Médias : pourquoi ils aiment les Français confinés

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« Les reportages se sont multipliés sur les issus de l’immigration qui ont sauvé notre système et ces ingrats de Français de souche »

Les médias n’aiment pas le déconfinement. Ils n’aiment pas la circulation de la liberté. Ils adorent le téléspectateur passif.




La peur, meilleure alliée de l’idéologie dominante


Celui qui, cloitré et vautré sur son canapé, consomme au-delà du raisonnable l’information-désinformation en continu. C’est bon pour l’audience. C’est bon pour matraquer l’idéologie médiatique. Cette idéologie a un allié principal : la peur. Quand on a peur, ce qui reste d’esprit critique disparait comme une vulgaire barrière immunitaire. L’immunité à la propagande médiatique a objectivement et fortement reculé.


Dernier exemple : les foyers d’infection — pardon, les clusters — du week-end en Dordogne et dans la Vienne. La délectation médiatique vis-à-vis de ces deux épisodes est révélatrice. Grande joie à montrer du doigt, depuis Paris, ces bouseux de la zone verte qui se croyaient à l’abri. Comme par hasard à 48 heures du déconfinement, on a trouvé de quoi terrifier et annoncer une deuxième vague du virus, alors qu’il ne peut y avoir éventuellement de deuxième vague que plusieurs jours après le déconfinement, mais pas avant. On annonce en fait ce que l’on souhaite : la poursuite d’une opinion craintive et captive.


En Dordogne il y a eu bien d’autres clusters dont un particulièrement important dans un camp de « gens du voyage » c’est à dire de Roms ou de Gitans. Ces clusters n’ont inquiété personne et n’ont pas été médiatisés car ils n’étaient pas politiquement corrects. Comme par hasard, on n’en a pas trouvé en banlieue — non, en en Dordogne. Car pendant l’épidémie, la manipulation médiatique continue, et plus fort que jamais.


Il faudrait faire une étude sur le nombre de sujets concernant la Seine-Saint-Denis par rapport au reste de la France. On a presque l’impression que seul ce département et ses populations intéressent le gouvernement et les médias de connivence immigrationiste. La Seine-Saint-Denis a été volontairement hypertrophiée en oubliant l’essentiel, soit l’absence de responsabilité totale de populations en France, mais hors la France. Qu’elles s’infectent entre elles, finalement ,c’est leur problème, mais elles sont maintenant déconfinées comme tout le monde et circulent à toute heure.


La France d’« Intouchable »


Pour les médias, c’est clair la France du confinement, c’est le scénario du film « Intouchable ». Un pays de vieux Blancs sauvés par des immigrés et accessoirement par des femmes. Le monde réel aurait donc plus vite que prévu rejoint leur mondé rêvé. Sauf que tout cela est dû à un prisme déformant et à une sélection arbitraire dans ce qui est montré. Où sont passé les médecins d’origine européenne ? Ils pérorent encore un peu sur les plateaux télés où l’on veille à la diversité, mais on ne les voit jamais à l’hôpital. A l’hôpital il n’y a que le personnel admirable et coloré qu’on applaudit tous les soirs. Les reportages se sont multipliés sur les issus de l’immigration qui ont sauvé notre système et ces ingrats de Français de souche. Même mise en avant des métiers féminisés, l’infirmière plutôt que l’infirmier sauf membre d’une encore minorité visible. L’épidémie aura permis à l’idéologie médiatique de se répandre, et pas à moindre bruit mais avec une virulence accrue. Personne n a pu y échapper car quand on voulait s’informer sur le virus — et qui ne le voulait pas ? — on était en permanence manipulé et instrumentalisé, même par le biais des publicités recyclées « déconfinement »


Il est donc urgent de retrouver nos libertés et de se déconfiner des médias. Certes, il y a un risque, mais il ne doit pas nous empêcher de vivre en hommes libres à l’esprit critique. Il faut retrouver le courage de demander des comptes aux coupables d’une gestion désastreuse de cette épidémie et à leurs complices médiatiques. Ils n’ont pas su nous protéger, mais ils se sont servi de leur incompétence pour renforcer leur totalitarisme idéologique. Et ce virus-là ne disparaîtra pas avec les beaux jours.


Pierre Boisguilbert

13/05/2020