D’une certaine manière, l’élection du 01 Novembre, à Montréal, devient quasi-référendaire.
Dépendant du résultat, Il y aurait, ou n’aurait pas, une Commission d’Enquête sur ce qui est à Montréal, mais probablement aussi partout au Québec, quelque chose de plus gros que le scandale des commandites.
Il faut appuyer Louise Harel.
C’est l’élection de Louise Harel qui permettrait, seule, de renforcer l’opinion publique, qui exige maintenant de savoir ce qui se passe avec les réseaux de copinages mafieux. Ce n’est d’ailleurs qu’au terme d’une Commission d’Enquête que l’étendue de la corruption pourrait être connue, et donc extirpée. La transparence de l’opération est nécessaire.
L’opération Marteau, du gouvernement libéral, sera insuffisante à tuer la corruption, qui pourrait impliquer beaucoup de libéraux, tous fédéralistes. Seule une opinion publique éclairée y pourra quelque chose. Et jamais le gouvernement libéral n’instituerait une Commission d’Enquête si le maire sortant était réélu.
Il faut sortir Tremblay.
Pour la toute première fois, depuis bien trop longtemps, les libéraux provinciaux sont en danger. Ce danger provient de Montréal: le chef lieu de leurs magouilles et, il faut le rappeler, de leur trahison du peuple québécois. De toutes leurs trahisons. La corruption fleurit à Montréal sur autre célèbre « opération » libérale, celle des dé-fusions.
L’appui d’ Amir Khadir au candidat Bergeron, marginal, en dit long sur sa capacité à bien discerner les enjeux, et son parti à se solidariser des véritables forces de progrès et de renouvellement.
Peu importe les résultats de l’élection à la mairie de Montréal, déjà cela pourrait servir à méditer à bien des tenants d’une Union des souverainistes, car s’il est une chose ici que la souveraineté du peuple québécois, ce serait bien que les forces de progrès l’emportent à Montréal sur les forces de la corruption et de la trahison.