"I have a dream"

Les partis soi-disant souverainistes ont récolté 62,8% des votes

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

"I have a dream" (Martin Luther King - 28 août 1963
Moi aussi je fais le rêve qu'un jour, nous, descendants des Français
fondateurs du premier Canada, reprenons le plein contrôle de cette
partie de la Nouvelle-France que le conquérant anglais a rebaptisée
Bas-Canada puis Québec, s'inspirant du nom de la ville fondée par
Samuel de Champlain.
Le rêve de King était d'affranchir les noirs des États-Unis pour qu'ils puissent vivre
d'égal à égal avec les blancs. Mon rêve est d'affranchir les Franco-Québécois de la
sujétion ou la domination du Canada anglais pour que nous soyons maîtres chez nous,
slogan lancé par Jean Lesage lors de la campagne électorale à l'automne 1962.
Comment réaliser ce rêve? On ne peut compter sur la bonne volonté des gens d'Ottawa
pour nous libérer de la servitude dans laquelle ils nous maintiennent. Quand on scrute
les résultats des dernières élections provinciales et fédérales, on voit clairement que la
majorité des québécois votent pour des partis qui prônent la souveraineté ou
l'indépendance, (BQ,PQ,PI,QS), soit une confédération réelle,(ADQ). Je ne connais pas
l'option du Parti Vert.
A Ottawa, il devient de plus en plus évident que seul le Bloc Québécois protège les
intérêts des Franco-Québécois. Le refus des conservateurs et des libéraux québécois
de faire respecter la Loi 101 dans les services du gouvernement fédéral et des
compagnies à charte fédérale au Québec est une preuve irréfutable de leur mépris du
peuple francophone québécois.
Les deux partis qui mènent le bal autant sur le plan fédéral que provincial, dans toutes
les provinces, à quelques exceptions près, sont les libéraux et les conservateurs. Ces
deux partis profitent des mêmes parrains, généreux donateurs, organisateurs et
bénévoles tant au provincial qu'au fédéral. Jamais dans l'histoire du Canada anglais, un
autre parti n'a réussi à prendre le pouvoir au fédéral. Le même scénario s'applique aux
provinces. sauf quelques exceptions où le NPD et le PQ ont réussi au niveau provincial.
Dans mon rêve, il y a une voix qui me dit si c'est bon pour les autres partis, pourquoi ne
pas faire comme eux? Pourquoi ne pas avoir qu'un seul parti qui défendrait les intérêts
du Québec tout en nous menant vers la souveraineté?
Le Bloc Québécois est le seul qui fait activement la promotion de la souveraineté et qui,
à mon avis, est le seul parti qui pourrait réaliser ce tour de force. Je vois très bien le
Bloc Québécois former une section provinciale qui fusionnerait toutes les formations
politiques dont l'objectif est de voir le Québec devenir un pays et non seulement une
division administrative du Canada anglais.

