Richard Martineau et le mandat bafoué des organisateurs de la Fête nationale

Pour en finir avec la Conquête ! - Et comment !

Par les voix libres du peuple souverain - Yves Beauchemin, un vrai résilient !

Tribune libre

Journal de Québec- 2009 06 20 - Pour en finir avec la Conquête
M. Martineau,
En réponse à votre question : « Mais quand va-t-on en finir avec la Conquête, sacrebleu ? »
Quand l'État du Canada, avatar sans rupture d'un État autocratique impérial et monarchique de droit divin, se sera sur le territoire national du Québec soumis nommément aux voix du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec.
C'est aussi simple que ça. ET, au cas où vous ne le sauriez pas, ce n'est pas le cas puisque depuis les lendemains de la bataille du 13 septembre 1759 qu'a voulu FÊTER la CCBN en 2009, dont l'issue a permis aux armées du Souverain britanniques d'occuper militairement Québec, jamais ce Conquérant, ni aucun autre État qui de par son Autorité autocratique se sont succédé depuis sur le territoire national du peuple souverain du Québec, n'ont soumis nommément aux voix du peuple souverain du Québec les Actes qui les ont fondés, constitués et gouvernés.
Le peuple souverain du Québec a été certes, grâce entre autres choses au combat des patriotes, autorisé à élire un gouvernement responsable, mais jamais il n'a été autorisé à définir et à nommément approuver sur son territoire national ce qui gouverne le gouvernement qui le gouverne ce peuple démocratique, donc souverain. Cela a été décidé par-dessus sa tête et n'a jamais été nommément soumis à l'expression de ses voix libres et souveraines. Et pour cause, parce que tous ces États du Canada, rapatriés unilatéralement ou pas, n'auraient jamais obtenu la sanction du peuple. C'est pourquoi on s'est depuis contenté de la sanction Royale du ou de la Souveraine britannique, aujourd'hui cheffe de l'État abusif et tutélaire du Canada sans jamais se soumettre aux voix du peuple.
Pourtant, par sa loi sur la clarté, cet État abuseur impose asymétriquement une règle que nous voulons, que nous nous engageons à suivre, mais à laquelle lui, ne s'est jamais soumis. « Faites ce que je dis » nous dit-il, « interdit de faire ce que je fais ». La réciprocité n'est pas au rendez-vous.
C'est aussi simple que ça. ET, la résilience dont vous parlez, et vous faites bien d'en référer à son praticien le plus illustre, ne repose pas comme vous le pensez sur le déni, ni sur le « passons à autre chose », surtout quand on est toujours sous la coupe de l'abuseur et que sa nature agressive s'impose toujours d'autorité au mépris de la propre volonté de l'abusé.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Nous vivons sous l'emprise d'un mariage forcé. La mariée n'a jamais été appelée à dire le OUI qui valide un mariage valide et libre. C'est plutôt tout le contraire d'un mariage légitimement et librement consenti entre deux partenaires égaux en droit. Et vous, vous dites, c'est du passé, passons à autre chose. Vous raisonnez comme un abuseur... « Voyons donc ma femme ! C'est du passé ! On n’est pas heureux ensemble ! De quoi tu te plains ? ».
Du reste, M. Cyrulnik vous dira sans doute que chaque individu trouve pour lui les moyens de sa résilience. ET l'un d'eux est très rarement le « passons à autre chose » dans le contexte de ce que je vous ai dit, sinon, pour survivre quand aucun autre moyen de sortir de l'abus ne fonctionne... et encore. C'est plutôt le contraire. Il s'agit souvent plutôt de se servir du traumatisme subi pour le transformer, non pas comme vous le suggérez l'oblitérer, le nier.
Vous faites bien de suggérer qu'on se serve de son expertise. Mais vous pourriez avoir des surprises.
Contactez sans délai M. Cyrulnik il pourra mieux vous informez là-dessus. Vite, ça presse !
Au plaisir d'en reparler quand vous lui aurez parlé. Il pourrait bien statuer que les deux attitudes peuvent être des faits de résilience. Pas seulement la vôtre.


