Dans les rapports (si on peut parler de rapports) entretenus entre l'État d'Israël et ses voisins arabes (et tous ses voisins sont arabes), ressortent quelques constantes jamais démenties.
1- L'État d'Israël prend toujours, mais ne donne jamais. L'État d'Israël ne rend que ce qu'il ne désire pas garder (ex. : le Sinaï), et non ce qui ne lui appartient pas (ex. : la Cisjordanie, Gaza, le Golan, les fermes de Chebaa). S'il lui arrive de rendre sous la contrainte ce qu'il convoite, à la première occasion il le reprendra (ex. : le Litani, Gaza).
2- L'État d'Israël sème la mort et la désolation sans état d'âme et sans aucune compassion. Il ne manifeste pas le moindre regret de ses excès (ex. : Gaza, la Cisjordanie, le Liban). Il va même jusqu'à leur trouver des justifications. Quand la compassion ou le regret se manifestent, ils sont exclusivement (et plutôt rarement, malheureusement) le fait de citoyens israéliens ou de Juifs de la diaspora. L'État d'Israël n'a jamais manifesté que la cruauté.
3- Si l'État d'Israël est contraint de restituer une terre, il prend bien garde de tout détruire avant de le faire. (ex. : Gaza, le Liban, Qouneitra dans le Golan).
En somme, l'État d'Israël se soucie comme d'une guigne d'hypothéquer les chances de paix ainsi que l'avenir même de son peuple dans la région. C'est comme s'il n'y croyait pas. Ses dirigeants semblent incapables de concevoir l'idée même de coexistence. Bien au contraire, ils font tout pour perpétuer l'état de guerre. Ils se comportent comme ces prédateurs qui, gratuitement, détruisent tout sur leur passage. Sachant qu'ils sont seulement de passage.
La racine sémitique du mot « Hébreu » ne signifie-t-elle pas « passant », « de passage », « survenant » comme nous dirions au Québec, ou encore « traversant », « venant de l'autre bord» ?
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