Le Bloc est déjà très bien organisé au Québec et pourrait plus facilement convaincre les
autres partis de se fusionner à lui plutôt qu'à un nouveau parti ou un des partis qui se
confrontent présentement dans l'arène politique provinciale. Si tous les politiciens qui se
disent souverainistes sont sincères, ils n'ont d'autre choix que d'accepter cette fusion.
La chanson dit: "Tout le monde veut aller au ciel mais personne ne veut mourir". Le
pays du Québec sera notre ciel et il y aura de la place pour tout ce beau monde pour
gouverner notre nouveau pays. II faudra remplacer le poste de Gouverneur Général par
un Président élu, il faudra un Sénat élu pour remplacer celui du fédéral formé de gens
récompensés pour services rendus au parti. Finalement, il nous faudra une Cour
Suprême, formée d'avocats québécois, qui aura pour but de faire respecter les lois du
Québec et non de les amputer comme le fait la Cour Suprême du Canada.
La preuve a été faite aux dernières élections provinciales que tous les partis soi-disant
souverainistes ont récolté 62,8% des votes. II est évident que si un parti unifié prônant
la souveraineté était élu avec un pourcentage semblable, ce serait considéré comme un
vote référendaire qui recevrait certainement l'approbation des Nations-Unies.
L'Assemblée nationale majoritaire n'aurait qu'à adopter une nouvelle constitution et
déclarer l'indépendance.
Qui n'aimerait pas remplir un seul rapport d'impôt ou voir une sécurité de la vieillesse et
une assurance-emploi améliorées, garder les milliards que nous donnons à Ottawa pour
pouvoir les investir dans la santé, l'éducation, le développement régional, pour protéger
la langue française et notre culture? Qui s'objecterait à ce que nous prenions le
contrôle de nos communications, que nous empêchions le déménagement de nos
institutions économiques vers Toronto comme ce fut le cas pour la Bourse de Montréal
et comme on tente de faire avec la Commission des valeurs mobilières?
Pourquoi laisser le contrôle de nos richesses naturelles, de nos aéroports et routes
aériennes, nos ports de mer et voies maritimes à des gens dont le seul but est de
saboter notre économie pour mieux nous dominer. Nous pourrions signer de gré à gré
des traités de libre échange et libre passage avec le Canada anglais.
***
Je fais parvenir une copie de ce message à tous les chefs des partis concernés.
J'espère qu'ils ou elles y réfléchiront sérieusement avant de rejeter du revers de la main
cette proposition. Personnellement, je serais très déçu si aucune réunion des chefs
n'était envisagée, ne serait-ce que pour tâter le terrain et discuter de la faisabilité et la
possibilité de réussite d'une telle entreprise.
Le moment est propice. II reste beaucoup de temps avant les prochaines élections. On
a le temps de faire une campagne de publicité continue autour du projet, en parler dans
tous les médias, provoquer des rencontres avec les journalistes, les informer
continuellement des progrès réalisés tout en parlant des avantages de la souveraineté.
Il faut les tenir occupés jusqu'aux prochaines élections.
Lionel Lemay

Laval, Québec.

Juin 2009


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2009

    À Gilles Bousquet qui affirme que :
    3- Québec solidaire est plus à gauche que souverainiste et ne veut rien savoir du PQ (…)
    Fidèle à votre habitude, vous faites de la petite politique, pour ne pas dire de la «politicaillerie» cher Monsieur Bousquet...
    Si vous voulez vous attaquer à QS, faites-le ! C’est de bonne guerre. Mais pas avec démagogie et désinformation. Car ce que vous dites est parfaitement faux et inexact.
    Québec solidaire est aussi indépendantiste que vous, sinon plusse vous saurez. Puisqu’il propose une mobilisation générale et par la base sur de la question nationale via l’Assemblée constituante.
    Et contrairement à d’autres partis, Québec Solidaire est capable lui, de marcher et de mâcher de la gomme en même temps.
    C'est-à-dire la recherche du bien commun et des valeurs humanitaires et écologistes tout en appuyant cette revendication fondamentale et légitime de l’indépendance du Québec.
    Il n’y a donc absolument aucune contradiction ou affaiblissement de la conviction face à l’indépendance en regard des valeurs de gauche.
    Ce serait plutôt être de centre ou de droite qui est en contradiction avec l’indépendance !
    Car être indépendantiste, c’est de rechercher, de défendre et de promouvoir le bien être de TOUS les Québécois, contrairement à la droite nationaliste qui ne recherche qu’une indépendance qui ne change rien, pour continuer à être capable de continuer à les exploiter.
    - Avec la droite nationaliste, nous serions bien avancés...
    Plutôt que de nous faire opprimer, baver et écoeurer par les impérialistes du Canada, nous nous en chargerions désormais nous-même, et nous ferions opprimer, baver et écoeurer par les petits parvenus du Québec.
    - Quelle amélioration !!!
    À Steve Quilliam qui affirme que :
    (..) Pour ce faire il faudrait éviter de toucher aux sujets qui divisent, surtout les sujets gauches-droites. Avec la dissolution de ce parti, après l’indépendance, les partis de gauches et de droites pourraient alors reprendre du services et militer pour leurs idées propres(..)
    Sachez bien mon cher Steve, qu’il est bien révolu ce temps où la droite impose à la gauche de se sa boucler au nom de la sacro-sainte question nationale.
    Cela a toujours permis à la droite de mener la bal ; comme avec cette tendance à couper dans les services publics, la sécurité sociale, la santé et l’éducation.
    Il y des foutues de limites après 40 ans de silence et d’auto censure, à demander aux pauvres de se la fermer.
    Ne serait-ce pas au tour des riches de concéder et de faire quelques sacrifices ???
    ______________________
    Christian Montmarquette
    Québec Solidaire

