Les jeunes filles asiatiques sont premières de classe !

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C'est le cas partout en Occident : les minorités asiatiques font toujours mieux que la moyenne


Les jeunes d’origine asiatique sont les meilleurs élèves de notre système éducatif : c’est la conclusion, reprise par Le Figaro, d’une sociologue du CNAM qui a suivi sur une dizaine d’années une cohorte de 30.000 élèves, comparant leurs résultats selon le lieu de naissance de leurs deux parents : en France ou à l’étranger. Et si l’on prend le sexe en compte, les jeunes filles asiatiques font encore mieux : certes meilleures que les garçons (y compris « de souche »), mais aussi que les filles d’immigrés maghrébins, de Turquie et d’Afrique subsaharienne.


Une chance, pour cette sociologue, qu’elle ne soit pas maire de Béziers, parce que ses honteuses statistiques ethniques lui auraient valu au moins une perquisition du SRPJ sur son lieu de travail…


Mais comment expliquer que, dans une école qui par la grâce de nos pédagogistes se veut la plus égalitaire du monde, 92 % des jeunes filles d’origine asiatique obtiennent leur baccalauréat, alors que les garçons d’origine subsaharienne, maghrébine ou encore turque arrivent à peine à dépasser les 60 % ? Pas par les menus spéciaux à la cantine, quand même ?


Balayons d’emblée l’hypothèse fétide selon laquelle il y aurait une différence d’intelligence entre les races. Il ne s’agit, ici, que de comparer les compétences acquises par différents groupes humains. Ça n’a rien à voir !


C’est dans le sillage de Mai 68 que Bourdieu postula l’idée que, loin de favoriser l’égalité des chances, l’école méritocratique participait à la reproduction des inégalités sociales. C’était faux, mais pour ne pas contrarier le gourou, ses séides firent en sorte que, désormais, tous les élèves soient mis hors d’état de faire de bonnes études. Philippe Meirieu estimait, par exemple, que « les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d’emploi d’appareils électroménagers plutôt que dans les textes littéraires » ! L’antiracisme, le décolonialisme, l’écologisme et la théorie du genre en sont ainsi venus à chasser, avec l’orthographe, la rhétorique, l’Histoire de France, l’étude des grands textes et autres marqueurs sociaux discriminatoires


Dès lors, et tout naturellement, le rôle des familles capables d’inculquer – comme le confucianisme – une culture et des valeurs solides, le respect des anciens et la persévérance dans le travail devient prépondérant pour l’accès à « l’ascenseur social ». Contrairement « à un certain laxisme occidental où l’objectif semble désormais de faire d’abord plaisir aux enfants », comme le note la Revue internationale d’éducation de Sèvres.


Pour remédier à un problème qui n’existait pas, les pédagogistes l’ont fabriqué, réalisant ce que les Anglo-Saxons appellent self-fulfilling prophecy (prophétie autoréalisatrice).


En sera-t-il de même du « péril jaune », si à la mode après-guerre ?