Si c'est le cas, ce serait bien que vous reveniez nous dire publiquement que vous avez erré et que M. Beauchemin est tout à fait résilient quand il invoque ce qu'il invoque pour faire de la Fête nationale du Québec une célébration de notre résilience française en Amérique. Malgré tout ce qui a été engagé pour nous assimiler.
Pour ma part j'invoque d'autres arguments qui permettent de parvenir à la même conclusion que M. Beauchemin. À vous de voir ! ( Voir les liens ici-bas mais voici un avant goût )
Chanter la diversité culturelle dans la langue qui menace toutes les autres !? - Vraiment !?

Les artistes sont les premiers à prendre position en matière de bio-diversité et à en faire un spectacle. Il serait normal que les artistes chantant en anglais habituellement chantent en français lors de la fête nationale pour prendre position, une fois par an, en faveur de cette essentielle diversité culturelle que ce témoignage de solidarité pourrait conforter, appuyer, encourager ce faisant. Qu’il n’en soit pas question est un drame. Celui de la diversité culturelle elle-même.

On nous dit en somme, que notre insécurité linguistique n’a pas lieu d’être. Nous n’aurions pas besoin d’être vigilants. Nous pouvons tout nous permettre, pas de problème. Réciproquement et symboliquement c’est l’équivalent d’artistes prenant le micro dans une fête écologiste pour dire : « Le réchauffement de la planète n’est pas provoqué par les activités humaines ».

Tribune libre de Vigile-2009 06 19-Luc Archambault-Caroline Moreno et la fable de la Pratteda-Une fête nationale du peuple souverain du Québec en français ! Yes Sir !-Chanter la diversité culturelle dans la langue qui menace toutes les autres !?

Luc Archambault
Peintre, sculpteur, performeur et céramiste
Saint-Étienne-de-Lauzon
Liens utiles
La Presse-2009 06 19-Yves Beauchemin- Rien n'est acquis
- Tribune libre de Vigile-2009 06 19-Luc Archambault-Caroline Moreno et la fable de la Pratteda-Une fête nationale du peuple souverain du Québec en français ! Yes Sir !-Chanter la diversité culturelle dans la langue qui menace toutes les autres !?
-Tribune libre de Vigile-2009 06 16-Luc Archambault-La Presse - 2009 06 16 - Une fête nationale du Québec en français-Nathalie Petrowski rapplique : Interdit de chanter en anglais-Un geste pour la diversité culturelle : ne chanter qu’en français et en Wolof !
-Tribune libre de Vigile-2009 06 15-Luc Archambault-Yves Boisvert, Patrick Lagacé, Josée Legault...-Une fête « nationale », hein ? - Parfaitement... et en français !
- Tribune libre de Vigile-2009 06 15-L’autre St-Jean, une question de piastres et de publicité-Les intérêts de C4 Productions-Robert Barberis-Gervais - Tribune libre de Vigile - 18 juin 2009
- La Presse-2009 06 19-Lia Lévesque - La Presse Canadienne On ouvre la voie à une Saint-Jean bilingue, déplorent des souverainistes


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2009

    Martineau est aussi cave qu'il est un scab. C'est pas possible que ce Jeff Fillion d'Outremont puisse sévir autant partout et avoir autant d'écho.
    Ce dictateur du «gros bon sens»... J'aime quand même les Francs-tireurs parce qu'ils donnent parfois une voix à ceux qui le méritent.
    Et dire qu'il s'est vanté d'avoir voté pour un parti «souverainiste» (Québec Solidaire) !

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    21 juin 2009

    Richard Martineau n'est qu'un imbécile. Quand il aborde un sujet sans bien le connaître, et sans en saisir les principaux enjeux, systématiquement, il dit (ou écrit) quelque chose du genre «mais, est-ce qu'on peux passer à autre chose?»...
    Il faudrait essayer de faire comprendre à ce triste personnage, que nous passerons à autre chose, oui, mais quand notre nation possédera son propre pays. Pas avant. Voilà!
    Si cela lui déplaît tant, il peut toujours poser sa candidature pour aller travailler comme journaliste au Globe & Mail, à Toronto...