  • Pierre Desaulniers Répondre

    15 juillet 2009

    @ Michel G
    MERCI pour les informations...
    RD

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juillet 2009

    « Un Chef, une équipe, une ligne de communication, une base militante, un but ultime. » M. Steve Quilliam
    C'est une proposition séduisante... Elle satisfait notre culture catholique... UNE, Universelle... C'est rassurant, simple, mais cela ne peut, cela n'a pu s'incarner dans la réalité. ET, vouloir le faire d'autorité, de force, ne peut que diviser au lieu d'atteindre l'objectif visé qui est l'UNION, pas l'UNITÉ.
    L'UNION est plurielle, l'UNITÉ, unique, une.
    L'UNITÉ affiche l'image d'un État à parti unique, tant et aussi longtemps que l'État n'est pas fondé. Ce qui a nuit au PQ à l'époque où il faisait l'unité de nos forces.
    Pourquoi refuser l'UNION ? À partir de ce qui existe déjà, plutôt que d'exiger la dissolution de QS, du PI, des VERTS, voire de l'ADQ. Pourquoi soustraire alors que nous pouvons additionner ?
    Et même si on l'obtenait, ce qui est loin d'être assuré ( ce qui nous livre une fois encore aux querelles, à la discorde, la division, la discussion à n'en plus finir, les uns n'acceptant pas de se dissoudre, les autres les en blâmant... ), nous afficherions toujours une espèce d'unité artificielle totalisante, ayant de fortes saveurs totalitaires...
    Nous pouvons plutôt miser je pense de manière plus réaliste et plus conviviale, sur l'UNION de ce qui existe déjà en définissant les termes d'un ESSENTIEL primordial politique qui rassemble ce qui est dispersé, qui unit, ce qui est divisé.
    Le Bloc pourrait jouer un rôle déterminant.
    Des leaders en quelque sorte neutres, partisans de telle UNION de rassemblement pluraliste, puisqu'il n'est pas un parti et un chef concurrent dans l'ordre provincial. Son chef pourrait y faire jouer ses talents et aptitudes de rassembleur, d'écouteur, de motivateur grâce à ses grandes qualités de Chef de parti, de Chef d'État, au-dessus des rivalités présidant à la charge du gouvernement.
    Ce qui du reste, dès après la fondation de la République du peuple souverain du Québec. pourrait lui réserver la charge Présidentielle, assurant d'ici là, de manière personnelle et charnelle, la stabilité et la continuité de l'ordre politique souverainiste.
    Depuis qu'il est en poste, 2 Premiers ministres souverainistes, et non les moindres, Lucien Bouchard et Bernard Landry, se sont succédé et ont démissionné, 1 chef a dû quitté, et 1 autre est en train de s'installer et de prendre ses aises. Il assure héroïquement là, hors le champs de bataille du Québec, la stabilité de la mouvance souverainiste, il est le plus solide garant de la force et de la pérennité de notre lutte. Pourquoi le sacrifier inutilement sur l'autel du gouvernement alors que nous pouvons compter sur lui comme chef d'État au-dessus du gouvernement.
    Ce jour-là de la fondation d'un État du Québec légitime et valide émanant sur son territoire national des voix du peuple souverain du Québec, il pourrait nommer à ce titre de Chef d'État qu'il deviendrait, un(e) Premier(ère) ministre capable de former avec sa députation majoritaire un gouvernement de Coalition souverainiste multipartis, ayant l'appui de la députation du peuple souverain du Québec siégeant à l'Assemblée nationale.
    M. Duceppe et le Bloc, sont les mieux placés pour être les plus crédibles et autorisés garants de la force et de la stabilité de l'UNION qu'il nous faut faire, en tant que parti, que Chef de parti, que Chef d'État, au-dessus des basses rivalités électorales, puisque hors d'elles.
    Vive L'UNION de nos forces plurielles sous la houlette du Bloc québécois et d'un vrai Chef d'État qui ne voudra présider rien de moins que le gouvernement d'un État souverain légitime émanant nommément des voix du peuple souverain du Québec.
    Gilles Duceppe, en réserve de la République, éventuel et idéal premier Président de la République du peuple souverain du Québec.
    NON pas un autre à sacrifier, comme Premier ministre d'une Province, 1 de plus...

