Notre drapeau, notre symbole! (et autres textes)

Tribune libre 2008

Dans Le Devoir d’hier, j’ai lu un article : « Essai sur le drapeau du
Québec » en page A-7. C’est écrit par Simon Beaudry et Philippe Jean
Poirier codirecteurs du Collectif Identité Québécoise ( IQ ). Ces
messieurs, et je trouve l’idée intéressante, suggèrent d’adopter un nouveau
drapeau national qui nous identifie d’avantage. Le drapeau actuel comporte
quatre rectangles bleus avec une fleur de lys blanche au centre de chacun
des carreaux entourant une large croix blanche. Ce drapeau que nous avons
depuis 1948 est très beau mais suggère aussi notre division interne. Ce que
messieurs Beaudry et Poirier suggèrent c’est un seul rectangle bleu orné
d’une fleur de lys blanche, au centre, bien sûr, un peu comme la croix
blanche de la Suisse au centre d’un fond rouge. La force dans l’unité.
Un ami, humoriste à ses heures, me suggérait pour représenter nos
dirigeants déprimants actuels, au fédéral comme au provincial, un drapeau
divisé en deux rectangles, un jaune et un brun. Bien sûr le jaune est en
avant. N’est-ce pas que serait très représentatif ? Pour revenir au
sérieux, je crois que la suggestion Beaudry / Poirier vaut la peine qu’on
s’y arrête. Je ne crois pas que cela puisse intéresser notre gouvernement
agenouillé québécois actuel mais j’aimerais tout de même entendre (lire)
des commentaires à ce sujet pour éventuellement faire avancer le projet.
Ivan Parent
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
La défense du Français par Jean Charest… Ha ha !

Dans un journal aujourd’hui, je voyais une photo de notre ineffable petit
roquet national, Jean Charest, avec un air méchant, prêt à mordre. Avant
d’avoir lu le bas de vignette, cette photo a provoqué chez-moi, un fou
rire. M.Charest était « fâché » parce que quelqu’un lui avait dit qu’il
était trop mou face à la protection du français au Québec, comme si le
gouvernement Charest pouvait avoir l’ombre du centième de l’intention de le
faire. Pour commencer il faudrait qu’il ait des c…du courage mais surtout
il faut se rappeler qu’il a été parachuté ici au Québec par Ottawa pour
nous rabrouer.
Il est ici pour vendre le Québec à la pièce, détruire ou si vous voulez
privatiser les services publics (lire les PPP) et se fait le complice des
anglos-fédéralistes, en bon petit roi nègre, pour tenter de nous faire
disparaître à plus moins longue échéance. Cela a toujours été le fait du
parti libéral à Québec. Relisez l’histoire. Même Maurice Duplessis l’avait
dit dans les années ’40 et ‘50. Ce n’est pas nouveau. On nous vend à qui
veut acheter.
On a parlé en petites lettre dans les journaux récemment qu’Air Canada
voulait transférer son atelier d’entretien de Montréal au Venezuela.
Saviez-vous que cet atelier d’entretien n’appartenait même plus à Air
Canada, il avait été vendu à une compagnie américaine en catimini. Combien
d’emplois spécialisés perdus ? C’est bizarre, c’est toujours au Québec que
ça arrive.
Et ce sont ces petits rois nègres à Québec et à Ottawa, de petits
canadiens-français de service collabos qui nous martèlent des menaces si
jamais on voulait se lever et s’affirmer. Stéphane Dion veut se faire élire
au Québec alors il nous improvise un chant des sirènes, il veut se faire
aimer, il veut qu’on oublie que c’est lui le père de la « clarté
référendaire », ce projet de loi fédéral pour nous faire taire le lendemain
du dernier référendum. Il est difficile d’être plus anti-Québec.
Alors que l’équipe Charest défende la culture et la langue au Québec, on
repassera. Rappelez-vous qu’à chaque fois que les libéraux sont au pouvoir
à Québec, l’avenir de Télé-Québec est remis en jeu. Tous les efforts sont
mis au service du fédéral, des multinationales et des ti-zamis qui leur
sont reliés.
Ivan Parent
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Un pays pour nos enfants
Quand on parle de souveraineté, d’indépendance, il y a toujours une pensée
qui me revient à l’esprit : J’aimerais tellement laisser à mes enfants un
pays en héritage. Récemment, plus de 75 pays nouveaux ont émergé de leur
carcan. Certains ont dû prendre les armes pour y arriver. Nous, la plus
grosse difficulté à surmonter est notre peur viscérale de s’affirmer, la
peur de déranger, la peur de se lever et de dialoguer avec les autres sur
un pied d’égalité. La preuve de tout ceci c’est, comme le montrent les
sondages récemment, la remontée de Jean Charest, notre fossoyeur national.
Ma question de fond actuellement est celle-ci : Comment se fait-il que les
Québécois ne semblent pas réaliser tout le tort que les politiques
libérales de M. Charest infligent au Québec. Il ne s’agit pas de lubies de
« séparatisss ». Tous les mensonges éhontés, les dissimulations, les
faux-semblants avec lesquels on tente d’étouffer notre vigilance. Je ne
peux croire que le peuple québécois ne se rend pas compte de ça !
Qu’avons-nous actuellement comme alternatives ? M. « Girouette » Dumont qui
a lui, au moins, le don de provoquer des débats s’il n’a pas de solution.
Mme. Marois ? Donnons-lui une chance de prouver ce qu’elle peut faire, quel
autre choix avons-nous ?
C’est dommage à dire mais ce n’est pas par le raisonnement qu’on va
attirer la masse à lutter pour sa libération. Il faut qu’il y ait un impact
émotionnel qui donne envie de réagir plutôt que de s’écraser. Il y a aussi
le problème de la communication. Comment rejoindre les gens ? La plupart
des grandes agences de presse au Québec sont fédéralistes. Gesca avec une
multitude de quotidiens, d’hebdos et autre. Radio-Canada s’est depuis
longtemps mis au service du fédéral. Souvenez-vous que RDI a été inauguré
pendant le dernier référendum pour servir d’abord de canal de propagande
pour le NON, c’est de notoriété publique. Regardez les informations de RC,
on y parle presque toujours de ce bon petit canadien-français quelque part
dans l’ouest qui a fait, avec le sourire, comme dans la propagande
communiste de l’époque, quelque action glorieuse. C’est un peu moins
évident chez-TVA mais le traitement des nouvelles n’est pas au centre, ça
oscille à la droite. TQS serait, lui, plus neutre mais voyez ses
difficultés, il va être acheté par qui? …des américains, des Ontariens ?
Où la moyenne des gens va-t-elle aller chercher ses informations ?...la
vérité ?...si ça existe encore ? Qui va se donner la peine d’aller
débusquer la quirielle de mensonges de nos politiciens ?....le plus de
monde possible.
Je reprends ce que je disais au début, quand allons-nous avoir le courage
de donner un pays à nos enfants ?
Ivan Parent
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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3 commentaires

