Resserrement des mesures sanitaires

Les restaurateurs dans le broyeur

On nage littéralement en pleine incohérence

Tribune libre

 


 


Pour la troisième fois en deux ans depuis le début de la pandémie, les restaurateurs doivent fermer leur porte, et cette fois, la veille du Jour de l’An, alors que toutes les mesures sanitaires exigées par la Santé publique (passeport vaccinal, distanciation, lavage des mains, diminution de la clientèle de 50 %) étaient respectées scrupuleusement.

Or, dans les hôpitaux, le personnel soignant asymptomatique et testé positif est invité à se présenter au travail pour combler le manque de personnel. En termes clairs, des soignants infectés vont pouvoir traiter des patients.

Deux situations, deux scénarios pour le moins paradoxaux. D’un côté, des restaurateurs qui se plient à toutes les mesures sanitaires et qui se voient obliger de plier bagage, de l’autre, du personnel de la santé testé positif qui est appelé par François Legault à soigner des malades.

C’est le monde à l’envers. On nage littéralement en pleine incohérence. La cellule de crise est en pleine crise. Omicron a pris le contrôle de la situation, et son côté pervers est en train de bousculer la pertinence des dernières mesures sanitaires.

M. Legault, reprenez vos esprits et permettez tout au moins l’ouverture des restaurants jusqu’à minuit le 1er janvier 2022. Ce n’est pas 24 heures d’ouverture de plus qui va changer quoi que ce soit dans les statistiques actuelles!

cc Bureau du premier ministre 


Incompréhension et frustration

https://www.ledevoir.com/economie/657816/coronavirus-restaurateurs-en-mode-survie-employes-deprimes?utm_source=infolettre-2021-12-31&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne


Henri Marineau, Québec

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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