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juillet 2009

    M. Bousquet et la majorité qualifiée
    « Si le désir de faire du Québec, un pays, n’est pas assez fort pour réunir au moins 60 % de souverainistes québécois sous la bannière du PQ.... »
    NON PAS !
    Il faut seulement 50% des voix + 1 pour que les voix du peuple souverain s'expriment démocratiquement. Ce qui est en vigueur en Europe pour fonder l'Europe sous les auspices du {Traité de Lisbonne
    dans les pays dont la Constitution ou l'ordre constitutionnel impose tel recours aux voix du peuple, comme en Irlande.
    Pourquoi ? Parce que la démocratie contemporaine a su mettre fin au totalitarisme monarchique, nazi et communisme. Contre le totalitarisme autocratique, il n'y a que la pluralité. Cette pluralité contemporaine ne saurait se fonder sur autre chose que de minces majorités. Le peuple ainsi bât ou approuve ce qui lui convient. Il n'y a aucune raison pour qu'il en soit autrement en Amérique qu'en Europe.
    Obligé de se soumettre aux mêmes, symétriques et réciproques règles devant prévaloir pour fonder l'État souverain du Québec à venir, la légalité illégitime de l'État actuel du Canada qui n'a jamais obtenu le OUI qui le validerait de manière légitime sur le territoire national du Québec, cet État du Canada s'accommoderait très bien du 50% + 1, car il devra peiner très fort pour l'obtenir, même s'il rénove cette légalité en faveur des demandes traditionnelles du Québec et des fédéralistes rénovateurs ou autonomistes. Il devra peiner car il lui faudra accepter ce qu'il a toujours refusé, :
    - à savoir, se soumettre nommément aux voix du peuple souverain du Québec sur son territoire national ;
    - à savoir, reconnaitre sa population comme formant un peuple distinct de tout autre, et formant un peuple démocratique donc souverain du Québec ;
    - à savoir, obtenir l'adhésion du RdC pour donner à une vraie confédération un statut spécial à l'État du Québec, adhérant d'égal à égal à un ensemble bi-national ( Premières nations en sus, donc plurinational ) avec tout ce que cela implique :

    - droit de retrait de la Confédération sur simple référendum, hors les menaces de représailles économiques, politiques, sociétales et culturelles ;
    - souveraineté culturelle nationale et internationale ( rapatriement des Plaines, de la SRC, de Téléfilm, des budgets afférents et ceux de Patrimoine Canada ( Musées, diffusion internationale, etc, ), etc. ) ;
    - l'abolition de la Monarchie constitutionnelle canadienne et l'obtention de l'abdication de la Souveraine britannique pour une transformation en République démocratique à Sénat des régions élu ;
    - la création et la réunion annuelle ou spéciale à Québec de l' Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec , ( Ottawa et Québec ) capable de statuer en tant que Constituante sur toute question querelle ou grief constitutionnel, et dont les décisions majoritaires irrévocables seraient d'office légales avec préséance, sur le territoire national du Québec, sur toute autre Loi de tout autre Parlement ou Cour de justice, suprême ou pas, nationale ou internationale, lorsque approuvées nommément par les voix référendaires du peuple souverain du Québec ;

    - à savoir...
    Si jamais les partisans fédéralistes et canadianisateurs parvenaient à obtenir l'adhésion du RdC à tel nouveau pacte confédéral canadien, ce qui est loin d'être gagné, encore lui faudrait-il emporter la libre et référendaire adhésion du peuple souverain du Québec. Ce qui est loin d'être assuré. Car, un coup parti, pourquoi accepter telle sujétion encore à un Canada qui nous enferme toujours dans un carcan réduit alors que nous pouvons embrasser le monde et parler avec lui directement, de plain pied, sans le truchement d'un autre État que le nôtre...
    Et s'il en est question, cela ne pourra être endossé que par une faible majorité... Vous verrez que de majorité qualifiée... il n'en sera plus question dans la réciprocité...

