Alors qu'il est tout naturel de considérer que c'est la majorité qui doit décider de tout ce qui la concerne, ce qui est la définition même de la démocratie, on assiste à la montée de toutes sortes de minorités piailleuses et brandisseuses de pancartes qui sont autant de mini-tyrans en puissance qui veulent être obéis comme des enfants-rois en crise qui se croient tout permis. C'est du plus haut ridicule. Ils méritent qu'on leur rabattre le caquet et qu'on les remettre à leur place un par un. Autrement, ils en demanderont toujours plus, insatiables qu'ils sont. Le pouvoir allèche le pouvoir, parlez-en au despote Kim Jong-un.
Ces minorités aux militants bien endoctrinés, ces lobbys au subventionnement occulte, ces groupes de pression qu'il faut discipliner et mater sont innombrables: les wokes, les LGBT, les néo-féministes, les écolos, les handicapés, les islamistes, les minorités raciales, les minorités ethniques, les minorités religieuses, les autochtones, sans oublier les ardents défenseurs des chevreuils de Longueuil. Tout le monde veut sa part du gâteau, et la toute la canette de crème fouettée par-dessus le marché. C'est la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf, comme Jean de la Fontaine l'avait si bien compris jadis. Donnez-leur du pain, et ils vous mordront la main (ça, c'est de moi).
Ces activistes auto-aveuglés bien crinqués et prêts à tout pour en venir à leurs fins cherchent à accaparer les ondes et les médias par tous les moyens imaginables et sont devenus maîtres dans l'art d'attirer l'attention, soit par un coup d'éclat, soit par le scandale, soit par la pitié, soit par la culpabilisation.
Ces minorisés veulent tellement devenir le centre de l'attention. Quel nombrilisme névrotique, quel trouble narcissique bien ancré. Les médias devraient commencer par cesser de se montrer complices de ce sensationnalisme éhonté et ne plus leur accorder autant de couverture.
Une minorité, le nom le dit, ne sera toujours qu'une infime partie du tout. Qu'elle se contente de ce que la majorité jugera bon de lui accorder, un point c'est tout.
On n'a pas à changer le fonctionnement de la société, l'ordre des choses auxquelles nous tenons, uniquement pour plaire à un pourcentage négligeable de la population, pour se soumettre à leurs quatre volontés. Qu'ils se le tiennent pour dit. La majorité est là pour servir d'exemple, de modèle, d'idéal. Si on n'accepte pas cette règle du fonctionnement de base du vivre-ensemble, de l'harmonie sociale, on n'est pas à sa place. Cela ouvre la porte aux abus de toutes sortes.
La majorité a pour rôle premier d'établir des normes, des règles de vie, des façons de faire les choses, qui ont pour résultat d'unifier la population, de fournir des points communs qui rapprochent les gens au lieu de les éloigner, de servir de référence pour que tout aille bien au quotidien, et qu'on puisse vivre dans un climat désirable de stabilité et de prévisibilité.
Il n'est vraiment pas bon qu'une société se fragmente à n'en plus finir, se subdivise à outrance, se décompose en mille miettes qui partent aux quatre vents.
Une société qui en viendrait à n'être composée que de minorités de plus en plus minuscules est vouée à l'auto-annihilation.
Par exemple, les gais se ramifient de plus en plus chaque jour: on est passé de la catégorie des gais et lesbiennes à celles des LGBTLQ=+_)(*&?%$#""!°Ç^:É.' et la liste s'allonge de jour en jour. On va bientôt manquer de signes typographiques pour désigner chaque sous-strate qui veut être reconnue.
- Les autistes ne représentent qu'une fraction de 1% de la population. Pourtant, se passe-t-il une seule journée sans qu'on n'en entende parler? C'est excessif et exagéré.
- Les travestis sont un nombre très restreint. Pourtant, se passe-t-il une seule journée sans qu'il y en ait un qui s'exhibe à notre vue non consentante? C'est excessif et exagéré.
- Les itinérants forment un nombre restreint de la catégorie des pauvres. Pourtant, se passe-t-il une seule journée sans qu'on nous en montre un étendu sur un banc public? C'est excessif et exagéré.
- Les minorité ethniques qui n'en finissent plus d'exiger un traitement spécial, qui se replient sur elles-mêmes en créant des enclaves étanches, des cités interdites, et qui transposent ici les conflits de leurs pays de misère dont nous n'avons que faire
- Les minorités religieuses qui multiplient les demandes d'accommodements qui dérangent tout le monde
- Les autochtones sont censés vivre sur leur réserve. Mais ils trouvent le moyen d'accaparer nos ondes de manière indue, avec la complicité de Radio-Canada et de la CBC qui sont obligés de par leur mandat de leur consacrer du temps d'antenne sur une base quotidienne. Qu'ils se contentent donc de leur station de radio communautaire sur leur réserve. On n'a pas à s'intéresser à eux autant. Ne serait-il pas instructif de savoir combien de centaines de millions de dollars leur sont accordés chaque année et combien cela fait per capita, sans doute assez pour défriser un mouton d'étonnement.
Ces quelques exemples nous montrent comment s'y prennent les minorités pour accaparer les ondes, pour s'afficher, pour revendiquer toujours plus sur le dos de la majorité prise en otage.
C'est aux médias que revient la responsabilité de ne pas céder à toutes ces demandes de vitrine et de veiller à faire respecter l'ordre établi, les bonnes moeurs, afin de maintenir le fonctionnement traditionnel de la société qui a fait ses preuves et qui nous convient. Tout ne doit pas changer du jour au lendemain uniquement pour plaire à des bandes de mini-tyrans avides de pouvoir et de domination qui se croient tout permis en n'ayant qu'à élever autoritairement le ton de voix.
De grâce, montrez-nous donc un peu plus de monde normal qui vivent normalement, du monde comme nous la majorité.
Y a pas de mal à être comme tout le monde, vous savez. Vouloir se singulariser à outrance devient de la déviance volontaire pour choquer et provoquer. Paraît-il que c’est comme ça qu’on choisit les participants aux télé-réalités, pour leur potentiel d’hurluberlu excentrique, pour leur caractère histrionique et clownesque.
Les revendications incessantes des minorités avides de reconnaissance et d'avantages doivent être contenues. Que cesse cette forme d'intimidation collective sans tarder. Il ne faut plus s'en laisser imposer.
Le Québec est la nation du peuple de souche historique et majoritaire. L'ensemble de la société doit le refléter.
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1 commentaire
Réjean Labrie Répondre
20 octobre 2023À la tyrannie des minorités s'ajoute la non moins consternante dictature des juges qu'il faut mettre en déroute avec la même détermination.
Aucun juge n'a la compétence ni l'autorité nécessaires pour invalider ou faire changer les lois voulues par la majorité de la population.
En démocratie, la volonté de la majorité doit être respectée en tout et partout, c'est aussi simple que ça.
Car c'est l'avis de 8 millions de citoyens qui compte, c'est l'avis de 8 millions de Québécois qui l'emporte, pas celui celui d'un seul juge, ni de 2, ni de 3. Ils ne feront jamais le poids dans la balance, loin de là. Ils ne peuvent rien contre la majorité.
Seul le peuple est roi et maître de ses lois et il doit le rester.
Non, non, et mille fois non à la dictature des juges.
Que le peuple l'emporte et ait toujours le dernier mot!
À lire: Mille fois non à la dictature des juges