Pour la troisième fois en deux ans depuis le début de la pandémie, les restaurateurs doivent fermer leur porte, et cette fois, la veille du Jour de l’An, alors que toutes les mesures sanitaires exigées par la Santé publique (passeport vaccinal, distanciation, lavage des mains, diminution de la clientèle de 50 %) étaient respectées scrupuleusement.
Or, dans les hôpitaux, le personnel soignant asymptomatique et testé positif est invité à se présenter au travail pour combler le manque de personnel. En termes clairs, des soignants infectés vont pouvoir traiter des patients.
Deux situations, deux scénarios pour le moins paradoxaux. D’un côté, des restaurateurs qui se plient à toutes les mesures sanitaires et qui se voient obliger de plier bagage, de l’autre, du personnel de la santé testé positif qui est appelé par François Legault à soigner des malades.
C’est le monde à l’envers. On nage littéralement en pleine incohérence. La cellule de crise est en pleine crise. Omicron a pris le contrôle de la situation, et son côté pervers est en train de bousculer la pertinence des dernières mesures sanitaires.
M. Legault, reprenez vos esprits et permettez tout au moins l’ouverture des restaurants jusqu’à minuit le 1er janvier 2022. Ce n’est pas 24 heures d’ouverture de plus qui va changer quoi que ce soit dans les statistiques actuelles!
cc Bureau du premier ministre
Incompréhension et frustration
https://www.ledevoir.com/economie/657816/coronavirus-restaurateurs-en-mode-survie-employes-deprimes?utm_source=infolettre-2021-12-31&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne
Henri Marineau, Québec
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