  • Lionel Lemay Répondre

    11 juillet 2009


    @ Luc A.
    L'union des partis donnerait quoi? Les québécois votent déjà majoritairement pour des partis soi-disant souverainistes mais à cause de la division des votes, c'est l'unique parti fédéraliste (Libéral) qui, malgré une minorité de votes, se faufile à la direction de la province canadienne.
    Il faut absolument une fusion ou une unification des vrais souverainistes de tous les partis pour prendre le pouvoir avec une majorité de plus de 50% pour ensuite procéder de façon légitime à la formation du pays du Québec. Ce n'est pas un gouvernement fédéraliste libéral minoritaire qui va aider les souverainistes majoritaires à fonder notre nouveau pays.
    Quand nous aurons notre pays, le peuple pourra voter à gauche, au centre ou à droite; dans une démocratie c'est le peuple qui choisit le gouvernement qui lui convient.
    L.L.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juillet 2009

    Je suis complètement d'accord avec un parti unique, un BLOC fort tant à Québec qu'à Ottawa avec comme but l'indépendance du Québec et la dissolution de ce parti après un OUI.
    C'est une proposition positive qui réunit au lieu de diviser et c'est en plein ce que nous avons besoin par les temps qui court, une unification des forces vives.
    Un Chef, une équipe, une ligne de communication, une base militante, un bul ultime.
    Pour ce faire il faudrait éviter de toucher aux sujets qui divisent, surtout les sujets gauches-droites. Avec la dissolution de ce parti, après l'indépendance, les partis de gauches et de droites pourraient alors reprendre du services et militer pour leurs idées propres.
    Oui, bonne proposition et j'endosse.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juillet 2009

    M. Lionel Lemay me demande : «Avez-vous une meilleure solution pour le régler ? » Et ajoute « Ce n’est pas dans le négativisme que nous atteindrons notre but. »
    Si le désir de faire du Québec, un pays, n’est pas assez fort pour réunir au moins 60 % de souverainistes québécois sous la bannière du PQ « qui est le seul à pouvoir le faire », ça voudra simplement dire que les Québécois sont trop divisés pour ce projet qui demande de placer au deuxième rang, toutes autres considérations.
    Les autres considérations étant : Le PQ n’est pas assez à gauche; le chef du PQ n’est pas assez à notre goût; le PQ ne parle pas assez d’indépendance; le PQ n’est pas assez contre l’anglais; Le PQ est fédéraliste; Le PQ a déjà commis des erreurs et continue d’en commettre et, en fin de compte, je ne vais pas aller voter ou je vais voter pour Québec solidaire quoi va nous sortir de la misère ou pour le PI qui ne va pas s’enfarger dans les fleurs du tapis avec sa demie.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juillet 2009