  • Rodrigue Guimont Répondre

    24 janvier 2008

    Non, vraiment pas, je ne changerai pas le drapeau du Québec pour cette unique fleur de lys grand format rappelant l’unique feuille d’érable canadienne.
    Notre drapeau a déjà une histoire, un contexte, une mémoire et un avenir.
    Un sondage mené en 2001 par la North American Vexillological Association vota le Fleurdelisé comme étant le plus beau drapeau provincial/territorial et le 3e plus beau drapeau de tous les états, provinces et territoires du Canada et des États-Unis. C’est peu dire…
    La seule et unique modification envisageable pourrait être la couleur des fleurs de lys et de la croix son corolaire. Nous vivons dans une société laïque et le blanc des lys en référence au lys marial, comme symbole de la virginité de Marie, n'interpelle vraiment plus...
    D'ailleurs, remarquez bien... sur toutes les iconographies anciennes, les lys de l'ancienne France sont dorées ou jaunes et non blanches.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2008

    Changer notre drapeau, pour la même raison que nos gouvernements ont dilué nos cours d'histoire. Effaçons notre passé, changeons de nom tant qu'à y être! La Laurentie, quel beau nom! Trève de baliverne, on pourrait nous prendre au sérieux.
    Changer notre drapeau national pour le rendre plus compréhensible à la population, allo!!! Que cette gang de publicitaires en manque travail aille voir de l'autre côté de la frontière, il y a là un drapeau absolument tordu bourré de détails qui le rend tellement compliqué pour le simple mortel...
    Bof, c'est tellement insignifiant, mettons notre énergie ailleurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2008

    Faut juste trouver la bonne solution "recette" entre la souveraineté totale et le fédéralisme centralisateur actuel, comme il est à se bâtir avec l'Europe des 27, le moyen viendra bien par surcroît un de ces jours. Tout vient à point à qui sait attendre comme la fin du communisme en Union soviétique.
    Pour ce qui est du drapeau du Québec proposé à une seule grande fleur de lys blanche sur fond bleu à la place de le croix blanche et des 4 plus petites fleurs de lys comme l'avait proposé un curé de chez-nous, parfait pour moi ! et ça enlève le petit côté religieux qui n'est plus central à notre culture.
    Je suggère que le IQ fasse fabriquer ce modèle suggéré, le mette en vente, le recommande aux groupes indépendantistes et autres pour les évènements patriotiques de toutes sortes comme les parades. Les Québécois, s'y habituer doucement ainsi et probablement, l'adopter, après un certain temps, comme son nouveau drapeau. Notre Assemblée nationale n'aurait alors plus d'autres choix que d'en faire l'officiel pour le Québec.
    C'est comme les gestes d'autonomie suggérés par Mme Marois, commencer doucement un projet ou une idée a plus de chances de réussir à longue échéance que par l'agressivité sauf...exception.
    Je serais partant pour m'en procurer un.