Michael Ignatieff a-t-il ce qu'il faut?

Tribune libre


«Ces dernières années, des amis de Michael Ignatieff aux États-Unis et en Angleterre ont reçu des courriels dans lesquels il se plaignait de voir sa vie être soudainement devenue si monotone et ordinaire, écrit le New York Times.
«Il a passé, continue l'article, les quatre dernières décennies à se faire un nom - en écrivant des essais à propos des guerres (...), en écrivant des livres et des pièces de théâtre. Il était populaire grâce à son émission de télévision en Angleterre (...) et il enseignait à Cambridge et Harvard. Maintenant, blaguait-il dans ces courriels, il était coincé dans une petite vie de fonctionnaire recrue (he was stuck in the pedestrian life of a freshman civil servant, dans le texte).»
Vincent Marissal, Michael Ignatieff a-t-il ce qu'il faut?, La Presse, le 07 février 2009
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Déjà, le chef libéral se fait attaquer sans ménagement par le Bloc québécois et par le NPD, qui l'accusent d'avoir laissé tomber les Québécois et les Canadiens en tournant le dos à la coalition.
Les conservateurs, qui avaient besoin de l'appui de Michael Ignatieff pour survivre au test du budget, se sont tenus cois pour le moment, mais cela ne durera pas.
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Et que dire de ses positions sur les Ukrainiens et les Québécois?????
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Michael Ignatieff déclenche une guerre fratricide au sein de la communauté ukrainienne
Dans son livre Blood & Belonging Ignatieff s'autoproclame « grand Russe » pour ensuite déclarer que les Ukrainiens n'ont même droit de penser que l'Ukraine pourrait jamais être libre.
De plus dans son livre Blood and Belonging et dans un documentaire du même nom vu par des millions de personnes, le candidat à la chefferie libérale s’était fait le chantre du Quebec bashing et avait dépeint le Québec comme une société tribale, réactionnaire et xénophobe entretenant un nationalisme primaire et extrémiste.
Tristan Péloquin, Le parachutage de Michael Ignatieff déclenche une guerre fratricide qui l'oppose à un groupe de libéraux proches de la communauté ukrainienne torontoise. 30 novembre 2005 LA PRESSE

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Laurent Desbois92 articles

  • 72 166

Ex-franco-hors Québec, d’origines métis et acadienne, fier Québécois depuis plus de quarante ans, et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement!





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2009

    Un autre qui a une réputation surfaite comme beaucoup de ces dites élites de tout acabit qu'on appelle des intellectuels. Le prince russe ne fait pas le poids et il a choisi son camp. Le temps des vedettes à la PET est dépassé.
    Des pans entiers de l'édifice des mensonges sont en train de tomber ces dernières années, grâce à internet. Où cela nous mènera-t-il? Nous verrons.
    Les menteurs, les escrocs quand ce ne sont pas des criminels, les malfrats, les manipulateurs sont prisonniers de la toile d'araignée qu'ils ont tissée eux-mêmes. Maintenant qu'ils se débrouillent! Ils n'ont plus la confiance des citoyens.
    Et si nous étions en pleine révolution mondiale??????
    Marie Mance V

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2009

    Est-ce qu'il a ce qu'il faut? Enfin...
    D'un certain point de vue, oui, absolument: c'est-à-dire que je pense qu'avec ses préjugés anti-Québécois, avec sa compréhension «deux poids, deux mesures» des choses, et enfin, avec un certain côté snob (chose qui n'a vraiment pas la cote au Québec, généralement), je crois qu'il a tout pour devenir l'ennemi numéro un de la nation québécoise!
    Il est loin d'être certain que Stephen Harper sera réélu, alors je crois qu'en regardant Ignatieff, on peut avoir une vision de l'avenir: le prochain Pierre Elliot Trudeau. Nous avons pu voir, déjà, le visage du prochain ennemi!
    Desmarais, Sarkozy et lui, devraient s'entendre à merveille.