    Suite
    Le Bloc pluraliste québécois
    Mais ce que vous dites à propos du Bloc québécois est fort pertinent. Dans cette UNION à faire, son rôle pourrait être déterminant, puisqu'il devra être de la partie et partie de cette dynamique politique menant à l'UNION qu'il nous faut faire. Il serait en quelque sorte la branche fédérale de cette UNION SOUVERAINISTE québécoise faite dans l'ordre « provincial », formant un tout national. La plus parfaite image de cette UNION souverainiste est celle de la réunion de toute la députation du peuple souverain du Québec siégeant à Ottawa et Québec à travers l'Assemblé du peuple souverain du Québec. On y retrouve la députation souverainiste du peuple du Québec, Bloc, PQ, QS, majoritaire 50% + 1.
    Comme l'a dit M. Parizeau le 6 juin dernier, on a sous-estimé l'importance de ce fait et on n'a encore pas mis en valeur son potentiel politique, ni trouvé le moyen de l'afficher. Réunir ce caucus souverainiste partie de l'Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec, déjà, démontrerai ce qu'il nous faut faire, c'est-à-dire, l'UNION de nos forces dans la pluralité de nos voix, et non pas l'UNIFICATION totalisante, totalitaire... qui nous a si longtemps handicapé.
    @ M. Ouhgo
    Vous avez tout à fait raison... Dans cette phrase le Franco est de trop...
    « A Ottawa, il devient de plus en plus évident que seul le Bloc Québécois protège les intérêts des Franco-Québécois. »
    Québécois suffit. Puisque Québécois, de quelqu'origines qu'ils soient, sont parties d'un peuple à majorité d'origine et de langue française, parties d'un État de langue officielle unilingue française. Ainsi, les Québécois de toutes origines ont à coeur, doivent avoir à coeur, sont présumés ou doivent être présumés avoir à coeur la défense et l'illustration du caractère français de leur patrie québécoise.
    Tous les Québécois, qu'ils et qu'elles soient anglos ou allophones, pour peu qu'ils soient partisan(e)s de la diversité culturelle de l'Humanité, pour peu qu'ils et qu'elles désirent et aiment vivre au Québec français et aiment le caractère français du Québec, sont et doivent être partisan(e)s de l'unilinguisme officiel du Québec, seule manière d'assurer la pérennité de cette diversité culturelle nécessaire à la richesse culturelle de l'Humanité. Même le multiculturalisme de la pluralité culturelle doit l'admettre.
    Et, s'il est question de nommer les Québécois de souche française, pourquoi pas Québécois tout court. Il y aurait ainsi les Québécois, de souche française, la souche majoritaire, et il y aurait le peuple du Québec, toutes origines confondues donc. Bien sûr tout ce beau monde est Québécois aussi, mais si on tient à distinguer l'origine ethnique de certains de la souche majoritaire d'origine française, on dira, anglo-québécois, ou italo-québécois, ou gréco, portugo, chino, japono, vieto, etc-québécois...
    Si c'est la norme, si cela doit être la norme, pourquoi ne pas l'afficher ? Déjà, cela formerait les esprits à défaut de les déformer en accréditant l'idée que des Québécois puissent ne pas savoir parler et comprendre français. C'était le cas il y a cinquante ans, maintenant, ce ne doit plus être le cas, à défaut de l'être. Du reste, comme vous dites, Franco-Québécois s'opposant à Anglos-Québécois accréditerait l'idée que les Anglos-Québécois ne parlent pas le français. Tandis que si Québécois veut dire Franco-Québécois, cela indiquerait que les Anglos-Québécois parlent aussi le français, mais qu'ils sont d'origine britannique. Alors que les Franco-Québécois ne sont pas tous d'origine française.
    Comme on parle des États-Uniens... Si l'on veut identifier les italos, ou affros, hispanos, ou francos-états-uniens, en ce cas, on ajoute le préfixe utile, sans préfixe c'est l'ensemble majoritaire d'origine britannique dont on parle... ou l'ensemble états-unien citoyen indistinct bien distinct des autres peuples qu'ils forment, dont on parle, me semble... NON ?

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juillet 2009

    M. Lemay,
    L'idée d'unification de nos forces est séduisante, intéressante.
    Elle ne date pas d'hier. Le PQ a longtemps incarné cette idée. Il n'a pu le faire indéfiniment, parce qu'une fois au gouvernement il a dû gouverner, choisir. La gauche a été déçue et la droite aussi. Ce qui a créé QS et dans une certaine mesure l'ADQ.
    Pour faire oublier ce fait vous suggérez que le Bloc québécois se fonde dans une aile québécois comme nouveau parti rassembleur au Québec. L'idée est intéressante mais se heurte, ou se heurtera aux mêmes écueils. C'est un rêve unificateur qui conserve la même part de handicap.
    Il y a un handicap à l'unification de nos forces en un seul parti. Cela affiche l'image d'un État à parti unique à venir. Comme si en votant pour ce Parti bloc québécois nous quittions la pluralité pour nous livrer corps et biens à l'arbitraire d'un parti unique, total, totalitaire... On a beaucoup joué là-dessus. Bien sûr ce ne sera pas le cas, mais cela reste difficile à démontrer hors la pluralité multipartite. Maintenant que nous ne prêtons plus flan à telle critique, on tente de tirer parti de cet atout qui est le nôtre en mettant l'accent sur la division qui serait maintenant notre lot. Pour contrer le désavantage qui était utilisé contre nous, nous voilà aux prises avec le désavantage de cet avantage.
    La résolution de l'affaire me semble consister à profiter de l'avantage en prônant l'UNION, et non l'UNIFICATION de nos forces. L'UNION plutôt que l'UNITÉ. Ce qui nous permettrait de conserver l'avantage de la diversité, de la pluralité, sans son inconvénient de la dispersion et de la division. Ce que vous suggérer avec le Bloc ne serait que temporaire, son effet de nouveauté va très vite s'estomper une fois l'UNITÉ faite. Si tant est qu'elle puisse se réaliser. Ce ne serait pas une mince affaire que de compter sur le sabordement de QS... Déjà qu'une certaine gauche souverainiste ne se gêne pas pour voter NPD...
    UNION VS UNIFICATION
    Ainsi, avec un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ multipartis, faisant l'UNION de nos forces politiques et citoyennes sur un ESSENTIEL COMMUN auquel adhéreraient tous les partis de la mouvance souverainiste, tous les partis opposés au Canada du statu quo de blocage actuel, Bloc, PQ, QS, PI, Verts, ADQ, qui n'empêche pas ces partis hors cet essentiel primordial de mettre de l'avant la déclinaison de leurs autres politique de gauche, de centre et de droite, nous pouvons afficher à la fois la pluralité politique et idéologique du futur État valide et légitime du Québec à fonder sur les voix libres du peuple souverain du Québec, et à la fois affiche l'essentielle et primordiale UNION qui seule peut nous permettre de constituer une force politique capable de fonder un État démocratique pluraliste fort et légitime.
    En fait, ce qui semble être aujourd'hui une dispersion, une division handicapante est peut-être au contraire avec un minimum d'UNION, ce qui nous manque pour fonder l'État valide que ce peuple espère depuis la Conquête.
    Le Bloc pluraliste québécois
    Suite ici-bas

  • Lionel Lemay Répondre

    10 juillet 2009

    Réponse @ O
    Je ne suis pas lexicologue et mon texte ne se veut aucunement un lexique de la langue française. L'important pour moi est que ma proposition soit comprise par le commun des mortels, qu'ils sachent que l'union fait la force et que nous sommes actuellement la risée du Canada anglais et des fédéralistes québécois en refusant de nous unir.
    Quand nous aurons notre pays, si nous conservons le nom de Québec, nous serons tous Québécois, peuple de langue française en Amérique du Nord.
    Lionel Lemay

  • Michel Guay Répondre

    9 juillet 2009

    Nous étions 80,000 en 1755 mais il faut compter en plus les naissances durant 7 ans et en 1763 après le génocide et les déportations nous étions 60,000 Québecois nés au Québec et n'ayant jamais vu la France . Nous sommes resté majoritaires jusqu'au massacre suivant en 1837-38 et près de 50% encore en 1867 . Suite à la déportation économique de 50% des Québecois de 1880 à 1910 par les angloracistes nous sommes devenus minoritaires partout sauf au Québec
    Et sans les trois revanches des berceaux il y a longtemps que la nation québecois aurait été éliminés par les orangistes et les traitres fédéralistes angliciseurs et génocidaires .
    Sans ces éliminations nous serions près de 24 millions de Québecois au lieu de 7 millions

  • Lionel Lemay Répondre

    9 juillet 2009

    @ Gilles Bousquet
    Vous avez raison de dire qu'il y a un gros problème. Avez-vous une meilleure solution pour le régler? Ce n'est pas dans le négativisme que nous atteindrons notre but. Je fais une proposition, mais si vous avez une meilleure solution, dites-nous comment.
    @RD
    Vous avez raison. Le 7 octobre 1763, le territoire à l'est de l'Outaouais est devenu colonie anglaise et George III, par proclamation royale, détermine un cadre administratif pour gérer ce territoire devenu une province anglaise sous le nom de Province of Quebec. Au fil des ans, le territoire a été agrandi et plus tard séparé. La partie à l'est de l'Outaouais devient le Bas-Canada en 1791. La Reine Victoria, en 1840, réunit le Haut-Canada (Ontario) et le Bas-Canada (Québec) et le tout devient désormais Province of Canada. Le 29 mars 1867, la Reine a formé le Dominion of Canada comprenant les provinces d'Ontario, de Québec, de Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick. C'est à ce moment que le nouveau Québec est né.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 juillet 2009

    Monsieur Lemay,
    Toute action favorisant l'unification des forces fait avancer.
    Attention: Ne devrions-nous pas standardiser le vocabulaire utilisé dans les communications avec les chefs de partis?
    La langue officielle du Québec étant le français, il est réducteur de parler de "Franco-Québécois", qui rappelle une minorité, comme "Franco-Ontariens", "Franco-Américains"...
    Même "population francophone du Québec" parle de domination... tout comme les Français, quand ils parlent de "francophonie", ils visent tous les peuples parlant français "hors la France". Pour eux, les francophones, c'est les colonies...
    Ne devrions-nous pas nous désigner comme "les Québécois, peuple d'expression française d'Amérique"? sinon le seul..., ménageant le peuple Acadien?... Québec, pays français? Culture française du Québec? Vie française au Québec? Victoire du français au Québec... On sait que le simple mot "français" fait lever le coeur au ROC.
    De plus, Gouverneur Général s'appliquant à Ottawa, parlons-nous vraiment de ce poste à remplacer (nouveau pays) ou de Lieutenant Gouverneur (disparition Province of Quebec)?
    Enfin, les médias! Bien sûr il faudrait que le projet d'unification soit réellement structurant pour forcer le déblocage des caméras gescaiennes et radiocanadiennes qui ne sortent pas pour de simples manifestations revendicatrices de la part des Québécois. Orientation de l'opinion publique. Entre temps, les communications avec les chefs pourraient servir à les sensibiliser à l'actuel mouvement de musculation du site Vigile.net

  • Pierre Desaulniers Répondre

    9 juillet 2009

    « ...[le] premier Canada, [...] cette partie de la Nouvelle-France que le conquérant anglais a rebaptisée Bas-Canada puis Québec [sic]... »
    En fait, en 1763, soit trois ans après la violente conquête armée du Canada (i.e. la partie laurentienne de la Nouvelle-France), les Anglais ont rebaptisé le Canada ainsi : « PROVINCE of Quebec ».
    Sauf erreur, les Anglais ont tué quelque 10,000 des nôtres alors que la population était d'environ 75,000 "Canadiens". (*)
    J'ignore si parmi ces 10,000 tués, sont comptés les quelque 3,000 militaires Français morts en défendant le Canada. Quelqu'un pourrait-il nous donner les chiffres exacts ???
    (*) Soit dit en passant, l'ignorant et démago maire S.Gendron qui écrit dans le Journal de Mourial a écrit (à tort) et répété (à tort) que « nos ancêtres étaient seulement 10,000 (sic) lors de la Conquête ».

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    4 problèmes à votre suggestion :
    1- La politique constitutionnelle de l'ADQ n'est pas bien connue. Nous ne savons pas encore comment ce parti va faire pour récupérer tous les impôts et toutes les taxes québécoises si Ottawa ne veut pas de ça, vu que l’ADQ est contre la tenue de référendums, pour mettre de la pression sur Ottawa, mais ce parti devrait changer de chef cet automne ce qui pourrait réorienter son option. En attendant, c'est un parti fédéraliste de droite, assez près des Conservateurs fédéraux.
    2- L'ADQ et le PQ sont comme chiens et chats.
    3- Québec solidaire est plus à gauche que souverainiste et ne veut rien savoir du PQ qu'il trouve trop au centre, trop ami des vilains capitalistes pour eux. Ils amieraient mieux mourir à ce moment-ici comme le dirait M. Chrétien.
    4- Le PI n'a pas encore levé, pas de votes, pas de personnalités connues et on ne voit pas quand il pourrait le faire. Un cheval un lapin ça.

  • Michel Guay Répondre

    9 juillet 2009

    Si nous les indépendantistes avec le PQ nous devenons majoritaires à l'Assemblée Nationale il faudrait aller directement à une déclaration d'indépendance et au référendum approuvant cette déclaration d'indépendance et approuvant notre demande d' adhésion à l'Onu et ne pas perdre nos vies à rapatrier des miettes .
    Car rapatrier des miettes est contre productif si nous sommes majoritaires , comme minoritaires à 40% c'est défendable car nous sommes vraiment menacés de mort dans l'anglicisation par les fédéralistes de Charest mais pas rapatrier des miettes si nous sommes majoritaires à 62% car il faut alors rapatrier la boulangerie au complet
    Après l'indépendance nous pourrons rebaptiser le Québec et placer dans un musée des holocaustes ( 1666, 1763, 1837 etc...) toutes les statues, les statuts coloniaux et les noms de rues des génocidaires canadians